Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

LÉON XIV

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Benoît XVI devrait se prononcer sur la validité du missel de St Pie V

 

ROME, DIMANCHE 25 JUIN 2006. Le Secrétaire de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements depuis décembre 2005, Mgr Albert Malcom Ranjith Patabendige, attend la décision du pape Benoît XVI de lever le doute sur la validité du missel préconciliaire de saint Pie V, susceptible de satisfaire la frange traditionaliste de l’Eglise.

 

Le secrétaire de la Congrégation pour le culte divin parle du Missel actuel de Paul VI

Mgr Malcom Ranjith Patabendige souhaite son perfectionnement.

Mgr Albert Malcom Ranjith Patabendige regrette certains résultats négatifs de la réforme liturgique post-conciliaire et souhaite que la messe actuelle de Paul VI soit bien étudiée et perfectionnée au regard de certains aspects de la liturgie du passé. Interview d'Imedia/apic.

Le Secrétaire de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements depuis décembre 2005, Mgr Albert Malcom Ranjith Patabendige, attend la décision du pape Benoît XVI de lever le doute sur la validité du missel préconciliaire de saint Pie V, susceptible de satisfaire la frange traditionaliste de l’Eglise. Interrogé par l'agence IMEDIA, le Sri Lankais Mgr Malcom Ranjith a, en premier lieu, donné sa définition de la liturgie actuelle de l’Eglise:

Mgr Albert Malcom Ranjith Patabendige: La vie liturgique de l’Eglise est le moment particulier dans lequel le fidèle a la possibilité d’entrer dans un rapport plus intime avec le Seigneur. Dans la vie liturgique, l’Evangile et la foi deviennent un choix. La foi n’est pas seulement intellectuelle, elle devient une chose du coeur et mène à un engagement. C’est dans l’expérience liturgique que ce rapport avec le Seigneur, la foi, se renforce et se transforme en vie. Pour cela, la liturgie est très importante. Le Concile Vatican II a tellement souhaité ce renouvellement, cet aggiornamento, dans lequel les fidèles comprennent ce qu’ils croient ou cherchent à comprendre. Ainsi, la liturgie devrait être le véhicule de ce renouvellement. Mais, malheureusement, après le Concile, certains changements peu réfléchis ont été faits, dans la rapidité, dans l’enthousiasme, dans le rejet de certaines exagérations du passé. Ceci a amené à une situation opposée à celle que l’on souhaitait.

Question: Pouvez-vous donner quelques exemples?

Mgr Albert Malcom Ranjith Patabendige: On voit que la liturgie a pris des directions erronées comme l’abandon du sacré et de la mystique, la confusion entre le sacerdoce commun et le sacerdoce consacré avec un appel spécifique. En d’autres mots, la confusion des rôles entre les laïcs et les prêtres. Il y a aussi la vision du concept d’Eucharistie comme un banquet commun plutôt que l’accentuation sur la mémoire du sacrifice du Christ au calvaire et sur son efficacité sacramentelle pour le salut, ou encore certains changements comme d’avoir vidé les églises en les "protestantisant". Ces changements de mentalité ont affaibli le rôle de la liturgie plutôt que de le renforcer. Ceci n’était pas l’idée de
SACROSANCTUM CONCILIUM (Constitution conciliaire sur la liturgie promulguée par Paul VI le 4 décembre 1963, ndlr) qui voulait que la liturgie soit participante, approfondie, mise plus en contact avec la Parole de Dieu et la signification de la catéchèse. Ceci a causé d’autres résultats négatifs pour la vie de l’Eglise. Ainsi, pour faire face à la progression du sécularisme dans le monde, il ne fallait pas devenir nous aussi sécularistes. Il fallait que nous approfondissions encore plus car le monde a toujours plus besoin de l’Esprit, de l’intériorité. En abandonnant certains aspects, nous avons perdu une occasion. On voit bien, chez des jeunes d’aujourd’hui, y compris chez de jeunes prêtres, une nostalgie du passé, une nostalgie pour certains aspects perdus. Il y a, en Europe, un réveil très positif.

Question: Que peut faire la Congrégation pour le culte divin en ce sens ?

Mgr Albert Malcom Ranjith Patabendige: Nous voulons rappeler à tous, surtout aux responsables comme les évêques, les commissions liturgiques ou les chercheurs, qu’il ne faut pas oublier ces aspects. Nous ne disons pas qu’il faut complètement abandonner les gains du Concile comme l’utilisation de la langue vernaculaire, l’usage substantiel des Ecritures sacrées. Mais, en renforçant ce que nous avons gagné lors du Concile, il faut aussi renforcer les acquis du passé.

Cela veut-il dire que le missel préconciliaire de saint Pie V doit être reconnu de nouveau ?

Mgr Albert Malcom Ranjith Patabendige: Cette question est de plus en plus fréquente. Cela démontre aussi que certains le voudraient. L’Eglise doit être sensible à ces urgences, que les gens sentent bien, et regagner certains aspects de la liturgie du passé. Je ne sais pas si cela doit prendre la forme d’une approbation du missel de saint Pie V ou d’un renouvellement du missel actuel (de Paul VI, ndlr). Le pape Benoît XVI sait tout cela, il connaît ces questions, il en est bien conscient, il y réfléchit et nous attendons ses indications.

Le missel de saint Pie V a-t-il été réellement invalidé après le Concile Vatican II ?

Mgr Albert Malcom Ranjith Patabendige: Il n’a jamais été aboli ou mis au ban. Mais, à cause de ce qui s’est passé avec les fidèles de Mgr Lefebvre, cette messe a pris une certaine identité qui n’est pas juste.

Cela signifie-t-il que l’Eglise devrait, en quelque sorte, "récupérer" le missel de saint Pie V ?

Mgr Albert Malcom Ranjith Patabendige: C’est ce que nous attendons, que le pape Benoît XVI décide à ce propos. Même si l’on récupère la messe de saint Pie V, la messe post-conciliaire de Paul VI doit être bien étudiée et perfectionnée là où c’est possible. C’est ce que certains appellent la réforme de la réforme. Si l’on approuve de nouveau la messe de saint Pie V, cela ne veut pas dire que celle de Paul VI restera inchangée. Il faut l’approfondir encore pour la faire devenir encore plus belle, plus transcendante.

Question: Y a-t-il urgence à prendre de telles décisions ?

Mgr Albert Malcom Ranjith Patabendige: Lorsqu'on se presse à prendre des décisions, on tombe dans l’erreur. Il faut beaucoup réfléchir, et surtout prier pour le Saint-Père et l’Eglise, et écouter ce que le Seigneur veut de nous. Sans émotion mais avec une objectivité absolue, en voyant le passé, ce que nous avons gagné, là où nous sommes trompés et comment nous pouvons retrouver ces aspects perdus. Les évêques sont appelés à devenir des pasteurs aimant leur peuple. Devenir les agents du salut de leurs fidèles, pas seulement d'un salut politique, mais aussi intérieur et profond. Cet amour doit nécessairement s’exprimer dans la joie de se consacrer à une vie liturgique joyeuse, mystique et sacrée.

 

REPERES:

Et le Pape? Que fait le Pape? Pour Mgr Ranjith, Benoît XVI, doué d'une intelligence exceptionnelle, est celui qui observe, sachant exactement dans quelle situation se trouve l'Eglise. Et il est celui qui justement voudrait faire jaillir l'étincelle d'un renouveau de la foi capable de redonner à la liturgie son caractère sacré et surnaturel. La Congrégation pour le Culte Divin est toute prête à suivre les indications du Pape, dit Mgr Ranjith. Mais on a parfois l'impression que Benoît XVI n'a pas encore l'intention de poser des actes concrets et d'opérer des changements dans le domaine si délicat de la liturgie. lire le suite : Benoît XVI vise à l'essentiel: une renaissance et un approfondissement de la foi: Benoît XVI
 

Le Saint-Siège demande au Chemin Néocatéchuménal d’accepter et de suivre « les livres liturgiques approuvés par l’Eglise, sans omettre ni ajouter quoi que ce soit ». Benoît XVI sonne la fin de la récréation.

Le prêtre, « un adorateur qui contemple l’Eucharistie »: Benoît XVI
Une analyse de la crise liturgique actuelle - La pensée de Benoît XVI sur la crise liturgique actuelle (Extraits):
Benoît XVI
Si notre liturgie est belle, elle sera respectée et aimée:
Benoît XVI
CE QUI A MAL TOURNÉ AVEC VATICAN II :
Benoît XV I
 

Sources: archives E.S.M., Tagepost,

Eucharistie sacrement de la miséricorde - 25.06.2006 - BENOÎT XVI - LITURGIE

 

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante