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19 Avril 2005
 

Benoît XVI définit Marie de Nazareth comme l'icône de l'Église naissante

 

Rome, le 04 septembre 2007 - (E.S.M.) - Jean-Paul II le Grand désigne Marie comme la Dame Eucharistique. Benoît XVI, pour sa part, désigne Marie de Nazareth, icône de l'Église naissante. Elle nous montre que chacun de nous est appelé à accueillir le don que Jésus fait de lui-même dans l'Eucharistie.

La Vierge Marie, l’Immaculée, Mère de Dieu et notre Mère  -  Pour agrandir l'image: C'est ici

Benoît XVI définit Marie de Nazareth comme l'icône de l'Église naissante

Première partie (suite) : Eucharistie, Mystère à croire :  qui correspond au § 6 à 33 du Saint-Père. Ce qui est écrit "en noir" appartient au texte du pape Benoît XVI, le commentaire de Léonce Grattepanche en "bleu".
Pour lire les pages précédentes voir table en fin de texte.

L'Eucharistie et la Vierge Marie (§ 33) : (10)

La Vierge Marie, l’Immaculée, est pour le pèlerin l’aboutissement parfait de notre foi, notre espérance et notre charité. Elle est l’illustration vivante de ce que nous sera l’eschatologie. Marie, la nouvelle Ève par son Assomption, Jésus le nouvel Adam par son Ascension nous montrent ce que sera notre victoire avec Dieu et en Lui. Et s'il est vrai, souligne Benoît XVI, que nous sommes tous encore en chemin vers le plein accomplissement de notre espérance, cela n'enlève pas qu'on puisse reconnaître dès maintenant avec gratitude que ce que Dieu nous a donné trouve sa parfaite réalisation dans la Vierge Marie, Mère de Dieu et notre Mère: son Assomption au ciel, corps et âme, est pour nous signe d'espérance certaine, en tant qu'elle nous montre à nous, pèlerins dans le temps, le but eschatologique que le sacrement de l'Eucharistie nous fait goûter dès maintenant.- L’Immaculée est la Nouvelle Arche, elle symbolise à juste titre le Tabernacle Vivant qui, cachée, ignorée pour le monde aura rendu son Dieu présent dans le monde dès l’instant de son fiat. Marie fut annoncée comme image de l’Église par l’arche de Noé, l’arche d’Alliance de Moïse, elle est la figure vivante et sainte de l’Église. Elle en exprime la parfaite maternité : « […] et elle poussa un grand cri et dit : «  Bénie es-tu entre les femmes, et béni le fruit de ton ventre ! Et d’où m’est-il donné que vienne vers moi la mère de mon Seigneur ? » ( Luc, 1, 42-44). Marie, dès l’instant de son fiat, devient pour l’éternité la mère de Dieu fait homme. Son fiat procède de sa liberté, d’une liberté absolue, totale qui n’a d’autre entrave que cette liberté qui lui aurait permise de dire non. Mais Marie au cœur de cette liberté reconnut pour vrai le plan de Dieu dans le moment de l’Annonciation. Elle y adhéra tout de suite dans la foi. - En Marie très sainte, retrace le pape Benoît XVI, nous voyons aussi parfaitement actualisée la modalité sacramentelle par laquelle Dieu rejoint et engage la créature humaine dans son initiative salvifique. – Dès le moment de son fiat, Marie devient collaboratrice du Rédempteur : la divine présence en elle lui vaut de grandir dans la lumière et l’intention divine et dès cet instant elle devient non seulement la mère de Dieu, mais aussi la mère de l’humanité qui marche vers son salut et plus spécialement la mère des enfants de Dieu adoptés par le sacrifice de son Fils. Marie et Jésus dans une union d’intention et d’amour parfait appellent toute l’humanité au salut. De l'Annonciation à la Pentecôte, Marie de Nazareth apparaît comme la personne dont la liberté est totalement disponible à la volonté de Dieu. Son Immaculée Conception se révèle précisément dans sa docilité inconditionnelle à la Parole divine. La foi obéissante est la forme que sa vie assume en chaque instant devant l'action de Dieu. – Jésus sur la Croix ne crée pas Marie Mère du genre humain, mais il lui confirme l’universalité de sa maternité. Sa mission maternelle universelle, elle l’accepta dans son fiat dans lequel elle vit sa maternité s’étendre à tout le genre humain. Marie fut la parfaite co-rédemptrice dès son fiat jusqu’à la Résurrection de son Fils. Elle participa en tant que créature à la Passion de son Fils qui est sa chair et son sang, elle fut avec lui immolée, même si cette immolation ne fut pas sanglante. Elle est le symbole vivant et dynamique du sacrifice spirituel du peuple de Dieu, de l’Église. « Vois ; cet enfant est là pour la chute et le relèvement de beaucoup en Israël, et pour être un signe en butte à la contradiction – et toi-même, une épée te transpercera l’âme ! – afin que de bien des cœurs soient révélés les raisonnements. » (Luc,2, 34-35). Marie ne va plus cesser de prier pour le salut du genre humain. Elle sera associée à toute la mission de son Fils et de son Dieu.  De l'Annonciation à la Croix, Marie est celle qui accueille la Parole faite chair en elle et qui va jusqu'à se taire dans le silence de la mort. C'est elle, enfin, qui reçoit dans ses bras le corps livré, désormais inanimé, de Celui qui vraiment a aimé les siens « jusqu'au bout » (Jn 13, 1). Les Pères synodaux, signale le pape Benoît XVI, ont justement affirmé que « Marie inaugure la participation de l'Église au sacrifice du Rédempteur ». -  Jean-Paul II le Grand désigne Marie comme la Dame Eucharistique. Elle est la créature qui soit la plus étroitement unie, liée au mystère eucharistique : le corps et le sang de son Fils sont les siens, elle fut le premier ciboire et calice, le premier tabernacle ; n’est-ce pas sa chair clouée et son sang sur la Croix ! Ne fut-elle pas la première à croire en la Résurrection de son Fils ! Elle est la première créature à mériter son Ascension. Marie est Co-Rédemptrice, co-médiatrice, co-avocate. - Et Benoît XVI de conclure, Elle est l'Immaculée qui accueille inconditionnellement le don de Dieu et, de cette façon, elle est associée à l'œuvre du salut. Marie de Nazareth, icône de l'Église naissante, nous montre que chacun de nous est appelé à accueillir le don que Jésus fait de lui-même dans l'Eucharistie.

