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19 Avril 2005
 

Benoît XVI : les prêtres sont un don de Dieu pour l'Église

 

Le 30 septembre 2008 -  (E.S.M.) - Un article de Maître Tremolet de Villers au sujet du renvoi du curé de sa paroisse en Corse a suscité d'abondantes réactions. Nombreux sont les diocèses de France à vivre ce désert spirituel organisé.

Maître Jacques Tremolet de Villers, avocat, écrivain 

Benoît XVI : les prêtres sont un don de Dieu pour l'Église

L'Église a apporté au monde la liberté et l'unité, en distinguant le spirituel et le temporel

Donnez-nous des prêtres

Maître Jacques Tremolet de Villers

Le 30 septembre 2008 -  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Le célèbre avocat lance un appel à nos évêques, pour qu'ils remplissent une de leur mission principale : nous donner de saints prêtres !

L'évêque de la Corse ayant décidé d'enlever de nos paroisses de montagne, au centre de la Corse, notre curé, et, avec lui, les sacrements, et, dans l'église du village, la présence de Notre Seigneur, j'ai écrit, dans le quotidien Présent, le récit de cette mise à mort administrative et ecclésiale de l'âme corse. Les réactions à cette déploration ont été si nombreuses et si variées qu' elles me plongent dans une réflexion seconde.

« Les fossoyeurs de la foi »

Ce que nous vivons dans notre île a déjà été expérimenté, à de nombreuses reprises, dans d'autres diocèses de France : réunion de fidèles sans prêtre
(Adap), le prêtre étant contraint de rester dans son presbytère pour ne pas gêner l'expérience, obsèques confiées à des laïcs — « maintenant, place à l'accordéon, car la défunte aimait bien çà ! » —, désert spirituel organisé, voulu, scientifiquement étendu, par ceux que le cardinal Daniélou appelait « les fossoyeurs de la foi ».

En recensant les témoignages, en récupérant les informations - en faisant un dossier, en somme - une interrogation surgit, qui s'impose avec la force de l'évidence : et si cette fameuse « crise des vocations », au lieu d'être combattue, avait été, au contraire, exploitée ? « Le Christ appelle toujours les jeunes au bord de la Seine », disait au Parc des Princes, lors de sa première venue en France, Jean-Paul II le Grand. Et les jeunes gens entendent son appel, mais il y a eu, et il y a toujours - comme un terrifiant mystère d'iniquité - entre le Christ et les jeunes gens, les filtres, les écrans et les parois étanches dressés par certains hommes d'Église, loups déguisés en pasteurs. La fonction de l'ivraie est d'étouffer le bon grain. l'idée des «
Journées mondiales de la jeunesse » n' était pas étrangère au désir du pape de percer ces murs, d'ouvrir les portes et de laisser l'Esprit souffler où il veut.

[ndlr : En échos à la voix du Saint-Père Benoît XVI (en la fête de St Jean Chrysostome - Paris) "permettez-moi - disait le pape - de lancer un appel confiant en la foi et en la générosité des jeunes qui se posent la question de la vocation religieuse ou sacerdotale : n'ayez pas peur ! (...) À ceux, parmi vous, que le Seigneur appelle à sa suite dans la vocation sacerdotale ou religieuse, je voudrais redire tout le bonheur qu'il y a à donner totalement sa vie pour le service de Dieu et des hommes, confiait Benoît XVI. (en la fête de la Croix Glorieuse - Lourdes) Que les familles et les communautés chrétiennes soient des lieux où puissent naître et s'épanouir de solides vocations au service de l'Église et du monde ! (ibid)]

« Il n'y a pas de malheur des temps », disait Péguy, « car tous les temps appartiennent à Dieu. Il n'y a que le malheur des clercs, car tous les clercs, malheureusement, ne lui appartiennent pas. » Nous vivons à notre heure, notre temps de trahison de certains clercs, et cette trahison, comme toutes les trahisons, s'avance déguisée. Elle prend le masque trompeur d'une fausse promotion des laïcs !
[ndlr : On ne dira jamais assez, rappelait le pape Benoît XVI aux évêques de France, que le sacerdoce est indispensable à l'Église, dans l'intérêt même du laïcat. Les prêtres sont un don de Dieu pour l'Église. Les prêtres ne peuvent déléguer leurs fonctions aux fidèles en ce qui concerne leurs missions propres. (le pape aux évêques de France - Lourdes)]

La mission des laïcs

Peut-on imaginer méthodes plus inopportunes ? Plus décalées ? Plus dépourvues desens ? Il saute aux yeux des moins avertis que le laïcat catholique, depuis plus d'un siècle, est promu à autre chose qu'à singer le prêtre. Il est placé - qu' il le veuille ou non - aux premières lignes d'une lutte « contre la sécularisation de toutes choses ». Sa mission, immense et surhumaine, a été rappelée, sans aucune dissonance, par tous les papes de tous les temps, de Pie IX à Benoît XVI. Des figures aussi contrastées - voire opposées dans leurs options temporelles - que Pie IX et Léon XIII, saint Pie X et Pie XI, Pie XII et Jean XXIII, Paul VI et Jean-Paul II, et bien sûr Benoît XVI, ont, sur cette mission politique des laïcs, répété dans les mêmes termes, la même évidence : le laïc n' a pas vocation à singer le prêtre, mais à renouveler, par l'action qui découle de son état, la société dans laquelle il vit. Il est l'homme du temporel chrétien, et ce n'est que de façon occasionnelle, momentanée et jamais institutionnelle, qu' il peut, non suppléer, mais aider le prêtre dans ses tâches spécifiquement spirituelles. L'Église a apporté au monde la liberté et l'unité, en distinguant, sans le séparer, le spirituel et le temporel, Dieu et César. Par quel étrange cléricalisme, ces soi-disant pasteurs, qui se veulent modernes et ne sont que ringards, veulent-ils transformer l'Église des papes, des évêques, des prêtres et du peuple de Dieu en un capharnaüm de commissions, associations, équipes, secteurs et zones ? Nous sommes devenus, dans mon village, non plus des paroissiens mais des zonards ! Pendant que la République laïque est vidée de ses cadres chrétiens dont la vocation serait d'en faire, toujours selon le mot célèbre de Péguy, « notre royaume de France » ?

Un laïcat éduqué et formé

Mais ces quelques rares pasteurs dévoyés sont le passé. Ils ne sont pas l'Église de France. En tout cas, le laïcat, lui, éduqué, formé, ayant étudié les encycliques pontificales, sans se rebeller, sans aucune insolence, avec la tranquille autorité que lui donne la certitude d'être en communion avec le Saint-Père, ose rappeler ces évêques à leur seule et vraie mission, en leur disant : Donnez-nous des prêtres ! Donnez-nous de saints prêtres ! Donnez-nous de très saints prêtres ! Et nous mettrons notre joie à être dociles à leur enseignement !

Jacques Tremolet de Villers
 

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Sources : Jacques Tremolet de Villers -  (E.S.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité)  30.09.2008 - T/Prêtres

 

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