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19 Avril 2005
 

Le terrorisme « couvre d’infamie celui qui l’accomplit », déclarait Benoît XVI

 

  MGR CELESTINO MIGLIORE

ROME, MARDI 18 JUILLET 2006. Au début de cette année, le Pape Benoît XVI s'est adressé aux catholiques et à tous les hommes et femmes de bonne volonté, les invitant à unir à leurs efforts la réflexion, la coopération, le dialogue et la prière en vue de surmonter le terrorisme et d'édifier une coexistence juste et pacifique au sein de la famille humaine.

 

Le pape Benoît XVI est prolixe en exhortations et discours sur tant de sujets et certains textes, vu les impératifs de "l'actualité" passent souvent aux oubliettes.

 

Nous avons pensé que devant les évènements sanglants et sombres de ces derniers jours, il était utile de rappeler la position et les actions de l'Eglise en faveur de la paix. (aujourd'hui... Irak: plus de 54 morts dans un attentat suicide à Koufa... - L'aviation israélienne a pilonné aujourd'hui la banlieue sud de Beyrouth et des axes routiers dans tout le Liban, faisant au moins 18 morts...)

 

Tout d'abord voici un communiqué du Vatican : LES RESPONSABLES RELIGIEUX ET LE "G 8"

CITE DU VATICAN, 18 JUILLET 2006. Hier à Saint-Pétersbourg (Russie), lors de la clôture du sommet du G 8 (les 8 pays les plus industrialisés), a été lu le message des responsables religieux dont la réunion mondiale s'était tenue à Moscou du 3 au 5 juillet.

" Sauvegardons la paix que Dieu nous a donné ", écrivent les représentants du judaïsme, du christianisme, de l'islam, du bouddhisme et du shintoïsme, en rappelant que "la religion doit toujours être le fondement stable de la paix et du dialogue entre les civilisations et ne jamais être utilisée comme justificatif de division ou de conflit".

La déclaration rappelle les enjeux de l'humanité contemporaine, qui vont de la défense de la vie à chacune de ses stades au rapport entre justice et économie, sans oublier le scandale de la pauvreté. Elle condamne aussi toute forme de terrorisme et d'extrémisme, comme toute violence prétendant se justifier religieusement. Elle déplore les actions de certains mouvements pseudo-religieux, " qui attentent à la liberté et au bien-être des peuples ".

La réunion mondiale des dirigeants religieux avait été organisée par le Conseil inter-religieux de Russie. La délégation catholique était notamment composée du Cardinal Walter Kasper, Président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, et du Cardinal Paul Poupard , Président des Conseils pour la culture et le dialogue inter-religieux, qui était intervenu pour souligner la nécessité de collaboration entre autorités civiles et religieuses face aux enjeux mondiaux de la globalisation, dans le respect permanent de la dignité de la personne.

Benoît XVI délègue quatre cardinaux au sommet interreligieux à Moscou: Benoît XVI

lettre du pape Benoît XVI où il dit entre autres: " l'Église, "experte en humanité", ne cesse pas de réaffirmer... pour lire la suite : >>> Benoît XVI encourage les catholiques et le orthodoxes

Benoît XVI reçoit le Métropolite Kyril:  Benoît XVI

VATICAN - G 8/SAINT-PETERSBOURG VIS 060718 (260)

 

INTERVENTION DU SAINT-SIÈGE LORS DE LA RÉUNION PLÉNIÈRE DE LA 60ème SESSION
DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE SUR LE TERRORISME.

INTERVENTION DE S.EXC. MGR CELESTINO MIGLIORE
New York
 
Monsieur le Président,
Ma délégation salue le débat opportun sur le compte-rendu que nous avons à présent entre les mains, étant donné l'impasse que connaissent actuellement les discussions sur la Convention sur le terrorisme. Nous soutenons également tous les efforts visant à surmonter les difficultés qui empêchent encore le progrès de cet instrument juridique important.


Les paragraphes 9 et 10 du Compte-rendu du Secrétaire général contiennent à juste titre une ferme condamnation du terrorisme fondée sur l'affirmation selon laquelle aucune cause, aussi juste soit-elle, ne peut excuser ou légitimer le meurtre volontaire ou la mutilation de civils ou de non-combattants.


Le terrorisme est souvent enraciné dans la fragmentation culturelle qui est à la base des tensions et des divisions que nous avons malheureusement constatées au sein des Nations unies au cours des dernières semaines et mois. C'est pourquoi le Saint-Siège demeure prêt à participer à cet important débat en vue de trouver une base commune sur laquelle les nations puissent édifier des stratégies efficaces pour lutter contre le terrorisme.


Au début de cette année, le Pape Benoît XVI s'est adressé aux catholiques et à tous les hommes et femmes de bonne volonté, les invitant à unir à leurs efforts la réflexion, la coopération, le dialogue et la prière en vue de surmonter le terrorisme et d'édifier une coexistence juste et pacifique au sein de la famille humaine.


Etant donné sa conviction selon laquelle, dans l'analyse des causes du phénomène contemporain du terrorisme, une attention devrait être portée non seulement à ses causes politiques et sociales, mais également à ses motivations culturelles, religieuses et idéologiques plus profondes, l'invitation du Pape a déjà conduit à une multitude de débats, d'initiatives et d'expériences, tant au niveau académique que politique partout dans le monde. Ma délégation est donc heureuse de noter que le compte-rendu contient des éléments culturels et religieux dans sa stratégie mondiale.