La vie de foi, d’espérance et de charité sans Marie est très difficile. Le chrétien se charge alors d’un poids qui n’est pas prévu pour l’âme du baptisé. Marie est pour nous plus mère que notre mère naturelle. Sa maternité n’a aucune limite, sa mission est de nous amener à son Jésus en vue d’une vie d’union, en vue d’un cœur à cœur. Refuser Marie dans sa vie spirituelle s’est se couper de bien des grâces… C’est vivre en orphelin. Si physiquement et moralement nous avons besoin d’amour, de tendresse, d’affection. Nous en avons tout autant besoin spirituellement  et Marie est la source de cette affection qui n’a rien d’une guimauve. Mettre Marie dans sa vie de cœur à cœur avec Jésus, c’est introduire une authentique virilité dans notre vie spirituelle qui tend à toujours rechercher les consolations. Marie est le contraire de la mièvrerie, les âmes qui se confient à elle sont formées à une école virile, celle de la femme forte. Les fruits qui en découlent sont abondants. La mère de Dieu, notre mère, est généreuse, car rien de ce qu’elle demande ne peut lui être refusé. Certains courants charismatiques en appellent  à Marie, à une maternité rose bonbon, pour justifier une fausse vie spirituelle qui s’arrête sur le plan de l’émotion, de l’affect dans ce qui a de plus malsain, de plus puéril. Marie n’a rien à voir avec ces enfantillages. C’est tout le contraire, elle forme à recevoir les reproches de Dieu le Père  pour l’amendement du pénitent… Elle est l’éducatrice du dépouillement pour mieux nous revêtir des habits de gloire pour mieux se revêtir du Christ-Jésus .

Pages précédentes :

L'Introduction : Jésus est l'étoile polaire de la liberté humaine (1) : (§ 1 à 5) Benoît XVI
Première partie : La foi de l'Église est essentiellement une foi eucharistique : (2) (§ 6 à 8) Benoît XVI
Jésus véritable Agneau immolé :
(3) (§ 9 à 11)  Benoît XVI
Le rôle décisif de l'Esprit Saint dans la célébration de l'Eucharistie :
(4) (§ 12 et 13) Benoît XVI
Eucharistie, principe causal de l'Église et communion ecclésiale :
(5) (§ 14 et 15) Benoît XVI
I.  Sacramentalité de l'Église et initiation chrétienne :
(6) (§ 16 et 17) Benoît XVI
II. Eucharistie et Sacrement de la Réconciliation :
(7) (§ 20 à 21) Benoît XVI
III et IV. L'Onction des malades et le Sacrement de l'Ordre :
(8) (§ 22 à 26) Benoît XVI 
V. Indissolubilité du mariage (§ 27 à 29) et les fins dernières de l'homme (§ 30 à 32) : (9) Benoît XVI
L'Eucharistie et la Vierge Marie (§ 33) : (10)

Table Sacramentum Caritatis :
Exhortation post-Synodale sur l'Eucharistie
 

Sources:  lescatholiques.free.fr - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 04.09.2007 - BENOÎT XVI - Table Sacramentum Caritatis

 

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