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Le grand et saint message du Christ Miséricordieux
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Le 24 décembre 2023 -
E.S.M.
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Le culte de la Miséricorde de Dieu : tel est le Message que
sœur Faustine devait répandre et pour lequel elle avait été choisie
par Dieu Lui-même. Cette mission a été approuvée par ses Directeurs
spirituels : M. l'abbé Sopocko et le R.P. Andrasz, et qui avait pour but la dévotion à la
Miséricorde Divine.
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INTRODUCTION
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CHAPITRE I - UNE VIE COMME LA NOTRE
-
CHAPITRE
II - ELLE A SU AIMER
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CHAPITRE III - LES PROFONDEURS DE L'AME
-
CHAPITRE IV - VICTIME DE L'AMOUR ETERNEL
CHAPITRE V - LE GRAND ET SAINT MESSAGE
Le culte de la Miséricorde de Dieu : tel est le Message
que sœur Faustine devait répandre et pour lequel elle avait été choisie par
Dieu Lui-même. Mission approuvée par ses Directeurs spirituels : M. l'abbé Sopocko et le R.P. Andrasz, jésuite (prêtre très docte et pieux), et
qui avait pour but la dévotion à la Miséricorde Divine. Elle comporte trois
points principaux :
1° L'image du Christ miséricordieux,
2° La fête de la Miséricorde divine
3° La fondation de l'Ordre de la Miséricorde de Dieu
Cette mission fut confiée à l'humble religieuse par Notre Seigneur
Jésus-Christ, qui lui donna les instructions nécessaires et les moyens de la
remplir; ceci au cours de nombreuses révélations qui, avec le temps, furent
plus fréquentes, dans la mesure de son union avec Dieu.
La première révélation qui concerne l'Image du Christ miséricordieux eut
lieu à Plock, le 22 février 1931 : « Le soir, étant dans ma cellule,
note Sœur Faustine, je vis Jésus vêtu de blanc, une main levée pour bénir,
l'autre reposant sur sa poitrine. Sa tunique entr'ouverte laissait échapper
deux rayons, l'un blanc, l'autre rouge. Je considérais en silence
Notre-Seigneur, mon âme était saisie de crainte, mais aussi d'une grande
joie. Jésus me dit : « Peins cette image d'après le modèle, avec
l'invocation : Jésus j'ai confiance en Vous. Je désire que cette image soit
vénérée d'abord dans votre chapelle et ensuite dans le monde entier. Je
promets que l'âme qui vénérera cette image ne périra pas. Je lui promets
également la victoire sur ses ennemis, particulièrement à l'heure de la
mort. Je la défendrai Moi-même comme ma gloire. Les flammes de ma
miséricorde me dévorent. Je veux les répandre sur toutes les âmes. Le manque
de confiance me déchire les entrailles. Ce qui me blesse le plus, c'est le
manque de confiance des âmes privilégiées qui doutent, malgré les preuves,
de mon amour pour elles : même ma mort ne suffirait pas pour les convaincre.
»
« Les rayons émanant de mon Cœur sont le symbole de ma
Miséricorde, ils représentent l'effusion du Sang précieux et de l'Eau au
jour de mon Sacrifice du Calvaire. » — « Ecris ceci, dit une autre fois
Notre Seigneur : avant de venir comme juste Juge, Je viens d'abord comme le
Roi de Miséricorde. Avant la venue du Jour de la Justice, il y aura
un signe au ciel et sur la terre. Alors, apparaîtra du ciel le signe de la
Croix ; de chacune des Plaies de mes Mains et de mes Pieds sortiront des
lumières qui éclaireront la terre pour un moment. Ce sera peu de temps avant
le dernier jour. »
A Vilnius, étant en prière, Sœur Faustine entendit : « Ces deux rayons sortant
de mon Cœur sont le symbole du Sang et de l'Eau qui jaillirent au jour de
mon Sacrifice de la Croix. Le blanc signifie l'eau qui purifie les âmes, le
rouge représente le Sang qui donne la vie aux âmes.
« Ces deux rayons sortirent des entrailles de ma Miséricorde, lorsque mon
Cœur fut ouvert par la
lance. Ils couvrent les âmes que mon Père courroucé
veut châtier. Heureuses les âmes qui seront couvertes de cette ombre, la
main de la justice divine ne les atteindra pas.
