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Mgr Georg Gänswein : Rien d'autre que la
vérité - ma vie aux côtés de Benoît XVI - Postface
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Le 11 avril 2023 -
E.S.M.
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Personne n'a mieux connu et accompagné Benoît XVI tout
au long de son pontificat et de son mandat de pape
émérite que son fidèle secrétaire particulier, Mgr Georg
Gänswein. Partager avec lui de manière ininterrompue la
vie au Vatican, d'abord au Palais apostolique puis au
monastère Mater-Ecclesiæ, lui a permis d'être pleinement
en phase avec la pensée et l'activité de l'un des
pontifes les plus cultivés et les mieux armés
théologiquement de l'histoire de l'Église.
(extraits)
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Le pape Benoît XVI et
Mgr Georg Gänswein-
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Mgr Georg Gänswein : Rien d'autre que la
vérité - ma vie aux côtés de Benoît XVI - Postface
Postface du livre "Rien d'autre que la vérité - ma vie aux côtés de Benoît
XVI" (extraits)
Le 11 avril 2023 -
E.S.M. -
Personne n'a mieux connu et accompagné Benoît XVI tout au long de
son pontificat et de son mandat de pape émérite que son fidèle
secrétaire particulier, Mgr Georg Gänswein.
Partager avec lui de manière ininterrompue la vie au Vatican,
d'abord au Palais apostolique puis au monastère Mater-Ecclesiæ,
lui a permis d'être pleinement en phase avec la pensée et l'activité
de l'un des pontifes les plus cultivés et les mieux armés
théologiquement de l'histoire de l'Église.
Joseph Ratzinger était un homme et un pape difficile à
saisir, notamment en raison de ses qualités intellectuelles et spirituelles
singulières. Des qualités qui perturbent l'équilibre instable d'une société
trop déséquilibrée par l'hédonisme et l'éphémère, qui espère seulement «
trouver un sens à cette histoire, même si cette histoire n'en a pas » (selon
l'expression heureuse de l'auteur-compositeur-interprète Vasco Rossi), ou
qui se satisfait d'être post-moderne et liquide, où « le changement est la
seule chose permanente et l'incertitude la seule certitude » (selon
l'aphorisme qui résume la perspective du sociologue Zygmunt Bauman).
En relation quotidienne, au cours de mes longues années de
vaticanisme, avec le magistère pontifical qu'il a d'abord inspiré, sous
saint Jean-Paul II, puis directement énoncé sous Benoît XVI, j'ai pu
personnellement me rendre compte RIEN D'AUTRE QUE LA VÉRITÉ à quel point
l'existence entière de Joseph Ratzinger avait été marquée par une extrême
cohérence.
En fait, son seul souci était d'incarner le témoignage
plénier de la Vérité à chaque étape de son ministère. Et c'est précisément
ce qui a établi un dénominateur commun entre lui et Mgr Gänswein,
comme en témoigne également la concordance de leurs devises épiscopales : «
Cooperatores veritatis » (« Coopérateurs de la Vérité ») et «
Testimonium perhibere veritati » (« Témoigner de la Vérité »)
respectivement.
Vérité avec une majuscule, parce que Joseph Ratzinger-Benoît
XVI entendait proposer et réactualiser la foi de tous les temps ; mais aussi
avec une minuscule, parce que de ces pages jaillit toute la fraîcheur du
quotidien d'un personnage dont on a souvent proposé des récits partiels,
peut-être parce qu'il est doté de tant de facettes qu'on ne peut le résumer
en une seule formule.
