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19 Avril 2005
 
 

La sainteté, c'est l'amour pour Dieu et la pratique de la charité envers le prochain

Le 21 décembre  2023 - E.S.M. -  En toutes circonstances, sa charité fraternelle, se manifesta parfois à un degré héroïque : « La sainteté, c'est l'amour pour Dieu et les efforts dans la pratique de la charité envers le prochain », écrivait cette âme généreuse.

Sœur Faustine  - Pour agrandir l'image ► Cliquer  

 

Pages précédentes :
                           - INTRODUCTION
                           - CHAPITRE Ier - UNE VIE COMME LA NOTRE
 

CHAPITRE II - ELLE A SU AIMER

    Nous avons vu que Sœur Faustine entra au couvent de la Compagnie de Marie Mère de la Miséricorde, comme par hasard, et après avoir frappé à la porte de plusieurs Communautés, où on ne la reçut pas. Mais, le 1er août 1925, lorsqu'elle s'adressa chez les Sœurs de Marie Mère de la Miséricorde, et qu'elle y fut reçue, elle ne se sentit, pas de joie et ne cessa depuis lors, d'en remercier le Bon Dieu.
    Cependant, après trois semaines de séjour dans la maison des Sœurs, elle constata, que les travaux laissaient peu de temps pour les exercices de piété ; en outre plusieurs choses ne lui plaisaient pas. Aussi l'idée lui vint de quitter la Communauté pour entrer dans une Congrégation contemplative. Tourmentée à cette pensée, Sœur Faustine résolut de tout dire à la Mère Supérieure ; mais, ne pouvant lui parler, elle s'adressa à Nôtre-Seigneur, Le suppliant d'éclairer les ténèbres dans lesquelles elle se débattait. Le trouble augmenta tellement qu'il lui inspira la résolution de quitter la maison, sans même prévenir la Supérieure. Les religieuses dormaient, le silence et la nuit régnaient dans la Communauté lorsque Sœur Faustine, inquiète et troublée, entra dans sa cellule. Tourmentée, désorientée, elle se jeta à terre et commença. à prier ardemment Dieu de lui faire connaître sa volonté.
    Au bout d'un instant, au milieu d'une grande clarté, sur les rideaux de son lit, la Sœur vit la Sainte Face de Jésus, vivante et pleine de douleurs, couverte de plaies et de larmes qui tombaient sur le couvre-lit. « O mon Jésus, s'écria Sœur Faustine, qui est-ce qui T'a fait tant de peine et causé tant de douleurs ? » — « C'est toi, répondit Jésus, si tu quittes ta Congrégation. Je t'ai appelée ici et non ailleurs, et c'est ici que j'ai préparé pour toi de grandes grâces. »
   
Alors l'humble religieuse demanda pardon à Jésus et changea immédiatement de résolution. Le lendemain, en allant se confesser, elle avoua au confesseur ce qui s'était passé la veille. Le prêtre lui répondit que la volonté du Bon Dieu était qu'elle restât dans la Congrégation où elle avait été reçue.
   
Toute sa vie durant, Sœur Faustine suivit ce conseil et ne cessa de remercier le Seigneur de la grâce de sa vocation. La vie de communauté établit entre les membres qui en font partie un contact perpétuel et des rapports ininterrompus. Chaque jour on regarde les mêmes visages, on rencontre les mêmes difficultés : ce qui constitue une véritable école de formation pour les caractères. Un grand respect envers les Supérieures, une abnégation pleine d'amour et de dévouement envers les religieuses : cela exige parfois des efforts héroïques, impossibles à fournir sans un très grand amour de Dieu. Sœur Faustine le reconnaît dans son journal : « O Seigneur, c'est un mystère que nous comprendrons seulement dans l'éternité. » Les Supérieures et l'entourage de Sœur Faustine reconnurent en elle cette compréhension de la théorie et de la pratique de la vie en Communauté. Un jour, pendant la récréation, étant encore au noviciat, Sœur Faustine s'émerveilla à la vue des petits poissons qui sautillaient dans l'eau, ce qui modifiait l'aspect de la surface; elle s'écria : « Dieu veille sur ces petites créatures. Qu'il en soit béni ! » Une autre novice courut de l'autre côté du bassin et, prenant un petit caillou, le jeta dans l'eau. Il bondit, retomba devant Sœur Faustine qui était alors penchée sur le rebord, éclaboussant son visage, son bonnet et son voile. Lorsque celle-ci se releva, le rire fut général. La Mère Marie-Joseph, maîtresse des novices, voyant ce qui se passait, appela la, coupable ; c'est alors que Sœur Faustine, s'agenouillant, demanda pardon pour elle ; mais Mère Marie-Joseph, insensible à cette prière, commanda à la généreuse enfant d'ôter son bonnet et son voile couverts de boue et de les échanger avec ceux de la religieuse espiègle, qui dut les porter jusqu'au soir. Sœur Faustine, voyant la peine de sa compagne, lui dit :  « Je vais prier pour vous, ma Sœur, supportez tout pour l'amour de Jésus, II sait combien cela vous coûte. »
   
Les rapports de Sœur Faustine avec ses Supérieures étaient remplis d'esprit de foi. Elle voyait en elles les représentants de Dieu et elle était convaincue qu'il manifestait sa volonté par leur intermédiaire : « Quel bonheur, dit-elle un jour à la Mère Borgia au sujet d'une réprimande de la Supérieure aux Sœurs, le Bon Dieu est avec les Supérieures. » Elevée dans la discipline familiale, les rapports de Sœur Faustine avec les autorités lui furent rendus plus faciles.
   
A l'âge de 3 ans, son père plaisantait, et lui commanda de quitter le toit paternel, sous prétexte qu'elle ne ressemblait à aucune personne de la famille. Elle fit son petit paquet et se dirigea vers la maison voisine, où habitait la famille Kasprzak. La maman, touchée de la conduite de sa petite fille, l'appela, lui disant de revenir ; l'enfant était déjà dans la rue. En grandissant, Hélène fut toujours docile et fidèle à remplir ses devoirs, la meilleure de toutes les enfants. Plus tard, étant en service chez Madame Wieczorek, celle-ci l'estimait fort à cause de son travail consciencieusement accompli et son obéissance; elle déclara que ses ordres étaient toujours fidèlement et prestement exécutés.
    Cette conduite se maintint, mais avec plus de fidélité encore, lorsque « Sœur Faustine fut au couvent. Après son noviciat, elle fut envoyée par ses Supérieures comme Sœur cuisinière à Wilno. Peu après son arrivée, la Supérieure de cette maison écrivait à la Maîtresse des novices : « Sœur Faustine est à la cuisine, elle édifie toutes les religieuses par sa conduite. » Quelques années plus tard, la même Supérieure déclara : « Sœur Faustine accepte tous les emplois qui lui sont confiés et, malgré son manque de pratique, l'esprit d'obéissance les lui fait remplir convenablement.» Les enfants même remarquaient le grand esprit d'obéissance de la religieuse.
    Sœur Ludwina, étonnée des nombreux changements de notre Sœur, dit un jour : « Je ne comprends pas pourquoi cette Sœur est si souvent changée de maison. Elle est si bonne, ne parle mal de personne, remplit tous ses offices de son mieux et accepte chaque changement sans murmurer. » Cette même religieuse demanda un jour à une Mère pourquoi Sœur Faustine avait de fréquents déplacements. La Supérieure répondit : « Les unes sont changées de maison à cause de leur caractère, les autres parce qu'elles sont plus nécessaires autre part ; il n'est pas toujours facile d'effectuer ces changements sans faire murmurer l'intéressée ! mais Sœur Faustine est du nombre de celles qui les acceptent surnaturellement. » Elle estimait l'obéissance plus que la prière ou la mortification. Sa devise était : « Autant de dépendance, autant de sainteté. » Dans ses plus petites actions même, elle n'agissait que sous l'approbation des Supérieures, se conformait volontiers aux avis et désirs d'autrui. Elle-même raconte qu'après ses vœux perpétuels, la Mère générale lui dit : « Alors, ma Sœur, vous restez bien tranquille ; ne vous préparez-vous pas à aller ailleurs? » — « J'attends la volonté de Dieu, répondit Sœur Faustine, où vous me commanderez d'aller, j'irai, car ce sera la volonté de Dieu. »
    Son obéissance aveugle à ses Directeurs spirituels la poussa à noter tout ce qui se rapportait à ses visions : « Jésus, écrit-elle, Tu vois comme il m'est difficile d'écrire ce que je ressens en moi-même. Tu me commandes d'écrire, cela me suffit, je le ferai. »
    Son avis sur l'obéissance, elle le résume en trois points : « L'âme qui désire avancer dans la perfection de son état et profiter de ses confessions doit :
          1° Etre sincère et ouverte,
          2° humble,
          3° obéissante.
    L'âme désobéissante ne remportera aucune victoire, même si Jésus Lui-même la confessait. Le plus éclairé des confesseurs ne peut aider l'âme désobéissante. A quels malheurs s'expose l'âme désobéissante ! Elle n'avance nullement dans le chemin de la perfection et s'engage dans un chemin difficile. Au contraire, Dieu comble de ses grâces les âmes obéissantes. »
    Voici les résolutions prises pendant la retraite faite à Cracovie en 1935, résolutions qui furent fidèlement tenues :
    « Ne rien faire sans la permission de son confesseur et l'approbation de ses Supérieures, mais surtout en ce qui concerne les inspirations et les ordres du Seigneur. »
    Grâce à cet esprit d'obéissance, Sœur Faustine gagna l'estime et même l'affection de ses Supérieures : la Mère Josefa Brzoz, Maîtresse des novices, et la Mère Michaela, Supérieure générale.
