Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

L'enfer existe éternellement expose Benoît XVI

 

ROME, le 30 Mars 2007 - (E.S.M.) - Le pape Benoît XVI, depuis un bon mois, nous parle fréquemment du sacrement de la confession et de la Miséricorde Divine. Nous avons trouvé, en rapport avec les exhortation du Saint-Père, une page étonnante du Père M.D. Moliné, elle mérite d'être lue.

Le désir a été identifié aux tentations de la chair et au péché, la sexualité renvoyée au mal, à la damnation de la concupiscence et a été perdu ce qui est proprement divin dans le Désir.        Pour agrandir l'image: c'est ici

"L'enfer existe éternellement pour tous ceux qui ferment leur cœur à l'amour du Père", a exposé le pape Benoît XVI.

Hier soir lors d'une cérémonie en présence de plusieurs milliers de jeunes, le pape Benoît XVI a une fois encore invité à  nous tenir ferme contre les ruses du diable. Le pape rappela que malheureusement, "dès ses origines l'humanité, séduite par les mensonges du Malin, s'est fermée à l'amour de Dieu, dans l'illusion d'une autosuffisance impossible (cfr Gn 3.1-7)" (ibid.). Il nous a donné une référence, Lumen Gentium  (48) et nous sommes allés consulter ce texte de Vatican II.

Voici un court extrait du chapitre 48 cité par Benoît XVI et qui est probablement une invitation à approfondir le magistère de l'Eglise:  (...) "C'est la même charité qui nous presse de vivre plus intensément pour lui, qui est mort et ressuscité pour nous (cf. II Cor. 5, 15). Aussi nous efforçons-nous de plaire au Seigneur (cf. II Cor. 5, 9) et revêtons-nous des armes de Dieu afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable et, au jour mauvais, résister (cf. Eph. 6, 11-13). Mais comme nous ne connaissons ni le jour ni l'heure, il nous faut, selon l'avertissement du Seigneur, veiller assidûment afin qu'au terme de notre unique vie terrestre (cf. Hébr. 9, 27), nous méritions d'avoir avec lui accès au festin nuptial et d'être comptés parmi les bienheureux (cf. Mt. 25, 31-46), plutôt que d'être jetés, sur son ordre, dans le feu éternel (cf. Mt. 25, 41), comme il arriva aux serviteurs mauvais et paresseux (cf. Mt. 25, 26), dans les ténèbres extérieures où "il y aura des pleurs et des grincements de dents" (Mt. 22, 13 et 25, 30). (Lumen Gentium 48)

Le pape Benoît XVI lors de la Messe du Ve Dimanche de Carême, Dimanche dernier, commentant la parabole de l'enfant prodigue soulignait: "Jésus est venu nous dire qu'il nous veut tous au paradis et que l'enfer, dont on parle si peu de nos jours, existe éternellement pour tous ceux qui ferment leur cœur à l'amour du Père". (Suivre l'Évangile, dit Benoît XVI, sans hésitations ni compromis)

Le pape Benoît XVI, depuis un bon mois, nous parle fréquemment du sacrement de la confession et inévitablement de la Miséricorde Divine. Nous avons trouvé, en rapport avec les exhortations du Saint-Père, une page insolite du Père M.D. Moliné, elle mérite d'être lue:

LE JEU DE LA MISÉRICORDE

Je voudrais terminer ces développements sur la lutte entre la vie divine et le péché par une seule remarque, sur laquelle je ne saurais trop insister: notre sort est décidé par le jeu entre la Miséricorde et la confiance. Il n'y a pas d'autre problème, difficulté, erreur dans notre vie. Je dis: absolument pas d'autre.

