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Mgr
Georg Gänswein, Secrétaire de Benoît XVI, accusé d’avoir dit la vérité
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Le 12 janvier 2023 -
(E.S.M.)
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Les tensions s’aggravent entre les deux « camps », et elles
proviennent évidemment, essentiellement du camp bergoglien qui
accusent
Mgr Georg Gänswein d’avoir dit la vérité.
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Mgr Georg Gänswein -
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Mgr Georg Gänswein, Secrétaire de Benoît XVI, accusé d’avoir dit la vérité
Le 12 janvier 2023 - E.
S. M. - Les tensions s’aggravent entre les deux « camps », et
elles proviennent évidemment, essentiellement du camp bergoglien : la méchanceté
et la mauvaise foi de quelques-uns de ses représentants fait froid
dans le dos et c’est évidemment la dernière chose que le pape Benoît XVI
aurait souhaité; pour lui, il n’y avait pas de « camps », mais
une
seule Eglise, et il a toujours œuvré pour que « la tunique sans
couture du Christ ne se déchire pas davantage », comme il l’avait
dit aux évêques
évêques français à Lourdes en 2008.
Les dernières
interviews de son Secrétaire
Mgr Georg Gänswein, ne sont pas pour rien
dans cette atmosphère de lutte sourde. Pourtant il n’a fait
qu’énoncer des faits, pas son opinion personnelle.
L’article équilibré de Nico Spuntoni sur
Il giornale d’aujourd’hui
fait le point. En passant, il se demande si la non-participation de
Joe Biden aux obsèques était bien un souhait du pape Benoît XVI pour la
raison qui en a été donnée: juste scrupule, car si l’on veut
défendre la mémoire du Saint-Père, il faut être aussi rigoureux que
possible. Mais celui-là est finalement un secret sans importance que
Benoît XVI a emporté au ciel.
Le Vatican mis en accusation pour les funérailles de Benoît XVI
Les premiers « poisons » au sujet de la gestion des funérailles du
pape émérite, Joeph Ratzinger, apparaissent déjà. Et les premiers
coups d’éclat de Mgr Georg Gänswein exaspèrent les « fans » de
Bergoglio.
Près de dix ans après sa renonciation et cet inoubliable vol en
hélicoptère au-dessus de Rome jusqu’à Castel Gandolfo, la brève
agonie de Benoît XVI, sa mort et ses funérailles ont ramené son
pontificat sur le devant de la scène.
Le profil bas choisi par le Saint-Siège pour faire ses adieux au
premier pape émérite de l’histoire n’a pas suffi. On s’est peut-être
laissé un peu emporter par le besoin compréhensible – surtout à la
lumière des nombreuses spéculations qui ont suivi l’annonce – de
préciser qu’il s’agissait des funérailles d’un Pontife qui ne règne
plus. Ces derniers jours, en effet, l’absence de deuil dans la Cité
du Vatican, la procession éclair du monastère Mater Ecclesiae à la
Basilique Saint-Pierre sur une simple camionette, la poursuite des
activités officielles comme l’audience générale, la demande faite
aux gouvernements d’assister aux funérailles en privé et non avec
des délégations officielles, à l’exception de celles de l’Italie et
de l’Allemagne, ont suscité un large mécontentement.
Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui pensent que la machine
organisationnelle n’a pas réussi à gérer correctement les premières
funérailles de l’histoire d’un pape émérite. Qui n’était plus le
pape régnant, certes, mais qui l’avait été pendant près de huit ans.
Les confessions de Mgr Georg Gänswein
Comme dans une tempête parfaite, dans les jours de l’exposition du
corps et des funérailles de Benoît XVI, on a vu circuler les
anticipations d’un livre (Nient’altro che la verità) et une
interview de son fidèle secrétaire particulier, Mgr Georg Gänswein,
où il a explicité son choc d’avoir été « réduit de moitié », il y a
trois ans, dans le rôle de préfet de la Maison pontificale, à la
suite de la controverse suscitée par le livre défendant le célibat
sacerdotal du cardinal Robert Sarah et dont Ratzinger était l’un des
co-auteurs.