    Etant un jour à la cuisine avec une postulante qui fit une petite observation, Sœur Faustine répondit : « Telle est la volonté des Supérieures, et cela doit nous suffire. » Dans les rapports avec son entourage, l'humble religieuse était pleine de charité et d'abnégation, supportant toutes les fréquentes contrariétés rencontrées sur sa route. Déjà, dans son enfance, elle aidait sa mère selon ses forces, étant toujours bonne pour ses frères et sœurs, ne se fâchant jamais avec eux. Lorsqu'elle gardait le troupeau, elle réunissait autour d'elle, non seulement les enfants, mais les adultes, leur racontant ce qu'elle avait lu dans le livre de piété de son père. Tous l'écoutaient attentivement. En service, à Lodz, chez Madame Sadowska, elle avait l'habitude de réunir les enfants de sa patronne le soir pour leur raconter des histoires amusantes qui les faisaient rire et elle riait avec eux. Toujours souriante et pleine de charité, de dévouement héroïque parfois, elle écrit, le 25 octobre 1935 : « Mon plus grand repos est lorsque je rends service à mes Sœurs, m'oubliant moi-même, ne pensant qu'à leur faire plaisir. »
    A la cuisine, malgré ses nombreuses occupations, elle servait les retardataires, donnait les renseignements demandés à son expérience, cédait en tout à ses aînées, renonçant à un moment de repos pour aider quand il le fallait. En récréation, elle était gaie, parlait volontiers avec ses Sœurs de choses spirituelles, sans rien dire jamais de ce qui se passait dans son âme, ni sur sa vie intérieure. Lorsqu'on lui posait des questions indiscrètes, sa réponse s'exprimait dans un sourire. Toutes les religieuses sont d'accord pour reconnaître son amour fraternel.
    Sœur Faustine aimait beaucoup sa famille, priait pour elle, écrivant aux siens. En février 1935, les Supérieures lui permirent d'aller voir sa mère gravement malade ; sa bonté pour tous laissa après son passage une impression toute d'estime et d'amour.
    D'un cœur sensible à toutes les misères, elle aurait voulu pouvoir toutes les secourir. Elle traitait les pauvres avec respect et les secourait avec dévouement. A Wilno, un pauvre femme vint demander une chemise. Sœur Faustine alla quêter auprès de la Supérieure. Hélas ! pas de chemise Alors, la quêteuse plaida si charitablement la cause qu'elle obtint de donner sa propre chemise à la malheureuse. Fin septembre 1937, tandis que Sœur Faustine avait l'office de portière, à Lagiewniki, il se présenta, certain jour, un jeune homme pauvrement vêtu, pieds et tête nus ; il paraissait avoir bien froid, car il pleuvait ce jour-là et la température était glaciale ; le jeune homme aux vêtements déchirés demandait à manger. « Je me rendis à la cuisine, écrit Sœur Faustine, mais il n'y avait plus rien pour les pauvres. En cherchant, je trouvai un peu de soupe, j'y trempai du pain et la fis chauffer. Quand elle fut chaude, je la servis au pauvre. Au bout d'un moment, revenant chercher l'assiette, il me fit comprendre qu'il était le Seigneur du Ciel et de la terre. Je le vis comme II se présenta à moi, puis II disparut et, tandis que je retournais à la maison, réfléchissant à ce qui venait de se passer à la porte, j'entendis au fond de mon âme une voix qui disait : « Ma fille, j'entends la voix des pauvres qui partent de la maison en Me bénissant et la charité que tu exerces dans la mesure de l'obéissance me plaît tant que Je suis descendu de mon trône, afin de venir goûter ta miséricordieuse charité. »
    « Depuis ce temps, ma charité envers les pauvres et les indigents augmente encore », écrit Sœur Faustine.
    Envers ses compagnes, sa charité était telle que certaines venaient chercher près d'elle conseils et encouragements. Toujours consolées, mais surtout par le secours des prières de Sœur Faustine, les Sœurs recouraient à son charitable concours. Lors de son séjour à l'hôpital, des étrangères même ont également profité de sa bonté, ce qui lui valut, de la part de personnes mal disposées, le surnom de « pelle à ordures. »
    « Seigneur, mon maître, écrit-elle, fais que je n'attende jamais le secours de qui que ce soit, mais j'essayerai de consoler, de soulager, et d'aider mon prochain, bien que l'on m'appelle « pelle à ordures », parce que chacun vient verser sa peine dans mon cœur. Je le laisse ouvert à tous ceux qui souffrent : ils y ont place; à cause de cela, la mienne est dans le Cœur de mon Jésus. »
    En toutes circonstances, sa charité fraternelle, se manifesta parfois à un degré héroïque : « La sainteté, c'est l'amour pour Dieu et les efforts dans la pratique de la charité envers le prochain », écrivait cette âme généreuse.

 
A SUIVRE :
 - CHAPITRE III - LES PROFONDEURS DE L'AME
 - CHAPITRE IV - VICTIME DE L'AMOUR ETERNEL

 
- CHAPITRE V - LE GRAND ET SAINT MESSAGE
- CHAPITRE VI - UNE MISSION A CONTINUER
- CHAPITRE VII - UNE VIE A IMITER

Si vous souhaitez répandre la dévotion au Christ Miséricordieux, nous mettons gracieusement à votre disposition des images avec des prières, soit sous forme de triptyque : cliquez ici soit l'image traditionnelle (pdf) cliquez ici comprenant le chapelet à la Miséricorde divine et des prières.
Seuls les frais de port seront à votre charge. Pour une lettre de 20 gr soit 7 images ou 2 triptyques en courrier vert, la poste applique à partir du 1er janvier 2024 le tarif de 1,29 €. Pour 35 images soit 100 gr, de 21 à 100 gr : 2,58 € ; Pour une quantité plus importante par exemple 90 images soit 250 gr (de 101 gr à 250 gr) : 4,30 €, 180 images soit 500 gr : 6,30 ;  etc. (tarif la poste janvier 2024)
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Si vous désirez nous écrire par courrier poste : 18, rue du Général de Gaulle -  65700 Maubourguet

Promesses du Christ à ceux qui répandent la Dévotion aux Christ Miséricordieux


Il est bon de rappeler que le Christ a promis (P.J. 1074-1075) que les âmes qui propagent la vénération de ma miséricorde, je les protège durant toute leur vie, comme une tendre mère son nourrisson, et à l’heure de la mort, je ne serai pas pour elles un Juge, mais le Sauveur miséricordieux. En cette dernière heure, l’âme n’a plus rien pour sa défense si ce n’est ma miséricorde ; heureuse l’âme qui, sa vie durant, se plongeait dans la source de la miséricorde, car la justice ne l’atteindra pas.

Petit Journal de Sœur Faustine en intégral
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Sources :Texte original des écrits de sœur Faustine-   E.S.M.

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Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 21.12.2023

 

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