Une preuve très simple: c'est ce qui se passe à l'heure de la mort. A ce moment-là rien d'autre à faire que de jeter sa confiance dans la Miséricorde. Si c'est le seul acte que nous devions poser au moment de la mort, c'est le seul qui nous soit demandé pour toute la vie. Nous n'avons rien à faire ici­bas que commencer à vivre de la vie éternelle. La mort étant la porte de la vie éternelle, nous n'avons rien d'autre à faire que d'apprendre à mourir dans l'amour de Dieu. Cet apprentissage est la mort du vieil homme dont nous avons parlé, et il ne réclame en fin de compte que la confiance: celle qui est toujours requise pour mourir, spirituellement ou physiquement.

S'exercer à l'amour, s'exercer à mourir ou s'exercer à la confiance, c'est donc la même chose. Il ne faudrait pas que les difficultés de la vie nous masquent la simplicité - et en même temps la profonde difficulté - de ce mouvement. Profonde difficulté, non pas en soi (avoir confiance est aussi facile que de respirer), mais à cause de nous qui n'y sommes pas habitués.

Nous ne soupçonnons pas à quel point nous n'y sommes pas habitués, à quel point nous en sommes loin. Je voudrais dénoncer le manque de confiance qui est en nous, avec le danger très réel qu'il nous fait courir, et lui seul.

«C'est la confiance, disait Thérèse de Lisieux, et rien que la confiance, qui doit nous mener à l'Amour...» Cela paraît consolant, et c'est très redoutable, car nous essayons d'aller à Dieu par la confiance et par autre chose - en cherchant quelques appuis, quelques signes, quelques garanties. Or le propre de la confiance, c'est de ne pas chercher autre chose, de ne s'appuyer que sur l'Amour et la Miséricorde. Si on cherche Dieu par la confiance et par autre chose, en vérité on cesse d'avoir confiance... et on perd tout. Vous voyez que c'est grave - tellement grave qu'il faut avoir le courage de voir les choses en face jusqu'au bout... le courage d'avoir peur.

Si nous n'acceptons pas d'avouer qu'en un sens notre salut éternel n'est pas assuré, c'est que nous refusons d'avoir confiance. S'il est devenu presque impossible de parler de l'enfer aux chrétiens, ce n'est pas parce qu'ils ont peur, mais parce qu'il ne veulent pas avoir peur. Ils ne peuvent plus supporter ce dogme parce qu'ils n'ont pas confiance: alors, s'ils croyaient à l'enfer, n'ayant pas confiance, ils seraient perdus.

Ce que j'appelle le courage d'avoir peur, c'est tout simplement le courage de croire à l'enfer. Et je dis que le refus de ce courage est un refus d'avoir confiance, donc un très grand danger d'y aller... en un sens le seul: s'il y a un point où la génération actuelle est en danger, c'est celui-là. Il arrive certes que de braves gens refusent de croire à l'enfer parce qu'ils ont bon cœur et se sentent prêts à sauver tout le monde. Comme nous le verrons plus loin, ce n'est pas grave si on garde conscience du danger, et si on ne remplace pas la confiance théologale par l'optimisme.

Ouvrez l'Évangile: il y est question de l'enfer une soixantaine de fois - vingt fois explicitement, quarante fois indirectement mais nettement (la géhenne - le feu éternel - les malédictions jointes aux béatitudes - le mauvais riche - la porte étroite - le jugement dernier, etc.). C'est indiscutable. (A moins de «démythologiser». Mais si les rites de cette opération sont souvent obscurs, le but en est clair et cette Variation essaie justement de le définir). Si nous écoutons le Christ comme Il veut être entendu, c'est-­à-dire comme des enfants, nous ne trouverons dans ses paroles aucune garantie sur le grand nombre des élus.

L'Évangile suggère si bien le contraire que, pendant dix-huit siècles, la plupart des Pères et des théologiens (grecs et latins) ont enseigné couramment la doctrine du petit nombre des élus et ceux qui enseignaient cela étaient parfois des saints brûlants de charité. Depuis le XIXe siècle, l'enseignement bouge à ce sujet dans l'Eglise latine, à une telle vitesse que l'enfer apparaît aujourd'hui comme une invention du Moyen Age dont il n'y aurait pas trace dans l'Évangile bien interprété. Je comprends qu'on hésite devant le dogme de l'enfer, mais lire l'Évangile sans jamais s'y heurter, c'est un tour de force dont j'admire la virtuosité sans être capable de m'y risquer.

