Benoît XVI est le Chef de l'Eglise ! |
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Le 28 janvier 2009 -
(E.S.M.)
- Des fidèles - parmi lesquels des prêtres et des évêques - qui
se disent pleinement attachés au concile Vatican II, s'inquiètent de la
levée, par le pape Benoît XVI, des excommunications qui frappaient les
quatre évêques sacrés par Mgr Lefebvre.
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Le pape Benoît XVI -
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Benoît XVI est le Chef de l'Eglise !
Aux fidèles qui se disent "Conciliaires"
Le 28 janvier 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
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Des fidèles - parmi lesquels des prêtres et des évêques - qui se disent
pleinement attachés au concile Vatican II, s'inquiètent de la levée, par le
pape Benoît XVI, des excommunications qui frappaient les quatre évêques
sacrés par Mgr Lefebvre.
Des évêques de France s'étonnent de n'avoir été ni mis au courant de cette
décision ni consultés.
A tous ces donneurs de leçons qui se prévalent du Concile, rappelons-leur
les terme du décret
Christus
Dominus sur la charge pastorale des évêques dans l'Eglise:
"Dans cette Eglise du Christ, le Pontife Romain, comme successeur de
Pierre, à qui le Christ confia la mission de paître ses brebis et ses
agneaux, jouit, par institution divine, du pouvoir suprême, plénier,
immédiat, universel pour la charge des âmes. Aussi bien, en sa qualité de
pasteur de tous les fidèles, envoyé pour assurer le bien commun de l'Eglise
universelle et le bien de chacune des Eglises, il possède sur toutes les
Eglises la primauté du pouvoir ordinaire. Les évêques (...) ont été envoyés
pour assurer, en union avec le Souverain Pontife et sous son autorité, la
pérennité de l'œuvre du Christ, Pasteur éternel. (...) Cette charge
épiscopale (...), les évêques (...) l'exercent (...) en communion avec le
Souverain Pontife et sous son autorité." (cf. nn.2 et
3)
N'est-il pas plus prudent de bien connaître les textes du Concile dont on se
réclame sans arrêt?
Pourquoi le débat sur la liturgie est gauchi
Dans le domaine de la liturgie, ce qui rend les débats entre
"traditionalistes" et "concilaires" difficiles et parfois stériles, c'est
que les uns et les autres partent sur une idée totalement fausse: l'idée
selon laquelle les messes paroissiales que l'on voit dans les églises et les
cathédrales de France sont le résultat de Vatican II.
Les "traditionalistes" dénoncent avec raison la laideur et la platitude de
la majorité des liturgies actuelles, en disant que c'est là le résultat de
Vatican II. Faux! Quand on reprend la Constitution
Sacrosanctum Concilium ou l'Introduction générale du Missel romain, on
lit en toutes lettres que personne, même prêtre (donc les
évêques sont concernés!) n'a le droit d'ajouter, de retrancher ou
de modifier quoi que ce soit à la liturgie. Voilà qui est clair et qui ne
souffre d'aucune discussion. Oui mais - diront les "traditionalistes" - le
Concile permet des adaptations. C'est totalement exact... à condition de
comprendre le mot "adaptation" à la lumière de la tradition
(la fameuse "herméneutique de continuité") pour ne
pas en faire un synonyme de désinvolture ou d'improvisation. "Adapter", dans
le langage de l'Eglise, signifie très précisément faire en sorte que la
liturgie soit la mieux respectée possible là où l'on ne dispose pas de tous
les moyens qu'il faut pour la réaliser intégralement. C'est d'ailleurs ce
que font les "traditionalistes" eux mêmes quand on leur refuse une église: à
Amiens, ils célèbrent la messe hors d'un sanctuaire et sur sur un autel de
fortune. Ils "adaptent"... et s'adaptent à des circonstances indépendantes
de leur volonté. Sur la question de l' "adaptation", Jean-Paul II avait
lui-même donné des explications très claires.
Les évêques de France (nous citons les évêques en premier
car ils sont les "gardiens et les promoteurs de la liturgie", selon les
termes du Concile) partent du principe selon lequel la liturgie
voulue par Vatican II est une réalité dans les paroisses, dans les
cathédrales. Or c'est totalement faux: dans l'immense majorité des églises
de ce pays, la liturgie n'est plus respectée. On comprend donc très mal que
des évêques qui sont les premiers à ne pas respecter le Concile - donc à
donner le mauvais exemple - puissent demander aux fidèles "traditionalistes"
d'accepter les décisions de Vatican II. Ne faudrait-il pas que notre
épiscopat fasse preuve d'une certaine cohérence?
En fin de compte on peut se demander si en levant l'excommunication des
évêques sacrés par Mgr Lefebvre, le pape Benoît XVI ne vise pas à susciter
une discussion sur le fond qui mettra les clercs - parmi lesquels les
évêques de France, premiers concernés - devant la réalité, forçant ainsi
ceux qui se réclament du Concile à prendre position et à agir. A ce sujet,
il est intéressant de relire la Lettre qui accompagnait le
Motu Proprio. On y trouve, en filigrane, la ligne que suit le Saint-Père
pour restaurer la liturgie dont la crise affecte gravement, selon lui, toute
la vie de l'Eglise.
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Sources : PRO LITURGIA
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 28.01.2009 -
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