« L'humanité ne sera tranquille et en paix que lorsqu'elle se tournera avec
confiance vers ma Miséricorde, car la miséricorde est le plus grand attribut
de Dieu. Toutes les œuvres de mes Mains sont couronnées par ma miséricorde.
« De cette image, mon regard est le même que sur la Croix. Je donne aux
humains un vase avec lequel ils pourront aller puiser des grâces à la source
de la Miséricorde : ce vase, c'est l'image, avec cette inscription : Jésus,
j'ai confiance en Vous. Cette image doit rappeler sans cesse à la pauvre
humanité l'infinie Miséricorde de Dieu. »
Sœur Faustine vit les rayons plusieurs fois. Tantôt ils jaillissaient de la
Sainte Hostie, tantôt du Côté de Jésus agonisant sur la croix ; tantôt c'est
du Cœur sacré du Sauveur que découlaient les rayons.
Le premier tableau fut exécuté à Vilnius (mars-juin 1934). La Sœur demanda à son Directeur, l'Abbé Sopocko, que
ce tableau fût exposé à la chapelle, ainsi que Notre-Seigneur lui en avait
exprimé le désir. L'Abbé ne prit pas d'abord la chose en considération ;
craignant une illusion, il voulut se renseigner auprès de la Supérieure et
des autres religieuses et exigea un examen médical. Ayant obtenu une opinion
favorable, il attendit encore un certain temps, priant, réfléchissant,
demandant conseil à plusieurs ecclésiastiques éclairés, sans révéler le nom
de sa dirigée. Enfin, poussé par la curiosité, plus que par la véracité des
visions de Sœur Faustine, M. l'Abbé Sopocko pria un peintre, Monsieur
Eugène Kazimierowski, de reproduire l'image.
La Supérieure autorisa
la Sœur à aller deux fois par semaine chez
l'artiste, afin de lui donner les explications nécessaires pour l'exécution
du tableau. Celui-ci fut exécuté en l'espace de quatre mois de travail, et
toutefois, Sœur Faustine se plaignit avec larmes de ce que Notre Seigneur
n'était pas aussi beau que lors de sa vision : « Seigneur, qui serait
capable de Te peindre aussi beau que Tu es en vérité ? » Elle comprit alors :
« Ce n'est pas dans la beauté des couleurs, ni dans l'adresse du pinceau,
que réside la grandeur de ce tableau, mais dans ma grâce. »
II est facile de comprendre quelles difficultés rencontra l'exécution d'un
pareil tableau : dans la vision, les rayons allaient droit devant le Christ,
et non pas en bas comme sur la peinture : la surface couverte par ces rayons
était plus étendue. L'impossibilité de reproduire ce qu'elle avait vu était
la cause du chagrin de Sœur Faustine, constatant la pauvreté des moyens
humains en comparaison de l'éclat ravissant entrevu lors de sa vision.
Cette image fut bientôt connue dans le pays, puis franchit les frontières :
le premier point du Message se réalisait.
Le second point point touchait l'institution de la fête de la Miséricorde de
Dieu. Monsieur l'Abbé Sopocko consulta les Actes des Pères de l'Église et
les Écrits de Théologiens et se convainquit de la nécessité de cette
institution; il commença par écrire des articles sur ce sujet qui furent
publiés dans la presse religieuse. En juin 1936, parut à Vilnius une première
brochure intitulée : « La Miséricorde de Dieu », avec l'image sur la
couverture. Plusieurs éditions parurent dans la suite.
Sœur Faustine exprime ainsi la recommandation du Sauveur : «
Ma fille,
annonce au monde entier mon infinie Miséricorde. Je désire que la fête de ma
Miséricorde soit un refuge pour toutes les âmes, mais
surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour, les entrailles de ma
Miséricorde seront ouvertes pour tous. Ceux qui se confesseront et
communieront en ce jour, recevront le pardon de leurs péchés et la rémission
des peines dues pour l'expiation. »
« Que personne n'hésite à s'approcher de Moi, même ceux dont les péchés sont
nombreux et graves. Je déverse un océan de grâces sur les âmes qui
s'approchent de la source de ma Miséricorde. Ma Miséricorde est si grande
que, pendant l'éternité même, aucune intelligence angélique ni humaine ne
pourra en scruter la profondeur. La fête de ma Miséricorde découle du plus
profond de Moi-même. Je désire qu'elle soit fixée au premier dimanche après
Pâques. »
« L'humanité ne trouvera la paix que lorsqu'elle se rapprochera de cette
Source. »
Le but de la fête est d'honorer le plus grand attribut de Dieu et
d'encourager l'humanité à profiter de son effusion sur cette pauvre terre.
