Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Benoît XVI répond au clergé de Rome

 

Cité du Vatican, le 21 février 2008  - (E.S.M.) - Le Saint-Père Benoît XVI a répondu à dix questions posées par des prêtres lors de la rencontre qui a eu lieu du jeudi 7 février dans la salle des bénédictions. Voici la question n°7 posée par Monsignor Renzo Martinelli, délégué de l’Académie Pontificale de l'Immaculée et la réponse du pape.

Le pape Benoît XVI bénit un prêtre

Le pape Benoît XVI répond au clergé de Rome

Le Saint-Père Benoît XVI a répondu à dix questions posées par des prêtres lors de la rencontre qui a eu lieu du jeudi 7 février dans la salle des bénédictions. Voici la question n°7 posée par Monsignor Renzo Martinelli, délégué de l’Académie Pontificale de l'Immaculée et la réponse du pape.

Question n°7
Saint Père, je voulais avant tout vous remercier pour les explicitations que vous avez données dimanche dernier à l'Angélus, au sujet de vos intentions, pour que nous éduquions toujours les fidèles à prier pour le pape et lorsque vous dites de prier pour les personnes consacrées, de prier pour la journée de la vie, de prier pour les fruits de conversion du Carême, expliquer cela devient une communion intérieure encore plus évidente, mais aussi consciente d'être proche de vos intentions. Précisément en ces jours, la grâce de pouvoir prier devant l'Immaculée pendant l'anniversaire de Lourdes est grande. En revenant au problème de l'urgence éducative, ma question est la suivante : Vous avez dit récemment aux Évêques slovènes cette phrase : « Si par exemple on conçoit l'homme de manière individualiste comme c'est la tendance aujourd'hui », comment justifier la force pour la construction d'une communauté juste et solidaire. Alors cette mentalité individualiste - je suis entré au séminaire il y a onze ans et ai été éduqué un peu dans une mentalité dans laquelle il y avait mon moi et ensuite auprès de mon moi un autre moi un peu moraliste pour se conformer au Christ et à la fin, ma liberté. Et tout ceci crée une division : comment alors proposer aux jeunes ce sur quoi vous avez toujours insisté, c'est-à-dire que le moi du chrétien, une fois qu'il est imprégné par le Christ n'est plus le moi. L'identité du chrétien, avez-vous dit à Verone avec beaucoup de profondeur," je vis, mais ce n'est plus moi, c'est le Christ qui vit en moi". Comment proposer Sainteté, cette conversion, cette modalité nouvelle, cette originalité chrétienne d'être une communion qui propose efficacement la nouveauté de l'expérience chrétienne.

Réponse du pape Benoît XVI

C'est la grande question que chaque prêtre qui est responsable des autres, se pose chaque jour. Aussi pour lui-même naturellement. Il est vrai qu'en l'an 900 cents, il y avait une tendance à des dévotions individualistes, pour sauver surtout son âme et créer des mérites même calculables, qui pouvaient sur certaines listes aussi s'indiquer par des numéros. Et tout le mouvement de Vatican II a voulu certainement dépasser cet individualisme.

Je ne voudrais pas maintenant juger ces générations passées, qui à leur manière, ont toutefois cherché à servir ainsi les autres. Mais  il y avait là le danger qu'on voulait surtout sauver son âme ; à cela, s'en suivait une exagération de la pitié qui à la fin, considérait la foi comme un poids et non comme une libération. Et c'est certainement la volonté fondamentale de la nouvelle pastorale indiquée par le Concile Vatican II de sortir de cette vision trop étroite du christianisme et de découvrir que je sauve mon âme seulement en l'offrant, comme le Seigneur nous l'a dit aujourd'hui dans l'Évangile ; seulement en me libérant de moi, en sortant de moi ; comme Dieu a fait en son Fils sorti de lui-même pour nous sauver. Et nous entrons dans ce mouvement du Fils, cherchons à sortir de nous-mêmes parce que nous savons où arriver. Et nous ne tombons pas dans le vide, mais nous sortons de nous-mêmes, en nous abandonnant au Seigneur, en nous mettant à sa disposition, comme Il le veut et non comme nous pensons.

C'est la véritable obéissance chrétienne, qui est la liberté : pas comme je me voudrais, avec mon projet de vie pour moi, mais en me mettant à Sa disposition, pour qu'Il dispose de moi. Et en me mettant entre ses mains, je suis libre. Mais c'est un grand saut qui n'est jamais fait définitivement. Je pense ici à Saint Augustin, qui tant de fois nous a dit cela. Juste après sa conversion, il pensait être arrivé au sommet et vivre dans le paradis de la nouveauté de l'être chrétien. Ensuite, il a découvert que le chemin difficile de la vie continuait, bien que depuis ce moment il était toujours dans la lumière de Dieu, et qu'il était nécessaire de faire chaque jour de nouveau ce saut vers Lui ; donner cela pour que je meure et me renouvelle dans le grand 'moi' du Christ qui est, dans une certaine manière très vraie, le 'moi' commun de nous tous, le nôtre 'nous'.

Mais je dirais, que nous devons nous-mêmes, précisément dans la célébration de l'Eucharistie - qui est cette grande et profonde rencontre avec le Seigneur où je me laisse tomber entre ses mains - exercer ce grand pas. Plus nous l'apprenons  nous-mêmes, plus nous pouvons aussi l'exprimer aux autres et le rendre compréhensible, accessible aux autres. Seulement en suivant le Seigneur, en nous abandonnant dans la communion de l'Église à son ouverture, en ne vivant pas pour moi, soit pour une vie terrestre heureuse, soit seulement pour une béatitude personnelle, mais en me faisant l'instrument de sa paix, je vis bien et apprends ce courage devant les défis de chaque jour, toujours nouveaux et graves, souvent presque irréalisables. Je m'abandonne parce que tu le veux et suis sûr qu'ainsi j'avance bien. Nous pouvons seulement prier le Seigneur qu'Il nous aide à faire ce chemin chaque jour, pour aider, éclairer ainsi les autres, les motiver pour qu'ils puissent être ainsi libérés et rachetés.

1e   réponse Le ministère des diacres permanents
2e   réponse Les jeunes et le choix de la vie
3e   réponse
Nécessité de suivre le chemin des commandements
4e   réponse
Se créer des espaces de silence
5e   réponse
Le dialogue et la mission
6e   réponse Repenser les célébrations liturgiques auxquelles participent des foules
7e   réponse La conversion, la nouveauté de l'expérience chrétienne
8e   réponse Jésus est vraiment tout
9e   réponse Une éducation sans Dieu n'est pas une éducation
10e réponse Dialogue et coexistence respectueuse


Synthèse 1e partie Benoît XVI s'exprime devant le Clergé du diocèse de Rome
Synthèse 2e partie Benoît XVI nous parle d'obéissance et charité
Synthèse de Sandro Magister   Benoît XVI invoque le jugement de Dieu sur ce monde. Par amour de la justice

Texte original du discours du Saint Père Benoît XVI Italien

 
Regarder la vidéo en italien en français
 

Sources:  www.vatican.va - (© traduction E.S.M.)
© Copyright 2007 du texte original- Libreria Editrice Vatican

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 21.02.2008 - T./Prêtres

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante