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19 Avril 2005
 

Benoît XVI nous rappelle que l'homme a toujours besoin d’être «sauvé».

 

Le 25 août 2007 - (E.S.M.) - L'enfer existe éternellement pour tous ceux qui ferment leur cœur à l'amour du Père", évocation du pape Benoît XVI. Le Saint-Père rappela que par malheur, "dès ses origines l'humanité, séduite par les mystifications du Malin, s'est détournée de l'amour de Dieu, dans la méprise d'une autosuffisance impossible.

Vous aurez certainement reconnu Judas !  -  Pour agrandir l'image: C'est ici

Homélie pour le vingt-et-unième Dimanche dans l'Année (Évangile du Dimanche 26 août 2007)

Au lieu de chercher à savoir s'il y a beaucoup ou peu de sauvés, le pape Benoît XVI souligne en de nombreuses pages, qu'il faut s'appliquer à être du nombre des élus et pour cela ne pas craindre sa peine ni différer l'effort.

Nous vous engageons à relire entre autres, le très beau passage de Benoît XVI sur la nécessité d'implorer la protection divine afin d'être délivré du Malin. Pour lire cette page : Benoît XVI

Préliminaires avant de lire l'Évangile de ce dimanche :
« Combattez pour entrer par la porte étroite. » Suivant une comparaison familière aux Juifs d'alors, le bonheur éternel est comparé à un festin qui se trouve dans le palais d'un roi. La porte qui y conduit, est étroite, d'un difficile accès : elle n'est autre que la pénitence, dont Jésus avait dit peu auparavant qu'elle s'imposait à quiconque ne voulait pas périr (Luc 13, 3). Bientôt il ne sera plus temps de se présenter, car le Maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte. Alors beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas. Ils auront laissé passer l'heure de la miséricorde et du pardon. Ils seront condamnés par le Maître de maison à rester au dehors, là où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Telles sont les perspectives d'avenir pour chaque individu et aussi pour Israël tout entier.

Au cas où Israël ne ferait pas pénitence, il alléguerait en vain qu'il a vu le Fils de l'homme traverser ses places et se mêler à ses enfants. Ni la chair ni le sang ne fondent un droit au salut, mais la conversion du cœur. C'est pourquoi, tandis que des compatriotes de Jésus seront exclus du festin céleste pour leur impénitence, on verra siéger à l'intérieur du palais, avec les patriarches et les prophètes, des invités qui ne seront pas des Israélites selon la chair, mais des païens convertis (MT. 8, 10-13). Et ils viendront de l'Orient et de l'Occident, du Nord et du Midi, et ils se mettront à table dans le royaume de Dieu. Ainsi s'opérera une sorte de renversement des rôles : Israël précédait le monde de la gentilité dans la connaissance et le service de Dieu, puisque le salut vient des Juifs (Jn. 4, 22). Maintenant il va suivre. Ainsi arrivera-t-il que des derniers seront les premiers et que des premiers seront les derniers. La parole ne s'applique pas à tous les individus, comme si toux ceux qui furent les premiers par l'appel de Dieu, devaient occuper le dernier rang dans le royaume céleste ou rester à la porte du festin. Patriarches et prophètes protestaient contre cette interprétation : premiers par la vocation, ils restent à la place d'honneur pour la récompense. Jésus compare l'ensemble des Juifs, depuis sa venue, à l'ensemble de la Gentilité. A considérer les deux groupes, il annonce qu'il y aura des Gentils sauvés avant des Juifs, et même, comme l'entendra plus tard saint Paul, que l'ensemble de la gentilité précédera dans le royaume de Dieu l'ensemble du peuple d'Israël. Par ces paroles prophétiques, dont le livre des Actes montrera dans l'Église naissante les premières réalisations (Act., XIII, 46-48), Jésus donnait à son interlocuteur et par lui aux Pharisiens un grave avertissement. « Parce que vous êtes Israélites, vous vous croyez assurés d'être introduits au festin du ciel. Prenez garde à ne pas mériter d'entendre du Maître du palais, devenu votre juge, le redoutable Nescio vos l »

Homélie de D. Bruno Attuyt, curé :

« Jésus est la porte pour le Royaume de Dieu»

« Seigneur, n’y aura-t-il que peu de gens à être sauvé ? ». La question du nombre des sauvés, et plus largement, le discours élitiste qu’elle sous-entend, habite de façon récurrente l’interrogation religieuse de l’humanité. Tous les mouvements sectaires et fondamentalistes en ont fait leur protocole de rédemption. Mettez en pratique les recettes qu’elles proposent et vous serez assurés de faire partie des sauvés. Il est facile de constater qu’une telle conception enracine l’homme dans un l’orgueil et un égocentrisme qui le fait, dans la contradiction ou l’adversité, réagir soit par la violence soit par «Les pleurs et les grincements de dents ».