La réponse de Mgr Georg Gänswein sur Traditionis Custodes, le document par
lequel François a effectivement abrogé la libéralisation accordée en
2007 à la messe dite tridentine, est tout aussi retentissante: " Je
crois que le pape Benoît a lu ce motu proprio avec le cœur plein de
douleur " , a déclaré l’archevêque au journal Die Tagespost.
La vérité sur la messe en latin
Georg
Gänswein a été sévèrement attaqué par certains initiés. Les
révélations du « préfet réduit de moitié » font craindre des
divisions au sein de l’Église, qui risquent d’éclater à nouveau
après la mort de Benoît XVI. Et en effet, à ce jour, même certains
cardinaux et évêques ont admis l’existence de tensions.
On reproche au secrétaire particulier d’avoir dit la vérité : son
absence depuis janvier 2020 dans les occasions publiques en tant que
préfet de la maison pontificale n’est pas son opinion mais un fait.
De même, il est difficile d’être surpris d’apprendre que Benoît XVI
n’a pas apprécié le motu proprio qui a annulé l’une des mesures les
plus importantes de son pontificat, ce
Summorum Pontificum par
lequel il avait voulu réaffirmer une fois pour toutes la pleine
« citoyenneté » dans l’Église de l’usage de la liturgie romaine
avant la réforme de 1970. C’est François lui-même qui a loué à
plusieurs reprises le don de la parrhésie et le courage de la
franchise dans ses homélies.
La question de la continuité
Les réactions aux propos de Mgr Gänswein dénotent plutôt l’agacement
d’avoir rendu manifeste le fait qu’il est difficile de parler de
continuité entre les orientations des deux pontificats. Ce n’est pas
la première fois que cela se produit dans l’histoire de l’Église,
mais c’est la première fois à l’époque contemporaine que cela se
produit avec un prédécesseur encore vivant.
Mais, d’un autre côté, il était presque inévitable que cela se
produise avec l’élection en 2013 de l’homme qui était – selon toutes
les reconstitutions – le concurrent de Joseph Ratzinger au conclave
de 2005. L’absence de continuité ne peut cependant pas conduire à la
contestation de la légitimité par ceux qui risquent de confondre –
certains de bonne foi, d’autres non – les différentes sensibilités
ecclésiales avec les supporters de football/politique.
Veto présumé sur Biden ou choix « low profile » ?
Un court-circuit de cette approche a pu être observé ces derniers
jours face à la nouvelle selon laquelle la non-participation du
président américain Joe Biden aux funérailles aurait été la
conséquence d’un souhait précis exprimé par Benoît XVI. La
porte-parole Karine Jean-Pierre a expliqué à la presse que l’actuel
locataire de la Maison Blanche ne serait pas présent à Rome
« conformément aux souhaits du défunt pape et du Vatican ». Ces mots
ont été interprétés comme une « gifle » de Ratzinger au président
démocrate, considéré comme une personne indésirable peut-être en
raison de ses positions pro-avortement.
Il reste cependant à savoir si les souhaits auxquels Jean-Pierre
fait référence correspondent à cette « demande explicite de la part
du pape émérite que tout soit sous le signe de la simplicité » dont
la communication officielle du Saint-Siège avait parlé en quelque
sorte pour préparer le terrain aux funérailles où les seules
délégations officielles admises étaient les délégations allemande et
italienne. Un low profile, donc, dont le Vatican a été accusé ces
dernières heures, et qui aurait certainement été entaché par la
présence de l’homme « le plus puissant du monde ».
En revanche, les indications du Saint-Siège selon lesquelles les
chefs d’État des autres pays seraient présents seulement à titre
personnel ont provoqué plusieurs sérieux maux de ventre : le
président portugais Marcelo Rebelo de Sousa a fait part de son
malaise en expliquant que le Portugal aurait dû être représenté
officiellement en tant que futur organisateur des JMJ. A moins de
confirmations retentissantes, donc, il est difficile de penser à
l’existence d’un veto ad personam de Benoît XVI sur Joe Biden.
Nico Spuntoni, Il Giornale
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Sources : Benoit-et-moi
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 12.01.2023
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