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En la fête de Notre Dame de Lourdes, Journée mondiale des malades
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Le 11 février 2023 -
(E.S.M.)
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Le 11 février de chaque année, nous rappelait
Benoît XVI, lorsqu'est célébrée la mémoire de la
bienheureuse Vierge de Lourdes, l'Eglise fête également
la Journée Mondiale du Malade.
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Notre Dame de Lourdes-
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En la fête de Notre Dame de Lourdes, Journée mondiale des malades
Le 11 février 2023 - E.
S. M. - A Lourdes, en 1858, la famille de Bernadette
Soubirous, ruinée, a trouvé refuge au cachot. Le 11 février 1858,
Bernadette, sa sœur Toinette et leur amie Jeanne Abadie, vont
chercher du bois. Elles se dirigent vers "l'endroit où le canal
rejoint le Gave". Elles arrivent devant la Grotte de Massabielle.
Toinette et Jeanne traversent l'eau glaciale du canal. Bernadette,
en raison de son asthme chronique, hésite à faire autant. C'est
alors qu'elle "entend un bruit comme un coup de vent", mais "aucun
arbre ne bouge". Levant la tête, elle voit, dans le creux du
rocher, une petite demoiselle, enveloppée de lumière, qui la regarde
et lui sourit. C'est la première apparition de Notre Dame.
Le 11 février de chaque année, nous rappelait
Benoît XVI, lorsqu'est célébrée la mémoire de la bienheureuse
Vierge de Lourdes, l'Eglise propose la Journée Mondiale du Malade,
conformément à la volonté du vénérable Jean-Paul II.
Extraits d'une homélie prononcée par
le Pape Jean-Paul II - le 11 février 1988, dans la Basilique Saint
Pierre, pour célébrer la mémoire de la première apparition de la
Vierge de Lourdes
Aujourd'hui rappelons, chers Frères et Sœurs, une présence
significative de cette nouvelle Femme dans notre histoire. Nous
célébrons la mémoire liturgique de la première apparition de la
Bienheureuse Vierge Marie à Bernadette Soubirous dans la grotte de
Massabielle.
Rappelons ensuite que - comme je le disais dans mon encyclique
Redemptoris Mater - “ Marie est présente dans la mission de
l'Église, présente dans l'action de l'Église qui fait entrer dans le
monde le Règne de son Fils ” (n. 28). Cette présence se manifeste
aussi, entre autre, “ par la force d'attraction et de rayonnement
des grands sanctuaires où non seulement les individus ou les groupes
locaux, mais parfois des nations et des continents cherchent la
rencontre avec la Mère du Seigneur ”.
Lourdes, comme tant d'autres lieux, est un signe particulier de
cette action de Marie dans le cours de notre histoire. En effet
-comme le dit Vatican II (Const. Dogm.
Lumen Gentium,62) - “ après
son Assomption au ciel, son rôle dans le salut ne s'interrompt pas ;
par son intercession répétée elle continue à nous obtenir les dons
qui assurent notre salut éternel. Son amour maternel la rend
attentive aux frères de son Fils dont le pèlerinage n'est pas
achevé, ou qui se trouvent engagés dans les périls et les épreuves,
jusqu'à ce qu'ils parviennent à la patrie bienheureuse ”.
A Lourdes Marie accomplit une mission de soulagement de la
souffrance et de réconciliation des âmes avec Dieu et avec le
prochain.
Les grâces que cette Mère de Miséricorde obtient aux foules immenses
d'une humanité endolorie et égarée, ont toutes le but de les
conduire au Christ et de leur obtenir le don de son Esprit.
A Lourdes, Marie, par l'intermédiaire de Sainte Bernadette, s'est
révélée, de façon éminente, comme “ porte-parole de la volonté du
Fils ” (cf. Enc. Redemptoris Mater, n. 21).
Tout ce que la Madone dit à la Voyante, tout ce qu'elle l'exhorta à
faire, tout ce qui ensuite est né, est arrivé et arrive, reflète, en
un certain sens, la “ volonté ” de la Madone : mais au nom de qui
a-t-Elle obtenu tout ceci, à la grâce de qui, si ce n'est de son
Fils divin ? Donc, Lourdes, nous pouvons le dire, appartient au
Christ encore plus qu'à sa Très Sainte Mère. A Lourdes, nous
apprenons à connaître le Christ à travers Marie. Les miracles de
Lourdes sont les miracles du Christ, obtenus par l'intercession de
Marie.
Pour cela, Lourdes est un lieu privilégié d'expérience chrétienne. A
Lourdes, on apprend à souffrir comme le Christ a souffert. On
accepte la souffrance comme Il l'a acceptée.
A Lourdes la souffrance s'allège parce qu'on la vit avec le Christ.
Pourvu qu'on la vive avec le Christ. Soutenus par Marie.
A Lourdes, on apprend que la foi soulage la souffrance, mais pas
tellement dans le sens de la diminuer physiquement. C'est le devoir
de la médecine, ou cela peut arriver exceptionnellement de façon
miraculeuse.
A Lourdes, on apprend que la foi soulage la souffrance en ce qu'elle
la rend acceptable comme moyen d'expiation et comme expression
d'amour. A Lourdes, on apprend à s'offrir non seulement à la justice
divine, mais aussi - comme le disait Sainte Thérèse de Lisieux - à
l'Amour miséricordieux de Celui qui, comme je l'ai dit dans ma
lettre apostolique Salvifici Doloris(n. 18), a souffert “
volontairement et innocemment ”.
► Message
du pape pour la XXXIème journée mondiale du malade (11 février)
►
Benoît XVI : le message de Bernadette, un message de
conversion et d'espérance.
►
Marie étoile de l'espérance (Spe
Salvi, n. 50)
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Sources : belgicatho.be
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 11.02.2023
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