Les prêtres devront en ce jour prêcher l'infinie
Miséricorde de Dieu, sans laquelle il n'y a pas de salut. Jésus promet une
grande efficacité aux paroles des prêtres et des moyens puissants pour convertir les pécheurs
endurcis : cette fête sera la consolation du monde entier.
D'une manière surnaturelle, Sœur Faustine fut témoin (en esprit) de la
célébration de cette fête avant que celle-ci fût véritablement. Elle écrit,
le 23 mars 1937 : « Je fus subitement submergée par la présence de Dieu et
je me vis dans notre chapelle, où la fête de l'Église entière ainsi que les
cérémonies de Rome étaient réunies et j'y assistais simultanément. J'écris
comme je vis : Je vis donc Notre Seigneur exposé dans notre chapelle qui
était ornée de ses plus beaux décors et archipleine. Tout le monde prit
part à la cérémonie et beaucoup de personnes furent exaucées. Cette même
cérémonie eut lieu à Rome dans un splendide sanctuaire, où le Saint-Père
était présent, avec un innombrable clergé. Je vis soudain Saint Pierre entre
l'autel et le Saint-Père. Que lui dit-il ? Je ne l'ai pas entendu, mais j'ai
remarqué que le Saint-Père avait compris. »
(NDLR - Dimanche 30 avril 2000 : institution de la Fête de la Miséricorde
C’est le jour où sœur Faustine a été
canonisée par Jean-Paul II. En même temps, le pape décide que,
dorénavant, dans toute l’Église, ce dimanche prendra le nom de « Dimanche de
la Miséricorde divine ». )
Le troisième but du Message de Sœur Faustine est la fondation d'une
Communauté sous le vocable de la Miséricorde de Dieu. Depuis un certain
temps, Sœur Faustine avait différentes inspirations à ce sujet, mais elle
n'en parlait pas à son Directeur de conscience ; c'est seulement lorsque
celui-ci aborda la question qu'elle s'en ouvrit à lui.
« Dieu veut, écrit-elle, que cette Communauté annonce au monde l'effusion de
la Miséricorde divine et implore pour l'humanité cette Miséricorde.
J'entendis dans mon âme : « Ton but et celui de tes compagnes est de
s'unir à Moi par une grande charité. Réconcilier la terre avec le ciel,
adoucir le juste courroux de Dieu et implorer miséricorde pour le monde. Je
te confie deux perles précieuses à mon Cœur : ce sont les âmes des Prêtres
et des Religieuses. C'est pour elles que tu dois prier spécialement. Par
votre abnégation, vos prières, vos jeûnes et mortifications, unis aux
labeurs et souffrances, vous obtiendrez grâce auprès du Père céleste. »
Cette Communauté, écrit plus loin Sœur Faustine, doit être cloîtrée dans le
genre des Carmélites.
« Elle doit exercer son influence sur la société par la
prière, la pénitence, les œuvres de charité exécutées par les Sœur
converses. Ces œuvres s'adresseront particulièrement aux enfants abandonnés
et délaissés. Le dernier but de cette Communauté est de préparer le monde à
l'avènement de Dieu, par la prière et la pénitence. Elle doit avoir des
membres agrégés parmi
les laïcs et ceux-ci doivent s'occuper à des œuvres de charité. »
Sœur Faustine était sûre de la fondation de cette Communauté. Elle se
préparait à en faire partie, mais Dieu ne le voulait pas. Il voulait
simplement qu'elle en donnât l'idée, exposant les obligations du nouvel
Ordre, dont elle serait la Fondatrice en esprit. Soumise, la Sœur renonça à
son premier projet : celui de quitter sa Congrégation pour entrer dans la
nouvelle, bien qu'ayant déjà la permission de sa Supérieure générale et
celle du R. P. Andrasz. La seule condition posée était que Monsieur l'Abbé
Sopocko fût du même avis et donnât son approbation également. Mais celui-ci
déclara qu'il ne la donnerait que si les Supérieurs, ci-dessus nommés,
ordonnent expressément à Sœur Faustine de quitter sa Congrégation. Or, cet
ordre formel, Sœur Faustine ne le reçut jamais; la Communauté ne voulait pas
se séparer d'une si vertueuse religieuse.
