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19 Avril 2005
 
 Ralph M. McInerny

Les catholiques ne peuvent pas rejeter le Concile Vatican II

Le 11 octobre 1962, le pape Jean XXIII ouvrait le deuxième Concile du Vatican dans la basilique Saint-Pierre par un discours rempli d’espérance et de promesses. Rappelant les Conciles antérieurs de l’Église

 

Chapitre I

Les enseignements oubliés du Concile

Le 11 octobre 1962, le pape Jean XXIII ouvrait le deuxième Concile du Vatican dans la basilique Saint-Pierre par un discours rempli d’espérance et de promesses. Rappelant les Conciles antérieurs de l’Église, le Pape disait que Vatican II était convoqué pour réaffirmer le rôle de la fonction enseignante de l’Église dans le monde.

L’humble Successeur du Prince des Apôtres qui vous parle, le dernier en date, a voulu en convoquant ces importantes assises donner une nouvelle affirmation au magistère ecclésiastique toujours vivant et qui continuera jusqu’à la fin des temps. Par le Concile, en tenant compte des erreurs, des besoins et des possibilités de notre époque, ce magistère sera présenté aujourd’hui d’une façon extraordinaire à tous les hommes qui vivent sur la terre. 15

Le problème auquel nous faisons face, remarquait le Pape, est le même aujourd’hui comme hier : les hommes sont pour ou contre l’Église; et le rejet a pour résultat l’amertume, la confusion et la guerre. Les Conciles témoignent de l’union du Christ et de son Église, et promulguent une vérité universelle pour guider les individus dans leur vie sociale et domestique.

Loin d’être motivé par des pressentiments et une inquiétude à propos du monde moderne, le Pape Jean XXIII était rempli d’optimisme. Beaucoup étaient allés vers lui en déplorant l’état du monde qu’ils voyaient en train de décliner rapidement. Nous vivons, laissaient-ils entendre, la pire des époques. Je ne le pense pas, disait Jean XXIII :

Il nous semble nécessaire de dire notre complet désaccord avec ces prophètes de malheur, qui annoncent toujours des catastrophes, comme si le monde était près de sa fin.

Dans le cours actuel des événements, alors que la société humaine semble à un tournant, il vaut mieux reconnaître les desseins mystérieux de la Providence divine qui, à travers la succession des temps et les travaux des hommes, la plupart du temps contre toute attente, atteignent leur fin et disposent tout avec sagesse pour le bien de l’Église, même les événements contraires. 16

Jean XXIII discernait, même parmi les troubles du monde moderne, des possibilités pour l’Église de remplir sa mission de prêcher l’Évangile de façon plus efficace. Son discours d’ouverture était tout entier empreint d’un exubérant optimisme.

Et il annonçait clairement ce qu’il voulait que le Concile accomplisse : la défense et l’avancement de la vérité.

Ce qui est très important pour le Concile œcuménique, c’est que le dépôt sacré de la doctrine chrétienne soit conservé et présenté d’une façon plus efficace. 17

Jean XXIII disait que de nos jours, l’enseignement de la Foi était déjà suffisamment clair. Le Concile devait par conséquent être pastoral plutôt que doctrinal. Il devait examiner la meilleure façon de transmettre la vérité du Christ au monde moderne.

Il disait qu’il fallait réprimer les erreurs avec plus de douceur qu’autrefois. La même charité devait imprégner nos rapports avec nos " frères séparés ". Le Pape donne ici le signal qui alimentera le mouvement œcuménique parmi les églises.

Les prières finales de son discours traduisent bien la simplicité et la foi de Jean XXIII :

Dieu tout-puissant, c’est en vous et non en nos faibles forces que nous mettons toute notre confiance. Regardez avec bonté ces pasteurs de votre Église. Que la lumière de votre grâce nous assiste dans les décisions à prendre comme dans les lois à établir; et daignez exaucer les prières que nous vous adressons d’une même voix, d’un même cœur.

Ô Marie, secours des chrétiens, secours des évêques, qui Nous avez donné tout récemment une preuve particulière de votre amour dans la basilique de Lorette où il Nous a plu de vénérer le mystère de l’incarnation, faites que tout s’achemine vers des réalisations heureuses et prospères. Avec saint Joseph, votre époux, les apôtres saint Pierre et saint Paul, saint Jean-Baptiste et saint Jean l’évangéliste, intercédez pour nous.

