Mgr Georg Gänswein ignore toujours la décision du pape quant à son avenir Le 09 mars 2023 - (E.S.M.) - Après la mort, le 31 décembre, de Benoît XVI, Mgr Georg Gänswein, secrétaire du pape émérite, ne sait toujours pas ce qu'il fera à l'avenir. "Je ne connais toujours pas la nouvelle tâche qui m'attend", a déclaré Mgr Gänswein mardi soir à Munich, faisant référence à ce que sera son travail une fois qu'il aura quitté le monastère Matter Ecclesiae.

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Mgr Georg Gänswein ignore toujours la décision du pape quant à son avenir

Le pape a besoin de plus de temps

Le 09 mars 2023 - E. S. M. - Après la mort, le 31 décembre, de Benoît XVI, Mgr Georg Gänswein, secrétaire du pape émérite, ne sait toujours pas ce qu'il fera à l'avenir. "Je ne connais toujours pas la nouvelle tâche qui m'attend", a déclaré Mgr Gänswein mardi soir à Munich, faisant référence à ce que sera son travail une fois qu'il aura quitté le monastère Matter Ecclesiae.

Le livre de la controverse

L'archevêque est en Allemagne cette semaine pour présenter son livre " Rien que la vérité". Ma vie avec Benoît XVI', qui a été publié en allemand par Herder-Verlag. Mais il avait déjà évoqué sa possible destination la semaine dernière, lorsque dans une interview télévisée il avait indiqué que le Pape prendrait la décision prochainement.

"J'espère que le pape François me fera confiance, j'espère que je ne lui ai donné aucune raison de ne plus me faire confiance", a déclaré l'archevêque. Son livre, publié peu après la mort de Benoît XVI, a suscité une grande polémique en raison des révélations qu'il y a faites. Entre autres détails, Mgr Gänswein a écrit que son congé en tant que préfet de la maison papale en 2020 pour François l'avait laissé "choqué et sans voix".

Le pape François est tenté de l'expulser de Rome, peut-être dans une nonciature lointaine, afin de l'éloigner. Les évêques allemands, par contre, ont fait comprendre au Vatican - quand ils sont venus en audience le mois dernier - que l'ancien secrétaire de Joseph Ratzinger serait certainement un élément diviseur et créerait des problèmes s'il était nommé évêque en Allemagne où le climat ecclésial est déjà trop déchiré sans ajouter d'essence supplémentaire. "De fait, je ne suis pas encore au courant de la nouvelle tâche qui m'attend" a admis mardi soir à Munich Mgr Georg Gänswein lors de la présentation de son livre sur Benoît XVI.

Le père Georg et la rupture avec le pape François qui pourrait lui coûter cher : l'hypothèse qu'il quitte l'Italie

Le pape François et le père Georg viennent d'avoir une audience. Une demi-heure en tout, qui semble n'avoir servi qu'à régler une série de questions pratiques en suspens, liées au testament de Joseph Ratzinger. Le temps nécessaire pour régler les dossiers en suspens prend encore du temps et pendant quelques mois don Georg restera à Rome où, entre autres, il a gardé un appartement au Vatican.

La retraite est encore trop loin pour lui, puisqu'il n'a que 66 ans: il lui en faudrait neuf de plus pour pouvoir se retirer. Ainsi, l'ancien secrétaire de Benoît XVI se découvre malgré lui une figure encombrante et est toujours à la recherche d'une place sûrr. Le Pape lui aurait dit, lors de l'audience, qu'il n'avait pas encore pris de décision et qu'il avait besoin de plus de temps pour le faire. Pendant ce temps, Mgr Gänswein agit comme exécuteur des dernières volontés de Benoît. Les livres, les propriétés, les legs, les souvenirs.

Dans son livre "Rien que la vérité. Ma vie aux côtés de Benoît XVI", qui a maintenant été publié en allemand, sont racontés les dessous épineux de sa relation avec le Pape François.

Une relation qui a abouti, il y a trois ans, à la demande de quitter la préfecture de la Maison pontificale avec la prière de se concentrer exclusivement sur la prise en charge du vieux pontife, laissant tout le reste. Une belle façon de le mettre de côté. Depuis 2013, le père Georg avait servi à la fois François comme préfet et Ratzinger. Puis en 2020, il a été libéré le laissant, écrit-il, "choqué et sans voix".

Parmi les pages du livre, il y a d'autres faits inédits. Il est révélé, par exemple, que Benoît n'était pas du tout satisfait de certaines des décisions prises par son successeur. Comme le décret sur la messe en latin qui avait « brisé le cœur de Ratzinger » étant donné que François avait annulé les avancées faites pour normaliser le front traditionaliste. Naturellement, ces remarques avaient soulevé une vague de critiques de la part de plusieurs cardinaux car elles ne feraient qu'élargir le fossé entre les ailes bergoglienne et ratzingérienne dans l'Église. François lui-même était devenu l'interprète des appels à l'unité interne pour éviter les désaccords et les fractures, demandant d'arrêter tous ces bavardages et commérages. En fait, les deux factions se sont affrontées cycliquement durant ces dix années de coexistence des deux Papes. Mais c'était inévitable.

Ce que Bergoglio et Mgr Gänswein ont dit en détail lors de la dernière audience, prévue après une apparition télévisée de Bruno Vespa, n'est pas connu. Rien n'a filtré du Vatican. Don Georg interrogé devant les cameras sur Bergoglio avait assuré la plus grande loyauté envers le pontife. Les paris qui circulent sur sa future implantation sont les plus divers. Quelqu'un suggère qu'il aura une position secondaire dans la curie, peut-être dans quelque cimetière d'éléphants, ou - ce qui est probable - à la tête d'un sanctuaire marial européen.

ilmessaggero.it - Traduction  E.S.M

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Sources : ilmessaggero.it -  Traduction  E.S.M.
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Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 09.03.2023