L'essayiste Roberto Rusconi a suggéré que Joseph Ratzinger
avait vécu plusieurs vies : « La première, quand il est devenu théologien ;
la deuxième, quand il s'est révélé être l'inflexible cardinal préfet de la
congrégation pour la Doctrine de la Foi ; la troisième, au cours de laquelle
il est monté au sommet de l'Église universelle, en étant élu pape sous le
nom de Benoît XVI. En outre, comme il a également accepté d'être nommé "pape
émérite" après avoir renoncé à son pontificat, tout en continuant à porter
la soutane blanche, une sorte de quatrième temps s'est ouvert pour lui. »
Mgr Gänswein, en revanche, souligne ici qu'il ne
s'agit pas de plusieurs vies, mais plutôt de différentes phases d'une même
existence, même si la période sur laquelle porte ce livre est celle qu'il a
pu connaître de première main, dès lors qu'il a été présent au Vatican.
Comptant sur l'exquise serviabilité et la confiance totale de
don Georg, je ne lui ai demandé qu'une chose au cours de ce travail: être
totalement sincère ; ne pas « édulcorer », pour dire les choses plus
crûment. Le risque que j'ai souvent rencontré dans ce genre de textes, à
cheval entre la biographie et l'autobiographie, est que l'affection du cœur
obscurcisse la rigueur de la mémoire, rendant ainsi un mauvais service à la
fois au protagoniste et à l'auteur. L'inoubliable préfet de la Doctrine de
la Foi, le pontife qui a lié de manière indélébile son nom à la renonciation
spontanée au ministère pétrinien, n'a pas besoin de cela.
Il s'agit d'un récit à la première personne, et non d'un
livre d'entretien, et c'est voulu. Pour en avoir fait plusieurs, je suis
bien conscient que, dans ce dernier cas, le journaliste dirige - et parfois
même force de manière décisive -le ton et le contenu du dialogue. Dans le
premier cas, en revanche, il se charge uniquement d'accompagner l'auteur
dans l'approfondissement de ce qu'il tient à communiquer, en mettant en
lumière les considérations qui, au cours de dizaines d'années, se sont
progressivement cristallisées dans son esprit et qui ont fait de Mgr Gänswein
le témoin et l'exégète le plus autorisé d'un homme de foi, d'un prêtre selon
le cœur de Dieu, d'un protagoniste de l'histoire de notre époque difficile
et passionnante. Et c'est là l'essentiel des pages de ce livre, sur le
résultat duquel chaque lecteur sera seul juge.
Une dernière remarque. Lorsque j'ai écrit, en 2010, avec le
postulateur Mgr Slawomir Oder, la biographie de Jean-Paul II, Le vrai
Jean-Paul II. L'homme, le pape, le mystique, j'ai eu l'occasion de
consulter les témoignages confidentiels donnés par des personnalités
ecclésiastiques faisant autorité dans le cadre de son procès de
canonisation. L'un des fils spirituels les plus aimés du P. Pio de
Pietrelcina avait raconté une prophétie qu'il avait entendue de sa bouche
dans les années 1960 quant à l'avenir de l'Église. Rappelant indirectement
la rencontre qu'il avait eue quelques années auparavant à San Giovanni
Rotondo avec Karol Wojtyla, le frère stigmatisé décrivait un pape polonais
qui serait « un grand pêcheur d'hommes », suivi d'un pontife « qui
confirmerait amplement les frères dans la foi ». Puis, dans un murmure, il
avait ajouté que tous deux seraient un jour proclamés saints.
Saverio Gaeta
(édition Artège)
-
Mgr Gänswein : Jean-Paul II était un saint
(33 - 37)
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Ratzinger comme un chef d'orchestre de Jean Paul II
(47 -54)
-
Benoît XVI : la campagne électorale à l'envers
(55-69)
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Benoît XVI : Des racines en Bavière (93 - 97)
-
La foi chrétienne sous le bras ( 102 - 106)
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Mgr Gänswein au quotidien avec Benoît XVI (106 - 110)
Mgr Gänswein : Dans l'appartement du pape (115 - 119)
-
Mgr Georg Gänswein : Rien d'autre que la vérité - ma vie aux côtés
de Benoît XVI - Postface (341 - 344)
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Sources : Rien d'autre que la vérité -
édition Artège -
E.S.M.
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 11.04.2023
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