À Jésus-Christ, notre Rédempteur très aimant, au Roi immortel des peuples et des temps, amour puissance et gloire dans les siècles des siècles. Amen. 18

Des débats animés ont caractérisé les sessions

Le deuxième Concile du Vatican s’est réuni en quatre sessions. La première session s’est ouverte le 11 octobre 1962 avec le discours du Pape que nous venons d’évoquer, et s’est terminée le 8 décembre de la même année. Le Pape Jean XXIII, qui avait pris l’initiative du Concile, est décédé le 3 juin 1963. Il avait exprimé l’espoir, s’il n’était plus de ce monde à la fin du Concile, de pouvoir en observer les heureuses conclusions du haut du Ciel.

Son successeur Paul VI convoqua la deuxième session pour le 29 septembre 1963, et elle a duré jusqu’au 4 décembre 1963. La troisième session s’est tenue du 14 septembre au 21 novembre 1964. La quatrième et dernière session a eu lieu entre le l4 septembre et le 8 décembre 1965.

Quiconque ayant lu les échanges entre les évêques au cours des sessions ne peut qu’être impressionné par le niveau élevé de la discussion. Par exemple, certains craignaient que la discussion de la Déclaration sur la Liberté religieuse ne vienne battre en brèche l’enseignement antérieur de l’Église, ce qui était naturellement un sérieuse invitation à la prudence. Ceux qui étaient en faveur, respectant cette inquiétude, étaient impatients de l’apaiser. Les participants au débat se sont affrontés dans un esprit d’intérêt partagé pour la tradition de l’Église. Certains voudraient réduire ces échanges animés et souvent profonds à un conflit entre libéraux et conservateurs, mais une telle réduction ne tient pas compte de la profondeur de la discussion.

Certaines interventions sont naturellement plus impressionnantes que d’autres, mais ce qui est absent des sessions telles qu’elles ont réellement eu lieu, c’est le genre de corrida idéologique rapportée à l’époque par les périodiques et quelque temps plus tard dans les nombreux volumes sur l’histoire du Concile.

La lecture de quelques-uns des comptes rendus des sessions du Concile à l’époque n’est pas une expérience édifiante. Même un livre aussi relativement mesuré que celui du père Ralph Wiltgen, The Rhine Flows into the Tiber, nous donne une image des débats guère plus noble qu’une dispute dans une cour de récréation. Le moment le plus triste est sans doute celui où, raconte le père Wiltgen, le cardinal Alfredo Ottaviani a été réduit au silence :

Le 30 octobre, au lendemain de son soixante-douzième anniversaire, le cardinal Ottaviani s’est adressé au Concile pour protester contre les changements drastiques proposés dans la Messe. " Cherchons-nous à créer la surprise, ou peut-être le scandale parmi le peuple chrétien en introduisant des changement dans un aussi vénérable rite approuvé depuis tant de siècles et à présent si familier ? Le rite de la Sainte Messe ne devrait pas être traité comme s’il s’agissait d’un morceau de tissu qu’on peu refaçonner au gré des générations. " S’exprimant sans texte en raison de sa cécité partielle, il a dépassé la limite des dix minutes qu’on avait demandé à chacun de respecter. Le cardinal Tisserant, doyen des Présidents du Concile, fit signe sur sa montre au cardinal Alfrink, qui présidait ce matin-là. Lorsque le cardinal Ottaviani atteignit les quinze minutes, le cardinal Alfrink fit sonner la cloche. Mais l’orateur était tellement emporté par le sujet qu’il n’entendit pas l’avertissement, ou qu’il l’ignora volontairement. À un signal du cardinal Alfrink, le technicien coupa le microphone. Après avoir confirmé le fait en tapotant l’instrument, le cardinal Ottaviani retourna en trébuchant jusqu’à son siège, dans l’humiliation. On avait réduit au silence le cardinal le plus puissant de la Curie romaine, et les Pères du Concile ont applaudi joyeusement. 19

À quarante années de distance, un lecteur est plus enclin à s’étonner de la réaction des Pères du Concile qu’il n’est prêt à la partager. Le père Wiltgen écrivait en 1977, et son compte rendu des sessions a généralement été loué pour son objectivité, mais il adopte lui aussi l’idée simpliste d’une division entre libéraux et conservateurs.

