SIXIEME ENTRETIEN - DIEU EST AMOUR
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Les chiffres
renvoient à la numérotation de l'Encyclique.
Pour lire ou enregistrer l'Encyclique du pape Benoît XVI:
"Deus Caritas Est"
« Après avoir
réfléchi sur l’amour et son sens dans la foi biblique, - je cite Benoît XVI dans
sa lettre encyclique sur « Dieu est amour - une question subsiste : l’amour
peut-il se commander ? Au double commandement de l’amour, - tu aimeras le
Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et tu aimeras ton prochain - on pourrait
répliquer par une double objection : d’une part, Dieu, nul ne l’a jamais vu,
comment pourrions-nous l’aimer ? Et d’autre part : l’amour ne peut pas se
commander, c’est en définitive un sentiment qui peut être ou ne pas être, mais
qui ne peut pas être créé par la volonté. » (16)
Et le pape Benoît XVI de répondre : « Personne n’a jamais vu Dieu tel qu’il est en
lui-même. Cependant Dieu n’est pas pour nous totalement invisible, il n’est pas
resté pour nous simplement inaccessible. Dieu nous a aimés le premier, dit
l’apôtre Jean, et cet amour de Dieu s’est manifesté parmi nous, il s’est rendu
visible car il a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par
lui « (1 Jn. 4,9) (17). Ce point est le sujet du 4e entretien : « Le Christ,
passion de Dieu ». Nous n’y reviendrons pas bien que cette passion de Dieu –
ivresse de Dieu pour l’homme – puisse nous séduire indéfiniment.
Nous nous arrêterons à la seconde question en ce 6e entretien :
l’amour peut-il
se commander ? Bien que l’histoire des relations entre Dieu et l’homme ne puisse
être rédigée sans parler d’amour, d’un amour infini, d’une passion, il demeure
que l’amour s’y inscrive toujours en terme de commandement, tant pour le Fils de
Dieu que pour nous. « Écoute Israël : tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout
ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces et de tout ton esprit, et tu
aimeras ton prochain comme toi-même », avait répondu Jésus au Pharisien qui lui
demandait quel est le plus grand commandement. « À ces deux commandements se
rattache toute la Loi et les prophètes. » (Mt.22.34-40). Et le scribe de
rétorquer : « Fort bien, Maître, tu as raison de dire que Dieu est unique ;
l’aimer de tout son cœur, et aimer le prochain comme soi-même vaut mieux que
tous les holocaustes et tous les sacrifices. » (Mc. 12, 32-33) Obéir, cela vaut
mieux que tous les sacrifices. Jésus lui-même dira à ses disciples avant de
mourir : « Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. »
(Jn.15, 17) « Je vous donne un commandement nouveau : vous aimer les uns les
autres ; comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres
» (Jn. 13,34) Et
l’apôtre Jean, dans sa Première lettre, ne cesse d’y revenir : « Bien-aimés, si
Dieu nous tant aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres. »
(1 Jn. 4,11) « Voici le commandement que nous avons reçu de lui :
que celui qui
aime Dieu aime aussi son frère. » (1 Jn. 4,21)
Mais, comment l’amour peut-il être objet de commandement s’il s’impose à l’être
humain, comme le souligne Benoît XVI en parlant de l’ « éros », cette passion,
cette ivresse, cet extase. (3) « À l’amour entre homme et femme, amour qui ne
naît pas de la pensée ou de la volonté, mais qui « s’impose pour ainsi dire à
l’être humain », la grâce antique avait donné le nom d’ « éros ». L’amour
s’impose à l’être humain. L’impératif de l’amour du prochain est inscrit par le
Créateur dans la nature même de l’homme. (31.1) La foi biblique n’a pas
construit un monde parallèle, un monde opposé au phénomène humain originelle,
l’amour ; elle accepte tout dans l’homme, intervenant dans sa quête d’amour pour
le purifier et lui ouvrir en même temps de nouvelles dimensions.» (8) « L’« éros
», écrit Benoît XVI, est enraciné dans la nature même de l’homme : Adam, désireux d’aimer et d’être
aimé, quitte tout pour trouver sa femme ; et c’est seulement ensemble qu’ils
représentent l’être humain et deviennent une seule chair » (11) En opposition à
cet amour en recherche, l’ « agapè » exprime l’expérience de l’amour qui devient
alors une véritable découverte de l’autre, dépassant le caractère égoïste qui
dominait auparavant. L’amour devient soin de l’autre et pour l’autre. Il ne se
cherche plus lui-même, il cherche au contraire le bien de l’être aimé : il
devient renoncement, il est prêt au sacrifice, il le recherche même. » (6)
L’amour « qui s’impose ainsi à l’être humain » peut-il être commandé ? «
Mon
commandement, disait Jésus, c’est que vous vous aimiez les uns les autres comme
je vous ai aimés ». Jésus lui-même n’a-t-il pas vécu l’amour sous le signe de
l’obéissance ? Commandement, amour, deux mots deux réalités qui s’excluent
mutuellement. Pourquoi donc le Christ les joint-il dans une même phrase et les
a-t-il vécu aussi intensément ? Pour lui, l’amour était commandé. La Lettre aux
Hébreux le souligne clairement : « En entrant dans le monde, le Christ dit : Tu
n’as voulu ni sacrifice, ni oblation, mais tu m’as façonné un corps. Alors j’ai
dit : Voici, je viens pour faire ô Dieu ta volonté. » (He. 10, 5) Au moment d’ «
accomplir » cette volonté, à quelques pas de la croix et du Calvaire, au jardin
des Oliviers, Jésus priait ainsi : « Mon Père, s’il est possible, que ce calice
s’éloigne de moi. Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux » (Mt.