Les représentants se rappelleront que les Nations unies ont consacré l'année 2001 au dialogue entre les civilisations et que, en novembre dernier, le Secrétaire général a lancé l'Alliance des Civilisations. Il y a quelque temps, un Forum tripartite sur le dialogue et la coopération interreligieuses pour la paix a également été lancé pour rassembler les gouvernements, le système des Nations unies et la société civile. Ma délégation espère que ce nouvel intérêt au sein des Nations unies sera correctement  exploité  en vue de la coopération entre les religions et pour bâtir des ponts entre les cultures et les civilisations. Il ne fait aucun doute que la religion possède un immense potentiel positif lorsqu'elle en a la possibilité.


Le Saint-Siège est disposé à soutenir les initiatives qui encouragent les croyants à être des artisans de paix et à s'unir à tous ceux qui veulent édifier une coexistence pacifique . De plus, lorsque la véritable nature de la religion est correctement comprise et vécue, elle peut devenir une partie de la solution plutôt que le problème, car elle promeut l'engagement humain et l'attention à la dignité des autres, en vue du bien commun de tous.


Cette Organisation devrait donc encourager les religions à apporter cette importante contribution selon leur propres modalités, c'est-à-dire que celles-ci sont appelées à créer, soutenir et promouvoir la condition de toute rencontre, tout dialogue et toute conception du pluralisme et de la différence culturelle. Cette condition, Monsieur le Président, est la dignité de la personne humaine.


Notre dignité humaine commune est une véritable condition, car elle prévaut sur toute autre considération ou principe méthodologique, même ceux du droit international. Nous le voyons dans la "Règle d'Or" présente dans toutes les religions du monde. Ce concept peut être également qualifié de réciprocité.


Encourager la conscience et l'expérience de cet héritage commun au sein des religions et entre elles aidera certainement à transposer cette vision positive dans des catégories politiques et sociales qui, à leur tour, serviront de base aux catégories juridiques liées aux relations nationales et internationales.


Ma délégation est également heureuse de constater la façon dont le problème de l'incitation au terrorisme a été traité dans le compte-rendu ici présent. Nous savons tous que l'utilisation habile d'Internet et des mass media font du terrorisme un phénomène transnational et coordonné à l'échelle mondiale, exigeant donc une solution tout aussi puissante et coordonnée à l'échelle mondiale.


Dans ce contexte, nous renouvelons notre soutien de la résolution 1624 du Conseil de Sécurité qui a condamné "avec la plus grande fermeté l'incitation aux actes terroristes" et rejeté "les tentatives de justifier ou de glorifier (apologie) tout acte terroriste pouvant inciter d'autres actes terroristes". Des mesures visant à affronter toute personne ou organisme soutenant financièrement l'intolérance ou la haine ethnique et religieuse sont essentielles à une stratégie globale.


L'exclusion politique, sociale et économique des communautés d'immigrants accroît le sentiment de frustration des jeunes et a conduit à des désordres dans certains endroits; mais l'exigence d'apporter une juste solution à ces problème demeure légitime. En résolvant ces questions de façon rapide et juste, les nations peuvent priver les terroristes de l'oxygène de la haine et des reproches, réels ou imaginaires, à travers lesquels ils tentent de légitimer leurs actes maléfiques et de recruter des personnes facilement impressionnables.


Bien que le problème le plus difficile à résoudre soit souvent celui d'empêcher l'utilisation de matériaux ordinaires en tant qu'armes contre des cibles civiles plus vulnérables, nier aux terroristes l'accès aux armes, y compris les armes de destruction de masse, doit naturellement faire partie de la lutte. Dans ce cadre, ma délégation salue la résolution 1673 du Conseil de Sécurité sur la non-prolifération. Nous sommes également d'accord sur le fait que l'objectif commun des Etats doit être de rendre sûres et, lorsque cela est possible, d'éliminer, les armes nucléaires, biologique, chimiques ou radioactives et mettre en place des contrôles efficaces sur le marché intérieur et sur les exportations en ce qui concerne les matériaux à double usage liés aux armes de destruction de masse.


De plus, il apparaît que le terrorisme biologique représente une menace grave mais dangereusement sous-estimée. Comme nous l'avons vu dans d'autres situations, le coût du manque d'action pourrait dépasser de loin le coût d'une initiative importante à l'heure actuelle en vue de renforcer la capacité des systèmes de santé publique à faire face à cette terrible éventualité. Comme le souligne le compte-rendu, des investissements importants dans ce domaine aujourd'hui pourraient également avoir des conséquences positives, dans le même temps, sur la qualité générale du système médical.


Enfin, Monsieur le Président, les mesures de contre-terrorisme devraient être caractérisées par le refus des motivations invoquées par les terroristes. Cela n'est qu'une des raisons pour lesquelles la façon de traiter les terroristes et des suspects devrait se conformer aux normes humanitaires internationales au sein d'une lutte qui est, en dernière analyse, celle du coeur et de l'esprit.


Merci, Monsieur le Président.

 

REPERES:

Benoît XVI appelle à la libération des personnes enlevées en Terre Sainte: Benoît XVI

Benoît XVI condamne la violence en Irak et en Terre Sainte: Benoît XVI  
Benoît XVI condamne les attaques terroristes au Moyen Orient:
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Le terrorisme «
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Le pape Benoît XVI en appelle à la réconciliation et au pardon au Moyen Orient, en Terre Sainte, au Liban... texte à méditer  >>> Benoît XVI : «L’homme est capable de vérité !»

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Source: Vatican - Secrétairerie d'Etat - Jeudi 11 mai 2006 - archives E.S.M.

Eucharistie sacrement de la miséricorde - 18.07.2006 - BENOÎT XVI - INTERNATIONAL - EGLISE

 

 

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