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19 Avril 2005
 

Mgr Gänswein : Jean-Paul II était un saint

Le 14 avril 2023 - E.S.M. - Après les déclarations choc de Pietro Orlandi sur le pape Jean-Paul II et le silence de Bergoglio, relisons le témoignage de Mgr Gänswein  : "Jean-Paul II était un saint " !

BLe pape Jean Paul II et le cardinal Rfatgzinger- Pour agrandir l'image ► Cliquer

Mgr Gänswein : Jean-Paul II était un saint

Chapitre 2 : Le philosophe et le théologien - Deux âmes qui s'accordent (extraits)

Le 14 avril 2023 - E.S.M. - « Je rends grâce à Dieu pour la présence et l'aide du cardinal Ratzinger, qui est un ami de confiance » : des mots gravés dans la pierre, ceux avec lesquels Jean-Paul II, dans ses mémoires de 2004, Levez-vous ! Allons ! a évoqué sa relation de plusieurs décennies avec le préfet de la congrégation pour la Doctrine de la Foi. Au point d'inspirer à Joaquin Navarro-Valls, porte-parole historique et confident du pape Wojtyla, un commentaire emblématique : « Les paroles écrites par le pape un an avant sa mort sont sans précédent ; ce sont des paroles par lesquelles, pour la première fois, il mentionne avec un éloge explicite et très éloquent un collaborateur vivant, auquel il exprime sa gratitude pour une amitié sincère. Cela suggère une relation très étroite. »

     Pour sa part, Benoît XVI n'a pas ménagé ses efforts pour lui exprimer sa reconnaissance. Je peux personnellement témoigner que l'une de ses premières préoccupations en tant que pape a été de s'acquitter de ce que son prédécesseur avait prévu, à commencer par la visite pastorale à  Bari pour la conclusion du Congrès eucharistique national (29 mai 2005) et le voyage apostolique à Cologne pour les Journées mondiales de la jeunesse (18 au 21 août 2005).

     En privé, il m'a donné l'ordre de compléter, dans la mesure du possible, ce qui avait été laissé inachevé. Je voudrais rappeler ici le témoignage du journaliste Filippo Anastasi, à l'époque coordinateur de l'information religieuse au Giornale Radio RAI : « Peu avant sa mort, j'avais exprimé à Wojtyla mon désir de le présenter à mes collaborateurs. Le pape nous avait accordé une audience privée, mais le jour même, il a été admis à l'hôpital Gemelli, avec l'issue que nous connaissons. Quelques mois après l'élection de Benoît XVI, j'ai reçu un appel téléphonique de son secrétaire : "Benoît XVI a le plaisir et l'intention de maintenir les engagements de son prédécesseur et il vous invite donc au Palais apostolique pour une audience privée." Nous y sommes ainsi tous allés. »

     Par la suite, le pape Ratzinger a expressément souhaité que son premier voyage à l'étranger le conduise en Pologne, du 25 au 28 mai 2006. Dans son discours à la Curie du Vatican le 22 décembre de la même année, le pape a confié que c'était « un devoir intime de gratitude pour tout ce que Jean-Paul II, au cours du quart de siècle de sa mission, m'a donné personnellement et surtout à l'Eglise et au monde. Le plus grand cadeau qu'il nous ait fait est sa foi inébranlable et la radicalité de son dévouement ».

     Peu de gens savent que, dans le musée aménagé dans la maison natale de Karol Wojtyla à Wadowice, plusieurs objets envoyés par Benoît XVI sont exposés : trois bagues que Jean-Paul II lui avait offertes lorsqu'il était préfet, trois lettres du pape polonais et une photographie les montrant ensemble lors de la célébration du dixième anniversaire du pontificat du pape Wojtyla le 30 octobre 1988. Benoît XVI a personnellement visité ce lieu le 27 mai 2006, lors de son voyage en Pologne, et y a laissé un bas-relief de la Vierge et une pensée dans son livre d'or.

     Il y avait une nette différence de caractère et de style entre les deux hommes : du point de vue de la formation, Karol Wojtyla était un philosophe, tandis que Joseph Ratzinger était un théologien (le cardinal m'a dit un jour que Jean-Paul II lui-même lui avait confié qu'il se sentait plus ancré dans la philosophie que dans la théologie). En fin de compte, on pourrait dire que le pape Wojtyla était plus orienté vers le questionnement philosophique et la recherche intellectuelle, tandis que Ratzinger était plus orienté vers la clarté théologique et la rigueur interprétative. Mais il était clair pour nous tous que ces éléments se rejoignaient dans une complémentarité.