26.39), non pas ma volonté, Père, mais que la tienne s’accomplisse.
L’évangéliste Jean avait transcrit cette agonie de Jésus en terme différents
mais non moins porteurs d’émotions: « Maintenant mon âme est troublée. Que dire
? Père, sauve-moi de cette heure ! Mais c’est pour cela que je suis venu à cette
heure. Père glorifie ton Nom » (Jn.12.27) La vie entière de Jésus, vécue sous le
sceau de l’amour, est tissée avec cette trame de l’obéissance : « Ma nourriture
c’est de faire la volonté de mon Père », « Le Père sait que je l’aime parce que
je fais toujours ce qui lui plait ». L’heure d’aller mourir ayant sonné, il
interpelle ses disciples rassemblés autour de la table pour le repas pascal : «
Il faut que le monde reconnaisse que j’aime le Père et que je fais comme le Père
m’a commandé. Levez-vous. Partons d’ici. » (Jn. 14,31)
Cette obéissance de Jésus à son Père n’était pas résignation, infantilisme ou
soumission, mais collaboration, co-responsabilité. « Ce que veux le Père, le
Fils le veut aussi ». Ainsi peut se résumer l’histoire de sa vie telle que
racontée par Paul aux Philippiens : « Lui de condition divine, ne retint pas
jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Il s’est anéanti, prenant la condition
d’esclave et devenant semblable aux hommes. S’étant comporté comme un homme, il
s’humilia plus encore se faisant obéissant jusqu’à la mort et la mort sur une
croix. Aussi Dieu l’a-t-il exalté et lui a-t-il donné le Nom au-dessus de tout
nom, pour que tout, au nom de Jésus, s’agenouille au plus haut des cieux et sur
la terre et dans les enfers et que toute langue proclame de Jésus Christ qu’il
est Seigneur à la gloire de Dieu le Père « (Ph. 2,6-11) Jésus terminera l’œuvre
du salut totalement abandonné, mais avec la conscience d’avoir accompli la
volonté de son Père : « Tout est achevé ! » et inclinant la tête, il remit
l’esprit » (Jn. 19.30)
Parlant de l’amour, l’apôtre Jean avait écrit : « Bien-aimés, ce n’est pas un
commandement nouveau que je vous écris, c’est un commandement ancien que vous
avez reçu dès le début (Lv. 19,11+). Ce commandement ancien est la parole que
vous avez entendue. Et néanmoins, encore une fois, c’est un commandement nouveau
que je vous écris » (1 Jn. 2.7-8) « La véritable nouveauté du Nouveau Testament,
je cite le pape benoît XVI, ne consiste pas en des idées nouvelles, mais dans la figure
même du Christ qui donne chair et sang aux concepts, et les marque d’un réalisme
inouï. Jésus a marqué de son propre amour ce commandement tiré du Code des
bédouins du désert ( Ex. 21-22). Cet amour de Dieu exprimé en Jésus Christ,
écrit le pape, acquiert sa forme dramatique dans le fait que, en son Fils, c’est
Dieu lui-même qui recherche la brebis perdue, le Père qui court au-devant de
l’enfant prodigue » (12) Il ne s’agit pas là que de paroles, mais de la
révélation même de l’être de Dieu et de son agir. Dans sa mort sur la croix par
obéissance à son Père, Jésus a accompli le retournement de Dieu contre lui-même
: Dieu se donne pour relever l’homme et le sauver. Tel est l’amour dans sa forme
la plus radicale, obéissance poussée à l’extrême. Le regard tourné vers le côté
ouvert du Christ comprend ce qu’a été le point de départ de cette encyclique.
C’est là que cette vérité peut être contemplée : l’amour par obéissance,
l’obéissance qui exprime le plus grand l’amour. « Un cœur qui écoute,
un cœur
qui voit, l’amour guidé par l’obéissance. Partant de là, on peut déjà mieux
comprendre pourquoi l’amour est commandé. » (12)
L’Eucharistie et sa mystique permettront de valoriser davantage encore le
commandement greffé à l’amour. « L’Eucharistie a un caractère social, rappelle
Benoît XVI. Dans la communion sacramentelle, je suis uni au Seigneur, comme
toutes les personnes qui communient. L’union avec le Christ dans l’Eucharistie
est en même temps union avec tous ceux auxquels il se donne. Je ne peux
communier au Christ isolément ; je ne peux lui appartenir qu’en union avec tous
ceux qui sont devenus ou qui deviendront siens. Ma communion me tire vers lui et
en même temps vers l’unité avec tous les chrétiens ; nous devenons un seul
corps, fondus ensemble dans une seule existence. » (14) Les saints ont puisé
dans l’Eucharistie leur capacité d’aimer le prochain de manière toujours
nouvelle, et réciproquement cette rencontre avec le Seigneur a acquis son
réalisme et sa profondeur grâce à leur service des autres. Amour de Dieu et
amour du prochain son inséparables, c’est un unique commandement. L’un et
l’autre amour cependant vivent de l’amour prévenant de Dieu qui nous a aimés le
premier. Ainsi il n’est plus question d’un commandement qui nous prescrirait
l’impossible de l’extérieur, mais, au contraire d’une expérience de l’amour,
donnée de l’intérieur, un amour qui, de par sa nature, doit par la suite être
partagé à d’autres. Et cet amour n’est plus seulement l’objet d’un ordre, mais
il constitue un dû. « N’ayez de dettes envers personne, sinon celle de l’amour
mutuel ». (Rm. 13,8) À ce Dieu qui m’a tant aimé, je rend un peu cet amour en
aimant l’autre : « Ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à
moi que vous le faites ».(Mt. 25) C’est à partir de ce contexte d’obéissance et
de justice que doivent être comprises les grandes paraboles de Jésus, celle de
Lazare et du riche, le bon samaritain et la grande parabole du jugement dernier
: « J’ai eu faim, j’ai eu soif, j’étais nu, malade ou en prison » (Mt. 25)
Alors, l’amour doit-il être commandé ? « Avant tout la question est de savoir si
le message sur l’amour annoncé et commandé par la Bible et la Tradition de
l’Église a quelque chose à voir avec l’amour humain ou s’il ne s’opposerait pas
plutôt à lui. » (7) « L’amour entre homme et femme, Benoît XVI l’écrivait
précédemment, l’amour dans lequel le corps et l’âme concourent inséparablement
et dans lequel s’épanouit pour l’être humain une promesse de bonheur
irrésistible, apparaît comme l’archétype de l’amour par excellence, devant
lequel s’estompent, à première vue, toutes les autres formes de l’amour.» (2)
Tout cela peut paraître séduisant lorsqu’on parle de l’amour. Mais il apparaît
dans la lumière de l’amour de Dieu manifesté en Jésus, que le chemin vers
l’amour ne peut consister simplement à se laisser dominer par l’instinct qui
attire l’homme et la femme l’un vers l’autre. Des purifications et des
maturations sont nécessaires ; elle passe par la voie du renoncement. (5) L’«
éros » rabaissé simplement au « sexe» risque de devenir une marchandise, une
simple « chose » que l’on peut acheter ou vendre ; plus encore l’être humain
devient une marchandise. » (5).
Dans cette révélation de l’amour divin tel qu’exprimé par Jésus, l’amour n’est
pas davantage un sentiment comme nous serions portés à croire, une question
d’atomes crochus comme disent certains. « Quel mérite avez-vous d’aimer ceux qui
vous aiment, demandait Jésus, les païens n’en font-ils pas autant.» « Les
sentiments, enseigne Benoît XVI, vont et viennent. Le sentiment peut être une
merveilleuse étincelle initiale, mais il n’est pas la totalité de l’amour. Même
la rencontre des manifestations visibles de l’amour de Dieu peut susciter en
nous un sentiment de joie, né de l’expérience d’être aimé ; mais cette rencontre
requiert aussi notre volonté et notre intelligence. La reconnaissance du Dieu
vivant est une route vers l’amour et le OUI de notre volonté à la sienne unit
intelligence, volonté et sentiment dans l acte d’aimer. (17) Cependant ce
processus demeure constamment en mouvement : l’amour n’est jamais « achevé » ni
complet ; il se transforme au cours de l’existence, il mûrit et c’est justement
pour cela qu’il demeure fidèle à lui-même. L’authentique contenu de l’amour :
devenir l’un comme à l’autre, - j’aime le prochain comme moi-même - conduit à
une communauté de volonté et de sentiment. Ainsi notre vouloir et la volonté de
Dieu coïncident toujours plus. La volonté de Dieu n’est plus pour moi une
volonté étrangère, imposée par un commandement venue de l’extérieur, mais elle
est ma propre volonté, dû au fait que Dieu est plus intime a moi que je ne le
suis à moi-même. » (17) Incroyable, mais vrai : c’est la grâce de l’obéissance,
l’union de ma volonté à celle de Dieu., qui explique l’amour qui m’enivre et me
passionne pour Dieu et pour l’autre.