Je crois volontiers au grand nombre des élus. Je veux partager cet espoir, jusqu'à demander à Dieu de sauver ceux qui s'engagent sur le chemin de la perdition. Mais cet espoir n'a de sens qu'à condition de reconnaître:

1. Que l'immense majorité des hommes s'engage apparemment dans le chemin de la perdition;
2. Que seule une miséricorde gratuite peut sauver au dernier moment la masse impressionnante de ceux qui jusqu'au bout semblent vivre en détournant leurs yeux de la porte étroite.

Et ceci nous ramène au point essentiel: il ne faut pas appuyer notre espérance sur l'éventualité du grand nombre des élus, ce qui revient en fait à remplacer la vivacité de l'espérance par le sommeil d'un optimisme confortable. Si presque tous sont sauvés, si l'on s'en fait une certitude, on se dit: Il y a peu de chances que j'aille en enfer. Ce n'est pas de la confiance, c'est du calcul!

Il est donc essentiel de fonder notre confiance sur l'absence même de toute garantie au sujet du nombre des élus ou des réprouvés. Dieu ne nous rassurera pas du tout à ce sujet, il faut prendre au sérieux les menaces des prophètes et des saints - en espérant et en suppliant afin que le grand nombre soit sauvé («Que deviendront les pécheurs ?» clamait s. Dominique des nuits entières).

Le Courage d'avoir peur Éd. du Cerf, Coll. Foi vivante, 1994, p. 181-184


Repères:
Benoît XVI commentant, lors d'une catéchèse, l’hymne de l’Épître aux Philipiens, qu'il a à nouveau développé hier au cours de son homélie (Hymne au Christ dans la lettre aux Philipiens, oui la Croix révèle la plénitude de l'amour de Dieu pour nous) : Benoît XVI

TOUT LE MONDE SERA-T-IL SAUVE ?
Extraits du livre de Jean-Paul II : « Entrez dans l’Espérance »

(...) "Sauver veut dire délivrer du mal absolu. Le mal n'est pas simplement le déclin progressif de l'homme au fur et à mesure que le temps s'écoule et avec l'écroulement final dans l'abîme de la mort. Car le mal plus radical encore, c'est le rejet de l'homme par Dieu, c'est-à-dire la damnation éternelle, conséquence du rejet de Dieu par l'homme".
(...) "La damnation est l'envers du salut, assure Jean-Paul II. Mais damnation et salut sont liés au fait que l'homme est appelé à la vie éternelle. L'une et l'autre présupposent l'immortalité de l'être humain. La mort temporelle ne peut pas faire que l'homme ne soit plus destiné à la vie éternelle".
(...) "À la suite de ce jugement , les justes sont appelés à la vie éternelle. Mais les réprouvés sont renvoyés à la damnation éternelle, la séparation définitive avec Dieu, la rupture de la communion avec le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Ce n'est pas alors tant Dieu qui rejette l'homme, que l'homme qui rejette Dieu".
(...)  "La possibilité de la damnation éternelle est affirmée dans l'Évangile sans qu'aucune ambiguïté soit permise. Mais dans quelle mesure cela s'accomplit-il réellement dans l'au-delà ? C'est finalement un grand mystère. Il n'autorise cependant pas à oublier que Dieu «veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance".
La question a été posée par le journaliste Vittorio Messori à la page 117 - Pour lire toute la réponse: (L'actualité vivante de l'Eglise catholique - Jean-Paul II).

Sources:  www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 30.03.2007 - BENOÎT XVI - Méditations

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante