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Le pape François dit de ne pas s'inquiéter du péché. La Vierge dit
le contraire
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Le 24 septembre 2023 -
E.S.M.
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Article très pertinent sur la vision du péché par le
pape François qui nous conseille de ne pas être si dur
avec soi-même ?
L’Avertissement de la Vierge Marie semble être
exactement le remède approprié à notre époque permissive
et aussi l’antidote approprié au message « le péché
n’est pas grave » maintenant promu par le Vatican et
le Synode.
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Le pape François dit de ne pas s'inquiéter du péché. La Vierge dit le
contraire
François, Fátima et
Garabandal
Le 24 septembre 2023 -
E.S.M. -
Les catholiques sont confus et divisés concernant le pape François.
Depuis des années, il introduit de nouveaux changements dans
l’Église qui semblent entrer en conflit non seulement avec les
pratiques traditionnelles, mais aussi avec les enseignements établis
de l’Église.
Un nombre croissant de catholiques sont parvenus à la conclusion que
François (avec d’autres membres de la hiérarchie) est en train de
créer une Église alternative, destinée à remplacer à terme la
véritable Église.
Les défenseurs de François affirment qu'il cherche uniquement à
réformer l'Église, à renouveler une structure vieillissante qui a
besoin de réparations. Au contraire, les critiques affirment qu’il
tente de détruire l’Église, dans le but de construire à sa place une
nouvelle Église fondée sur des principes humanistes. Ils affirment
que même si François et ses partisans présentent les changements
comme une évolution naturelle de la doctrine de l’Église, ils
constituent en réalité un rejet radical de celle-ci.
Selon ce point de vue, nous avons en
effet deux Églises partageant le même espace. Cependant, même si la
faction progressiste cherche à renverser l’Église des siècles, il
est utile pour elle de maintenir l’illusion qu’il s’agit de la même
Église, jusqu’à ce que la transformation soit complète.
Comme l’a dit le théologien Thomas Weinandy, OFM, Cap : "Ce que
l’Église finira par avoir, c’est un pape qui est le pape de l’Église
catholique et, en même temps, le chef de facto, à toutes fins
pratiques, d’une Église schismatique. Comme il est le chef des deux,
l’apparence d’une seule Église est maintenue, alors qu’en réalité il
y en a deux."
La question est : comment distinguer l’Église imposteur de l’Église
établie par le Christ ?
Bien qu’il existe plusieurs indicateurs, je crois que l’indice
principal réside dans les différentes attitudes à l’égard du péché.
La véritable Église prend le péché très au sérieux et nous met
constamment en garde contre ce phénomène. En fait, la mission
principale de l’Église est de nous sauver de nos péchés. D’un autre
côté, l’un des principaux objectifs de l’Église que François et ses
disciples construisent est de minimiser le péché.
À plusieurs reprises, François a minimisé les péchés sexuels, les
qualifiant de « péchés les plus légers » ou les appelant en
plaisantant « des péchés en dessous de la taille ». Il semble qu'il
ait dit à un groupe de séminaristes espagnols qu'ils devaient
absoudre tous les péchés au confessionnal, même s'il n'y avait aucun
signe de repentance. Un jour, interrogé sur les exploits d'un prêtre
homosexuel, François a répondu : « Qui suis-je pour juger ? » Mais – à
l’exception des péchés contre l’environnement et des « péchés » de
rigidité – il semble adopter une attitude « Qui suis-je pour juger »
à l’égard de presque tous les péchés.
Bien que François ait condamné l’avortement à plusieurs reprises, il
a également envoyé des signaux différents sur cette question à de
nombreuses autres occasions. Lorsque l'archevêque de San Francisco,
Salvatore Cordileone, a interdit à Nancy Pelosi de communier en
raison de son soutien clair à l'avortement, François n'a pas tardé à
signaler sa désapprobation à l'égard de Cordileone. Peu de temps
après que l'archevêque a annoncé l'interdiction, Pelosi s'est rendue
à Rome, a communié à l'autel de la basilique Saint-Pierre et a été
chaleureusement accueillie par François.
À plusieurs reprises, François a déclaré que chercher à avorter
était « comme embaucher un tueur à gages ». Si oui, pourquoi
insistez-vous pour saluer cordialement l’un des plus grands tueurs à
gages du monde ? Et pourquoi, lorsqu’il en a l’occasion, punit-il Cordileone en élevant l’archevêque de San Diego, Robert McElroy, au
poste de cardinal, alors que ce poste reviendrait normalement à
Cordileone ? McElroy, soit dit en passant, est connu pour être assez
laxiste sur la question de l’avortement.
Ainsi, d’un côté, François dit que l’avortement est un péché grave.
D’un autre côté, faites comme si ce n’était pas très grave. Bien
entendu, cela prête à confusion. Et confondre délibérément les
autres sur le bien et le mal est un péché en soi.
Cela s'appelle un scandale. Comme le dit le Catéchisme, « le
scandale est un délit grave si, par action ou omission, quelqu'un
est délibérément amené à commettre un délit grave » (2284).
