Mgr Fellay remercie le pape Benoît
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Le 25 janvier 2009 -
(E.S.M.)
- Lettre du Supérieur Général de la Fraternité Sacerdotale
Saint-Pie X : "L'excommunication des évêques sacrés par S. Exe. Mgr
Marcel Lefebvre le 30 juin 1988, qui avait été déclarée par la
Congrégation pour les évêques par un décret du Ier juillet 1988 et que
nous avons toujours contestée, a été retirée par un autre décret de la
même Congrégation en date du 21 janvier 2009, sur mandat du pape Benoît
XVI."
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Mgr Fellay remercie le pape Benoît
XVI
Communiqué du Supérieur Général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X
Le 25 janvier 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
-
L’excommunication des évêques sacrés par S. Exc. Mgr Marcel Lefebvre le 30
juin 1988, qui avait été déclarée par la Congrégation pour les évêques par
un décret du 1er juillet 1988 et que nous avons toujours contestée, a été
retirée par un autre
décret de la même Congrégation en date du 21 janvier
2009, sur mandat du pape Benoît XVI.
Nous exprimons notre gratitude filiale au Saint Père pour cet acte qui, au
delà de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, sera un bienfait pour toute
l’Eglise. Notre Fraternité souhaite pouvoir aider toujours plus le pape à
porter remède à la crise sans précédent qui secoue actuellement le monde
catholique, et que le pape Jean-Paul II avait désignée comme un état d’«
apostasie silencieuse ».
Outre notre reconnaissance envers le Saint Père, et envers tous ceux qui
l’ont aidé à poser cet acte courageux, nous sommes heureux que le décret du
21 janvier envisage comme nécessaires des “entretiens” avec le Saint-Siège,
entretiens qui permettront à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X d’exposer
les raisons doctrinales de fond qu’elle estime être à l’origine des
difficultés actuelles de l’Eglise.
Dans ce nouveau climat, nous avons la ferme espérance d’arriver bientôt à la
reconnaissance des droits de la Tradition catholique.
Menzingen, le 24 janvier 2009
+ Bernard Fellay
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Communiqué de Presse de S.E. Mgr Fellay, Supérieur
Général de la Fraternité Saint-Pie X
Nous avons eu connaissance d’une interview accordée par Monseigneur Richard
Williamson, membre de notre Fraternité Saint-Pie X, à la télévision
suédoise. Dans cette interview, celui-ci s’exprime sur des questions
historiques, en particulier sur la question du génocide juif par les
national-socialistes.
Il est évident qu’un évêque catholique ne peut parler avec une autorité
ecclésiastique que sur des questions concernant la foi et la morale. Notre
Fraternité ne revendique aucune autorité sur les autres questions. Sa
mission est la propagation et la restauration de la doctrine catholique
authentique, exposée dans les dogmes de la foi. C’est pour ce motif que nous
sommes connus, acceptés et estimés dans le monde entier.
C’est avec une grande peine que nous constatons combien la transgression de
ce mandat peut porter tort à notre mission. Les affirmations de Mgr
Williamson ne reflètent en aucun cas la position de notre société. C’est
pourquoi je lui ai interdit, jusqu’à nouvel ordre, toute prise de position
publique sur des questions politiques ou historiques.
Nous demandons pardon au Souverain Pontife, et à tous les hommes de bonne
volonté, pour les conséquences dramatiques d’un tel acte. Bien que nous
reconnaissions l’inopportunité de ces propos, nous ne pouvons que constater
avec tristesse qu’ils atteignent directement notre Fraternité dans le but de
discréditer sa mission.
Cela nous ne pouvons l’admettre et nous déclarons que nous continuerons de
prêcher la doctrine catholique et de dispenser les sacrements de la grâce de
Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Menzingen, le 27 janvier 2009
+ Bernard Fellay Supérieur Général
Lettre du Supérieur Général de la
Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X
Bien chers fidèles,
Comme je l'annonce dans le communiqué ci-joint, « l'excommunication
des évêques sacrés par S. Exe. Mgr Marcel Lefebvre le 30 juin 1988, qui
avait été déclarée par la Congrégation pour les évêques par un décret du Ier
juillet 1988 et que nous avons toujours contestée, a été retirée par un
autre décret de la même Congrégation en date du 21 janvier 2009, sur mandat
du pape Benoît XVI.». C'était l'intention de prière que je vous avais
confiée à Lourdes, le jour de la fête du Christ-Roi 2008. Vous y avez
répondu au-delà de nos espérances, puisqu'un million sept cent trois mille
chapelets ont été récités pour obtenir de l'intercession de Notre Dame la
fin de cet opprobre qui pesait, à travers la personne des évêques de la
Fraternité, sur tous ceux qui étaient attachés de près ou de loin à la
Tradition. Sachons remercier la Très Sainte Vierge qui a inspiré au Saint
Père cet acte unilatéral, bienveillant et courageux. Assurons-le de notre
prière fervente.
Grâce à ce geste, les catholiques du monde entier attachés à la
Tradition ne seront plus injustement stigmatisés et condamnés pour avoir
maintenu la foi de leurs pères. La Tradition catholique n'est plus
excommuniée. Bien qu'elle ne l'ait jamais été en soi, elle l'a été bien
souvent et cruellement dans les faits. Tout comme la messe tridentine
n'avait jamais été abrogée en soi, ainsi que l'a heureusement rappelé le
Saint Père par le Motu Proprio Summorumpontificum du 7 juillet 2007.
Le
décret du 21 janvier cite la lettre du 15 décembre
dernier au cardinal Castrillon Hoyos dans laquelle j'exprimais notre
attachement « à l'Eglise de N.S.Jésus-Christ qui est l'Eglise catholique »,
y réaffirmant notre acceptation de son enseignement bimillénaire et notre
foi en la Primauté de Pierre. Je rappelais combien nous souffrons de la
situation actuelle de l'Eglise où cet enseignement et cette primauté sont
bafoués, et ajoutais : « Nous sommes prêts à écrire avec notre sang le
Credo, à signer le serment anti-moderniste, la profession de foi de Pie IV,
nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu'à Vatican II au
sujet duquel nous émettons des réserves. » En tout cela, nous avons la
conviction de rester fidèles à la ligne de conduite tracée par notre
fondateur, Monseigneur Marcel Lefebvre, dont nous espérons la prompte
réhabilitation.
Aussi souhaitons-nous aborder ces « entretiens » - que le décret
reconnaît « nécessaires » - sur les questions doctrinales qui
s'opposent au magistère de toujours. Nous ne pouvons que constater la crise
sans précédent qui secoue l'Eglise aujourd'hui : crise des vocations, crise
de la pratique religieuse, du catéchisme et de la fréquentation des
sacrements... Avant nous, Paul VI parlait même d'une infiltration des «
fumées de Satan » et de « l'autodémolition » de l'Eglise.
Jean-Paul II n'a pas hésité à dire que le catholicisme en Europe était comme
en état d' « apostasie silencieuse ». Peu de temps avant son élection
au Souverain Pontificat, Benoît XVI lui-même comparait l'Eglise à un «
bateau qui prend l'eau de toute part ». Aussi voulons-nous, dans
ces entretiens avec les autorités romaines, examiner les causes profondes de
la situation présente et y en apportant le remède adéquat, parvenir à une
restauration solide de l'Eglise.
Chers fidèles, l'Eglise est entre les mains de sa Mère, la Très Sainte
Vierge Marie. En elle, nous nous confions. Nous lui avons demandé la liberté
de la messe de toujours, partout et pour tous. Nous lui avons demandé le
retrait du décret des excommunications. Nous lui demandons dans nos prières,
à elle qui est le Siège de la Sagesse, ces nécessaires éclaircissements
doctrinaux dont les âmes troublées ont tant besoin.
Menzingen, le 24 janvier 2009
+Bernard Fellay
►
Benoît XVI lève l'excommunication de quatre évêques de la Fraternité Saint
Pie X - 24.01.09
►
Benoît XVI ouvre la voie pour dépasser la division - 24.01.09
Sources : dici
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 25.01.2009 -
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