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19 Avril 2005
 

Benoît XVI : l'essence du christianisme

Le 16 avril 2023 - E.S.M. -  Ce n'est pas le partisan d'une confession qui est le véritable chrétien nous explique le pape Benoît XVI mais celui qui, par sa vie chrétienne, est devenu vraiment humain. N'est pas véritablement chrétien, celui qui suit servilement un système de normes, uniquement préoccupé de lui-même, mais celui qui est devenu libre et disponible pour la bonté simple et humaine

Foi et charité - Pour agrandir l'image ► Cliquer  

Benoît : sans cette foi, la charité devient action autonome, se suffisant à elle-même

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7) Résumé : l' « essence du christianisme »

    Nous pouvons dire, me semble-t-il, en résumé, que les six principes, dont nous avons essayé de comprendre les grandes lignes, constituent comme la formule de structuration de l'existence chrétienne, et en même temps la formule qui définit l'essence de la réalité chrétienne, ils sont l' « essence du christianisme ». Ils traduisent sans doute aussi ce que nous appelons, avec un concept qui prête souvent à malentendu, la prétention chrétienne à l'absolu. Ce que l'on veut dire par là apparaît surtout dans le principe du « particulier », dans le principe du « pour », dans le principe d' « accomplissement » et dans le principe de la « positivité ». Ces énoncés fondamentaux font voir le sens particulier de la prétention que la foi chrétienne affirme et doit affirmer face à l'histoire des religions, si elle veut rester fidèle à elle-même.

    Mais une dernière question se pose : si l'on a devant les yeux les six principes, tels que nous les avons examinés, on fera peut-être la même expérience que les physiciens qui ont cherché l'élément constitutif ultime de l'être et qui ont cru tout d'abord l'avoir trouvé dans ce que l'on a appelé justement les éléments. Or, à mesure que la recherche progressait, on découvrait un nombre de plus en plus grand de ces éléments, et aujourd'hui on en connaît plus d'une centaine. Ils ne pouvaient donc pas être la réalité dernière, que l'on crut ensuite avoir découverte dans les atomes. Mais ceux-ci également se révélèrent composés de particules élémentaires, dont nous connaissons maintenant déjà à nouveau une telle quantité que l'on ne peut plus s'en tenir là, et qu'il faut relancer la recherche pour arriver peut-être tout de même à l'élément constitutif ultime. Nous avons reconnu dans les six principes, en quelque sorte, les particules élémentaires de la réalité chrétienne ; mais ne faut-il pas qu'il y ait au-delà un noyau central, unique et simple, de cette réalité ?
Ce noyau existe, et je crois, conclut Benoît XVI, que nous pouvons maintenant, après toutes nos réflexions, dire, sans risquer de tomber dans une phraséologie sentimentale, que les six principes se rejoignent finalement dans le principe unique de l'amour. Disons-le brutalement, au risque même de prêter à malentendu : ce n'est pas le partisan d'une confession qui est le véritable chrétien, mais celui qui, par sa vie chrétienne, est devenu vraiment humain. N'est pas véritablement chrétien, celui qui suit servilement un système de normes, uniquement préoccupé de lui-même, mais celui qui est devenu libre et disponible pour la bonté simple et humaine. Le principe de l'amour, pour être authentique, doit assurément inclure la foi. C'est la seule façon pour lui de rester ce qu'il est. Car sans la foi qui, nous l'avons vu, exprime la nécessité où se trouve l'homme de recevoir, et l'insuffisance de toute prestation qu'il pourrait fournir, sans cette foi, la charité devient action autonome, se suffisant à elle-même. Elle perd sa réalité propre pour devenir justice acquise par ses propres forces.

    La foi et la charité sont interdépendantes et s'appellent l'une l'autre. Il faut dire de même que dans le principe de l'amour est présent aussi celui de l'espérance qui, dépassant le moment présent et l'instant particulier, cherche le tout. Ainsi notre réflexion nous amène en fin de compte tout naturellement aux trois termes par lesquels Paul désignait les fondements du christianisme : « Présentement, la foi, l'espérance et la charité demeurent toutes les trois, mais la plus grande d'entre elles, c'est la charité » (1 Co 13, 13).

TABLE DES CHAPITRES :

1) L'individu et le tout
2) Le principe « pour »
3) La loi de l'incognito
4) La loi de la surabondance

5) Accomplissement et espérance
6)
Le primat de l'accueil et la positivité chrétienne
7)
Résumé : l'essence du christianisme

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Sources :Texte original des écrits du Saint Père Benoit XVI -  E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 16.07.2023

 

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