Appliqué à l'avortement, cela signifie que celui qui minimise la
gravité de l'avortement est en partie responsable du péché d'une
autre dont la décision d'avorter est basée sur la diminution de la
gravité du péché par la première.
Le Catéchisme continue en disant : « Le scandale est grave lorsqu'il
est provoqué par ceux qui, par nature ou par profession, sont
obligés d'instruire et d'éduquer les autres » (2285).
Il semble particulièrement scandaleux que François et de nombreux
autres prélats minimisent la gravité du péché à une époque où la
conscience du péché est déjà très faible parmi les catholiques des
sociétés occidentales. De nombreux sondages ont montré qu’une
majorité de catholiques américains approuvent désormais des
comportements qui, selon la doctrine de l’Église, sont
intrinsèquement pécheurs.
L’ironie est que l’objectif de François d’apaiser nos consciences a
déjà été largement atteint. Ce qu’il faut maintenant, c’est une
meilleure compréhension de la réalité et de la gravité de notre
péché : le mal que nous nous faisons et le mal que nous faisons aux
autres.
Cela nous rappelle une prétendue apparition mariale d’il y a
soixante ans, qui n’a pas encore été approuvée et qui fait l’objet
d’une attention croissante. Entre juillet 1961 et novembre 1965,
dans la petite ville espagnole de
Garabandal, quatre filles âgées de
11 et 12 ans auraient reçu la visite de la Vierge Marie à de
nombreuses reprises.
L'authenticité des apparitions n'a pas encore été confirmée par
l'Église, mais le contenu du message transmis aux jeunes filles est
conforme aux apparitions mariales approuvées comme celle de Fatima.
De plus, le message semble encore plus pertinent aujourd’hui que
lors de la révolution sexuelle des années 1960. En bref, le message
reçu par les filles était presque exactement le contraire de celui
désormais promulgué par François et les cardinaux et évêques qui se
rallient à lui. Il n’était pas demandé aux filles d’adopter une
attitude plus détendue face au péché. Au contraire, on leur a dit
que le jour viendrait où tous se sentiraient, à juste titre, encore
plus coupables de leurs péchés.
La Sainte Vierge a prédit qu'un jour viendrait où chaque personne
sur la planète, croyant ou non-croyant, recevrait simultanément une
intense révélation personnelle de ses péchés. Selon le témoignage
des filles, chacun verrait la gravité de ses péchés, non seulement
ceux qu'il avait commis, mais aussi le bien qu'il aurait pu faire et
qu'il n'aurait pas fait. En outre, ils ont témoigné que pour la
plupart des gens, ce serait une expérience terrifiante parce que
nous verrions notre âme comme Dieu la voit.
En même temps, l’Avertissement sera vécu comme une grande
bénédiction : une opportunité de voir les conséquences de nos
péchés, de demander pardon et de modifier notre vie.
L’Avertissement semble être exactement le remède approprié à notre
époque permissive et aussi l’antidote approprié au message « le
péché n’est pas grave » maintenant promu par le Vatican et le
Synode.
À cet égard, il convient de noter que le message de Marie aux
enfants de Fatima souligne également la gravité du péché, en
particulier les péchés sexuels. Comme le souligne le journaliste
catholique Thom Nickels dans un article récent, "Le message de
Fatima... contient une clause stipulant que la plupart des gens qui
vont en enfer y vont pour les péchés de la chair, à l'opposé de ce
que François a récemment suggéré." ses amis jésuites au Portugal, où
il a fait remarquer que trop d'attention est accordée aux « péchés
en dessous de la taille ».
À notre époque permissive, les paroles de Marie peuvent paraître
dures, mais elles semblent aussi plus réalistes que la nonchalance
de François à l'égard des péchés sexuels. Il est logique que la
plupart des gens qui sont en enfer le soient pour les péchés de la
chair. Ce n’est pas que les péchés sexuels soient plus graves que
les autres péchés. Le fait est que la tentation de commettre un
péché sexuel est beaucoup plus fréquente que d’autres tentations qui
pourraient conduire à l’enfer, comme les tentations d’enlèvement, de
trahison, de torture, de meurtre, etc.
En tout cas, il semble plus prudent d’écouter la Mère de Dieu que de
faire confiance à François. L'apparition de Marie à Fatima en 1917
est peut-être l'apparition mariale la mieux authentifiée. En plus de
l'approbation de l'Église, le miracle du Soleil prédit par Marie a
été témoin de 70 000 personnes, dont un certain nombre d'athées et
d'agnostiques venus se moquer mais sont rentrés chez eux en tant que
croyants.
Qu'est-ce qui semble le plus conforme au message de l'Évangile : le
message de Marie sur la repentance ou le conseil de François de ne
pas être si dur avec soi-même ?
Publié par
William Kilpatrick dans Crisis Magazine- Traduction
E.S.M
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Sources
: infovaticana
-
Traduction E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 24.09.2023
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