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Mgr Georg Gänswein à Forte dei Marmi : Je raconte le vrai pape
Ratzinger
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Le 21 septembre 2023 -
E.S.M.
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L'archevêque Georg Gänswein à Forte dei Marmi : « Je
raconte le vrai pape Ratzinger ». L'archevêque a
présenté son livre « Rien que la vérité » à la
Villa Bertelli. « Souvent, l'image interprétée n'était
pas identique à l'image véritable de la personne du Pape
Benoît ».
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L'Archevêque
Georg Gänswein -
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Mgr Georg Gänswein à Forte dei Marmi : Je raconte le vrai pape Ratzinger
Villa Bertelli
Le 21 septembre 2023 -
E.S.M. -
La Villa Bertelli inaugure par une rencontre prestigieuse la saison
automnale des événements : l'Archevêque Georg Gänswein, le
secrétaire historique du Pape Ratzinger présente son livre intitulé
«
Rien d'autre que la vérité », édité par Piemme Edizioni et écrit
à quatre mains avec le vaticaniste Saverio Gaeta.
L'illustre invité a été interviewé sur scène
ce dimanche
17
septembre
dans
le
Jardin
d'Hiver
de
la
Villa
à
Forte
dei
Marmi par Andrea Giannotti,
professeur des Relations Internationales à Pise et Moscou et ancien
conseiller de Villa Bertelli.
Mgr Gänswein est arrivé directement d'Allemagne pour être présent à
ce rendez-vous spécial, le premier en Italie, après qu'en juin
dernier, il fut renvoyé du Vatican dans son diocèse natal de
Fribourg en Allemagne, sans aucune charge, son poste de préfet de la
Maison pontificale s'étant officiellement achevé le 28 février 2023.
Dans le livre, Monseigneur Gänswein parle de sa relation longue et
profonde avec Joseph Ratzinger, qui le nomma secrétaire personnel en
2003, alors qu'il n'était pas encore monté au seuil pontifical. Un
rapport de grande estime et de respect mutuel, qui se fit encore
plus étroit après l'élection du cardinal Ratzinger comme Benoît XVI
et qui permit au père Georg de l'époque de rester constamment aux
côtés du Pape, en tant que son plus proche collaborateur, mais aussi
confiant et conseiller, en l'accompagnant, non seulement pendant le
pontificat, mais aussi par la suite, suite à la renonciation
historique de 2013. Aujourd’hui, après la disparition du Pape
émérite, son collaborateur le plus fiable a décidé de raconter sa
vérité sur les calomnies et les manœuvres, qui ont, de fait, jeté
des ombres sur le magistère et sur les actions du Pape allemand. Mgr
Gänswein a voulu montrer au monde le vrai visage d'un des plus
grands protagonistes de l'histoire actuelle.
Un récit linéaire et propre, écrit avec l'aide du vaticaniste
Saverio Gaeta, dans lequel il présente la reconstruction ferme d'une
période très délicate pour l'Eglise catholique, en abordant aussi
les difficiles événements, comme les dossiers de Vatileaks et les
mystères de l'affaire Orlandi, le scandale de la pédophilie et les
rapports entre le Pape émérite et le successeur François. Un
témoignage aussi pénible que voulu d'une figure importante, comme
homme, prélat et Pape, qui apparaît dans la représentation de
Gänswein comme un point de référence pour sa compétence théologique
et pour la clarté de sa doctrine.
« Les images sont
très importantes, les images publiques sont beaucoup plus
importantes que les lettres, les mots, etc. J'ai vécu près de 30 ans
aux côtés de Ratzinger, jusqu'au dernier moment de sa vie. Mais en
regardant, entendant, commentaires, histoires, même interprétations,
j'ai vu malheureusement que souvent l'image interprétée, ou publiée,
n'était pas identique à la vraie personne du Pape Benoît. Et cela
m'a invité en interne à aider, post mortem, à faire mieux connaître,
comme je l'ai vue et vécue, cette grande personne qui est devenue
plus tard Pape Benoît. Je me sentais obligé d'élever ma voix. C'est
ce qu'a dit l'archevêque Georg Gänswein, secrétaire historique du
Pape Ratzinger, en présentant à la Villa Bertelli à Forte dei Marmi
le livre « Rien que la Vérité », écrit à quatre mains avec le
vaticaniste Saverio Gaeta.
« Beaucoup m'ont invité à écrire, à tenir ferme ce que j'ai vu -
a-t-il ajouté -, parce que, me disaient-ils, je suis un témoin
privilégié. En chemin, j'ai mieux compris cette invitation. J'ai
commencé à compiler des notes, et elles sont devenues le livre. Un
cardinal m'a conseillé de ne pas écrire le livre en allemand, même
si c'est ma langue maternelle, mais de l'écrire en italien. Et il
m'a dit qu'il était bon que j'aie une personne italienne à côté, qui
connaisse aussi bien le monde du journalisme italien. L'italien est
celui de Gaeta, moi en italien je ne suis pas un grand poète ».
Le Pape Ratzinger a annoncé sa démission « le 11 février 2013, il me
l'a dit en septembre 2012. J'ai été l'un des premiers à le
connaître, et je lui ai dit que ça n'était pas possible. Il m'a
répondu que c'était une décision prise et non un sujet à discuter.
Dans cette phrase, j'ai compris que s'il avait pris cette décision
il y avait réfléchi depuis longtemps, il avait prié et il avait
souffert, et qu'il le faisait pour l'amour de Dieu, pour l'amour de
l'Église parce qu'il n'avait plus les forces. Et j'ai vu comment,
pendant ces mois, il avait perdu ses forces, physiques et
psychiques. Comme il l'a dit lui-même, le Pape doit avoir les forces
pour maintenir la barre forte », a déclaré M. Gänswein.

lanazione.it
et
lagazzettadiviareggio.it - Traduction
E.S.M
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Sources
: Traduction
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 21.09.2023
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