Le Christ n’entre pas dans cette dialectique, au contraire il souligne comment celui qui se revendiquerait d’un passe-droit quelconque à son égard n’a pas choisi la voie du bien car il se croit plus digne que les autres par la supposée proximité au Christ qu’il revendique. Jésus renvoie au sens de la vie dont la finalité est la communion et la convivialité dans le royaume de Dieu. Vivre c’est aimer, aimer c’est donner. Sa vie en est la source, le témoignage et la réalisation. Celui qui s’y engage en expérimente la dure réalité, les choix et les renoncements que cela implique.On comprend alors pourquoi le Christ utilise la métaphore de la porte étroite.

Une porte marque un seuil, un lieu de passage entre deux endroits. Frapper à une porte, c’est demander à être accueilli dans la maison d’un autre plus qu’à faire valoir des droits d’entrée. Ouvrir à celui qui frappe à la porte, c’est accueillir celui qui vient à notre rencontre ou que l’on a invité. « Passer par la porte », c’est faire de sa vie une vie pour l’autre. C’est ainsi que le Christ s’identifiera à la porte : « Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra aller et venir, et il trouvera un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire. Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu’ils l’aient en abondance» (Jean 10,9-10).

Le Christ va plus loin, dans son propre passage, sa Pâque, il opère un retournement de valeur. Si Dieu est comparable à un maître de maison qui peut rejeter et fermer la porte, Jésus, par sa mort sur la croix, est le dernier des rejetés qui devient par sa résurrection le premier des vivants. À tous ceux qui choisissent ou ont choisi le chemin de la vie, du don de soi et de l’accueil de l’autre pour aller jusqu’à Lui, il assure une place dans le Royaume de Dieu.

«J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les esprits ni les puissances, ni le présent ni l’avenir, ni les astres, ni les cieux, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus Christ notre Seigneur» (Romains 8, 38-39).

« Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ? Et le Roi leur répondra : Amen, je vous le dis: chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Matthieu 25,39-40).

(1) "L'enfer existe éternellement pour tous ceux qui ferment leur cœur à l'amour du Père", évocation du pape Benoît XVI. Le pape rappela que malheureusement, "dès ses origines l'humanité, séduite par les mensonges du Malin, s'est fermée à l'amour de Dieu, dans l'illusion d'une autosuffisance impossible (cfr Gn 3.1-7)" : Benoît XVI

(2) TOUT LE MONDE SERA-T-IL SAUVE ? Extraits du livre de Jean-Paul II : « Entrez dans l’Espérance » : Pour lire toute le texte : (L'actualité vivante de l'Église catholique - Jean-Paul II). 

Homélie pour le vingt-et-unième Dimanche dans l'Année - Année C - (Lc. 13, 22-30) : Seigneur, n'y aura-t-il qu'un petit nombre d'hommes qui soient sauvés

Archives
Dans un passage du De Trinitate (St Augustin), nous pouvons lire dans le dernier passage, certains éléments de manière, disons, plus émouvante. Louez, enfants, le Seigneur».

« Frères, vous le savez et vous avez plusieurs fois entendu dans l’Évangile le Seigneur dire:    “Laissez venir à moi les petits enfants car le royaume des cieux leur appartient”; et encore: “Si l’on ne reçoit pas le royaume de Dieu comme un enfant, on n’y entrera pas”.  C’est pourquoi, mes très chers frères, quand vous entendez chanter dans les psaumes: “Louez, enfants, le Seigneur”,  ne pensez pas [Augustin parlait ici surtout à des personnes adultes] que cette exhortation ne vous concerne pas vu que vous êtes sortis de l’enfance du corps et que vous vous trouvez dans la fleur de la jeunesse ou dans l’âge vénérable de la vieillesse; en effet, l’Apôtre vous dit à tous: “Vous ne devez pas devenir des enfants dans votre esprit, mais soyez petits quant au mal, pour être parfaits dans l’esprit”. Mais y a-t-il un mal plus grand que la superbe ?  [Ici, c’est très beau] En effet, la superbe, présumant une grandeur vide, ne permet pas que l’homme avance sur la voie droite  et entre par la porte étroite». La voie étroite dont parle Jésus (Mt 7, 13-14) n’est pas difficile parce qu’elle est étroite, comme nous avons tendance à le penser sans nous en apercevoir. Elle est étroite parce qu’elle est petite, et ainsi seuls les enfants peuvent y marcher. C’est là quelque chose de merveilleux. Et ainsi la porte étroite n’est pas étroite parce qu’elle est difficile mais elle est étroite parce qu’elle est petite. Et quand un homme est superbe, il se grandit, et ainsi il ne peut passer par la petite porte.

La superbe rend grand et ne permet donc pas de marcher sur la route étroite et ne laisse pas entrer par la porte étroite, « l’enfant, au contraire, entre facilement par des passages étroits et, pour cette raison, personne, s’il n’est enfant [s’il n’est petit] n’entre dans le royaume des cieux». La porte du royaume des cieux et la route du royaume des cieux sont étroites. Il faut donc être des enfants, des petits, pour y entrer. Si l’on est enfant, petit, on entre partout. Ce puer facile intrat est quelque chose d’extraordinaire. La route étroite et la porte étroite sont faciles si l’on est enfant. Les enfants passent partout. Cette lecture d’Augustin est merveilleuse.

Sources: E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 25.08.2007 - BENOÎT XVI - Méditations

 

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