En 1938, vers mi-septembre, alors que la religieuse était hospitalisée à
Pradnik, Monsieur l'Abbé Sopocko vint à Cracovie pour prendre part à un
Congrès de théologiens ; il vit Sœur Faustine qui avait reçu les derniers
Sacrements et, en causant, lui dit un peu cruellement : « Alors, ma Sœur,
vous allez mourir et votre nouvel Ordre n'existe pas encore ! Qui sait ? Tout
le reste n'est peut-être qu'une grande illusion ? Demandez une réponse à
Jésus.» Sœur Faustine promit d'en parler avec Notre Seigneur. Le lendemain,
durant la Messe dite à l'intention de la malade, le prêtre eut une
inspiration : Jésus exigeait que Sœur Faustine peignit l'image du Christ
miséricordieux... mais la religieuse ne sait pas peindre, et cependant
l'image existait... elle ne saurait fonder ce nouvel Ordre, et pourtant cet
Ordre sera fondé.
Elle a donné des directives et presse de les mettre à exécution, motivant la
nécessité des temps présents.
« Etant revenu vers la malade, raconte l'Abbé Sopocko, je lui demandais
avec un peu de malice : « Alors, Sœur Faustine, avez-vous une réponse ?
» —
« Mais non, mon Père, mais vous, vous l'avez », répondit-elle. »
La douce Victime vit en songe le premier couvent en 1937, au mois de juin.
Elle vit également son confesseur, dans une petite chapelle de bois,
recevant les vœux des six premières candidates, au milieu de la nuit. Ce
qu'elle prédit ainsi se réalisa à Vilnius en 1944, le 10 novembre, dans la
chapelle en ruines des Carmélites. Trois ans plus tard, étant à Myslibosz,
Maison-Mère de la Congrégation, Monsieur l'Abbé Sopocko fut frappé de la
ressemblance de la réalité avec ce qu'elle avait prédit
A SUIVRE :
CHAPITRE VI - UNE MISSION A CONTINUER
Si vous souhaitez répandre la dévotion au
Christ Miséricordieux, nous mettons gracieusement à votre
disposition des images avec des prières, soit sous forme de
triptyque :
cliquez ici soit l'image traditionnelle (pdf)
cliquez ici comprenant le chapelet à la Miséricorde divine et
des prières.
Seuls
les frais de port seront à votre charge. Pour une lettre de 20
gr soit 7 images ou 2 triptyques en courrier vert, la poste applique
à partir du 1er janvier 2024 le tarif de 1,29 €. Pour 35
images soit 100 gr, de 21 à 100 gr :
2,58 € ; Pour une quantité plus importante par exemple 90
images soit 250 gr (de 101 gr à 250 gr) : 4,30 €, 180 images
soit 500 gr : 6,30 €; etc. (tarif
la poste janvier 2024)
Pour commander des images, merci de nous adresser un mail à
p.francart@orange.fr
et nous vous enverrons par retour le lien vers paypal pour vous
acquitter des frais d'envoi.
Si vous désirez nous écrire par courrier poste : 18, rue du Général de Gaulle - 65700 Maubourguet
►
Promesses du Christ à ceux qui répandent la Dévotion aux Christ
Miséricordieux |
Il est bon de rappeler que le Christ a promis
(P.J.
1074-1075) que
les âmes qui propagent la vénération de ma miséricorde, je
les protège durant toute leur vie, comme une tendre mère son
nourrisson, et à l’heure de la mort, je ne serai pas pour elles un
Juge, mais le Sauveur miséricordieux. En cette dernière heure, l’âme
n’a plus rien pour sa défense si ce n’est ma miséricorde ; heureuse
l’âme qui, sa vie durant, se plongeait dans la source de la
miséricorde, car la justice ne l’atteindra pas.
►
Petit Journal de Sœur Faustine en intégral
►
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Sources :Texte original des écrits de sœur Faustine-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 24.12.2023
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