     C'est le professeur Alfred Làpple, son ancien responsable au séminaire de Freising, qui résume le mieux cela : « La base philosophique et théologique commune aux deux était le personnalisme, qui — dans un cheminement propre à chacun des deux - en Pologne a influencé la pensée et fait naître l'espoir d'un avenir de liberté, comme une alternative politique et culturelle à la domination de l'État soviétique-marxiste. Le dialogue personnaliste constituait l'accord fondamental permanent, se renforçant mutuellement, entre le pape polonais et le préfet allemand : l'homme n'est pas quelque chose, mais il est un je, qui, dans le dialogue, fait l'expérience de la personne qui lui fait face comme le tu divin. »

     À plusieurs reprises, j'ai eu l'occasion d'observer comment, lorsqu'il n'y avait pas un accord total sur une position ou une initiative, il y avait constamment une attitude confiante d'estime entre les deux, ce qui conduisait ensuite évidemment le cardinal à faire tout ce qui était en son pouvoir pour se conformer aux souhaits du pape. D'une certaine manière, ces années ont également représenté pour Ratzinger une sorte d'apprentissage : « Sans lui, mon parcours spirituel et théologique n'est même pas imaginable », a-t-il déclaré le 4 juillet 2015, en recevant à Castel Gandolfo le doctorat honoris causa de l'université pontificale Jean-Paul II et de l'Académie de musique de Cracovie.

     C'est à cette prise de conscience que j'attribue la volonté de répondre à la sollicitation pressante de l' « entourage » de Jean-Paul II, à partir de laquelle, sur la vague du « santo subito » bruyamment proclamé lors des funérailles du pape Wojtyla, on a préconisé la dispense de l'attente réglementaire de cinq ans pour l'ouverture du procès de canonisation. Benoît XVI s'est senti stimulé par le grand enthousiasme populaire, si bien qu'il a demandé au cardinal José Saraiva Martins, préfet de la Congrégation pour la Cause des Saints, de préparer le décret lu le 13 mai 2005 dans la basilique Saint-Jean-de-Latran à l'issue de la rencontre avec le clergé de Rome, et permettant la proclamation rapide de Karol Wojtyla comme bienheureux, le 1er mai 2011, et comme saint, le 27 avril 2014.

     Le pape Ratzinger l'a déclaré publiquement dès les premiers jours qui ont suivi son élection : « Le fait que Jean-Paul II était un saint m'est apparu de plus en plus clairement au fil des années de travail avec lui. Tout d'abord, bien sûr, son intense relation avec Dieu, son immersion dans la communion avec le Seigneur, d'où sa joie, au milieu des grandes épreuves qu'il a dû endurer, et le courage avec lequel il a accompli sa tâche dans une période vraiment difficile. Jean-Paul II n'a pas demandé d'applaudissements et n'a jamais regardé autour de lui en s'inquiétant de l'accueil qui serait réservé à ses décisions. Il a agi en fonction de sa foi et de ses convictions, et était également prêt à prendre des coups. Le courage de la vérité est à mes yeux un critère de premier ordre de la sainteté. Ce n'est qu'à partir de sa relation avec Dieu qu'il est possible de comprendre son inlassable engagement pastoral. Mon souvenir de Jean-Paul II est rempli de gratitude. Je ne pouvais et ne devais pas essayer de l'imiter, mais j'ai essayé de poursuivre son héritage et sa tâche du mieux que je pouvais. Je suis donc certain qu'aujourd'hui encore sa bonté m'accompagne et sa bénédiction me protège. »

     Les propos que Ratzinger a tenus dans le texte commémorant le 20e anniversaire du pontificat du pape Wojtyla restent d'une intimité émouvante : « On connaît probablement mieux Jean-Paul II quand on a concélébré avec lui et qu'on s'est laissé entraîner dans le silence intense de sa prière, que quand on a analysé ses livres ou ses discours. Car c'est précisément en participant à sa prière que l'on puise dans ce qui est propre à sa nature, au-delà de toute parole. Cet aspect central explique pourquoi, bien qu'il soit un grand intellectuel, qui dans le dialogue culturel du monde contemporain possède une voix propre et importante, il a également conservé cette simplicité qui lui permet de communiquer avec chaque personne. »

Extraits  du chapitre II de "Rien d'autre que la vérité" de Mgr Gänswein et Saverio Gaeta - édition Artège 

Affaire Orlandi : accusations absurdes et infamantes contre saint Jean Paul II

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Sources :  Rien d'autre que la vérité - édition Artège   E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.)
14.04.2023

 

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