« À l’origine du fait d’être chrétien, ces mots sont de Benoît XVI,
il n’y a pas
une grande idée, mais la rencontre avec une personne qui donne à la vie un
nouvel horizon et par là son orientation définitive. » Comme je vous ai aimés,
aimez-vous les
uns les autres », avait enseigné Jésus. L’Israélite croyant priait chaque jour
avec les mots du Livre du Deutéronome, dans lesquels il puisait tout le contenu
et le sens de son existence : « Écoute Israël : le Seigneur notre Dieu est
l’Unique. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et
de toute ta force » (6,4-5) Jésus a réuni l’un et l’autre commandement en un
seul précepte. Comme Dieu nous a aimés le premier de toute éternité et en son
fils Jésus, (1 Jn. 4,10) l’amour n’est plus seulement un commandement, mais il
est la réponse au don de l’amour par lequel Dieu vient à notre rencontre. »(1)
Et la mesure de cet amour est Jésus lui-même : « comme je vous ai aimés ». «
Comment devons-nous nous représenter concrètement ce chemin de montée et de
purification ? Comment doit être vécu l’amour, pour que se réalise pleinement sa
promesse humaine et divine ? L’amour devient soin de l’autre et pour l’autre.
Il ne se cherche plus lui-même – l’immersion dans l’ivresse du bonheur – il
cherche au contraire le bien de l’être aimé, il devient renoncement, il est prêt
au sacrifice, il le recherche même.» (6) Ainsi la volonté du Père à l’égard de
son Fils, expression de son amour et objet de son obéissance terrestre, devient
l’objet et la mesure de notre amour.
Qui ne peut comprendre dès lors la raison d’être d’un commandement de l’amour ?
En regardant le côté blessé de Jésus en croix, tout
devient explicite. Benoît XVI de préciser, amour de Dieu et amour du prochain
sont inséparables, c’est un unique commandement. Tous les deux cependant vivent
de l’amour prévenant de Dieu qui nous a aimés le premier. Ainsi, il n’est plus
question d’un commandement qui nous prescrit l’impossible, mais au contraire
d’une expérience de l’amour qui, de par sa nature, doit par la suite être
partagé à d’autres. L’amour grandit par l’amour. L’amour est «
divin » parce qu’il vient
de Dieu et qu’il nous unit à Dieu, et, à travers ce processus d’unification, il
nous transforme en un Nous qui nous fait devenir un, jusqu’à ce que, à la fin,
Dieu soit « tout en tous »
(1 Co. 15,28 ) (18).
L’amour peut-il se commander ? (16) En un sens oui, parce qu’il est nouveau dans
sa mesure. La mesure nouvelle de l’amour est d’être sans mesure, la référence
n’est plus l’amour que l’on se porte à soi-même, l’amour sentimental, l’amour
instinctif, mais l’amour divin qui va jusqu'à la mort pour ceux qu’il aime et
qui nous est donné comme grâce : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous
ai aimés ». Ainsi l’amour du prochain poussé aussi loin que possible devient
connaissance expérimentale de l’amour de Dieu pour nous et l’expression de notre
amour pour Dieu. L’amour de Dieu et l’amour du prochain deviennent inséparables
: les deux s’appellent si étroitement que l’affirmation de l’amour de Dieu
devient un mensonge si l’homme se ferme à son prochain ou plus encore s’il le
hait. Nous donnons la parole de conclusion au pape Benoît XVI: « L’amour passionné de Dieu pour son peuple est un amour qui pardonne. Il
est si grand qu’il retourne Dieu contre lui-même, son amour contre sa justice.
Le chrétien voit poindre là de manière voilée le mystère de la croix : Dieu aime
tellement l’homme que, se faisant homme lui-même, il le suit jusqu’à la mort et
il réconcilie de cette manière justice et amour » (10)
L’amour, un ordre et un dû, un commandement et une
justice.
Avec Pâques, nous contemplerons la Vierge et son amour.
Tant de choses sont à démystifier, à humaniser en elle pour la rendre à nos yeux
aussi exemplaire qu’admirable. Ainsi sa vie d’épouse et de mère pourra-t-elle,
en un sens, répondre aux grandes questions de la femme d’aujourd’hui. Ce sera le
septième et dernier entretien du Père Sylvestre.
Jacques
Sylvestre o.p., animateur