Des comptes rendus comme ceux du père Wiltgen – et je précise que les siens sont parmi les plus impartiaux qu’on puisse trouver – cherchent à découvrir un aspect dramatique qui a sans doute caractérisé les débats à l’extérieur de l’enceinte. Il y a les bons et les méchants et, à la fin, ce sont les bons qui l’emportent.

Mais ce n’est pas dans les histoires d’un Concile, contemporain ou non, qu’il faudrait chercher le Concile lui-même. Et le récit des discussions entre les évêques ne nous donnent pas non plus mot de la fin. Où donc pourrons-nous trouver le Concile lui-même ?

Les catholiques ne peuvent pas rejeter le Concile

Seize documents conciliaires sont sortis des sessions au cours desquelles des schémas ont été proposés, modifiés, remplacés, discutés, et finalement votés. Chacun des documents conciliaires peut être analysé en revenant au compte rendu écrit de ces débats et de ces discussions, mais il n’est pas nécessaire de caractériser ces débats en termes d’obscurantistes et de progressistes éclairés – pas même lorsque, comme dans le cas de la Déclaration sur les Liberté religieuse, le débat se défini lui-même en termes de tels opposants. Car en fin de compte, c’est le document final qui prévaut sur toutes les discussions et tous les arguments antérieurs. Lorsqu’il est voté et promulgué par le Pape, un document conciliaire cesse d’être la victoire d’un côté ou le triomphe d’une faction : il fait dès lors partie du Magistère de l’Église.

On ne saurait douter que, dans l’esprit de bien des observateurs, reporters et même periti , une lutte était engagée entre les traditionalistes et les innovateurs. Même si cela reflétait une lutte entre les Pères du Concile, lorsque le calme était revenu, quand avait eu lieu le vote final, quand un document était approuvé et promulgué par le Pape, il devenait le produit de l’enseignement de l’Église. Et dans son rôle d’enseignante, l’Église est guidée par le Saint-Esprit. Peu importe l’esprit et la vivacité des échanges qui eurent lieu, le seul esprit qui importe est celui de l’Esprit-Saint dont l’influence sur le document promulgué est garantie.

L’examen des discussions parmi les évêques, des documents préparatoires et des changements proposés peut, naturellement, nous aider à comprendre les résultats finalement approuvés. Mais ce sont les documents finaux tels qu’approuvés par les évêques et promulgués par le Pape qui contiennent l’enseignement officiel de l’Église catholique. Et les catholiques ont le devoir d’accepter l’enseignement d’un Concile.

Le Catéchisme de l’Église catholique précise l’infaillibilité d’un Concile œcuménique :

" De cette infaillibilité, le Pontife romain, chef du collège des évêques, jouit du fait même de sa charge quand, en tant que pasteur et docteur suprême de tous les fidèles, et chargé de confirmer ses frères dans la foi, il proclame, par un acte définitif, un point de doctrine touchant la foi et les mœurs (...). L’infaillibilité promise à l’Église réside aussi dans le corps des évêques quand il exerce son Magistère suprême en union avec le successeur de Pierre. 20

En conséquence, les enseignements du deuxième Concile du Vatican sont l’enseignement officiel de l’Église. C’est pourquoi les quelque quarante ans qui se sont écoulés depuis la clôture du Concile sont évalués par l’Église à la lumière du Concile.

C’est pourquoi Paul VI et Jean-Paul II et aujourd'hui Benoît XVI ont considéré que leur papauté étaient dédiée à la mise en œuvre de ce qui fut décidé au cours de ces trois années décisives.

C’est pourquoi il ne saurait tout simplement être question pour un catholique de rejeter le Concile.

Et c’est pourquoi le mouvement schismatique de Mgr Lefebvre comportait une incohérence interne. Il cherchait à en appeler des autres Conciles pour discréditer Vatican II. Mais ce qui garantit la vérité de l’enseignement d’un Concile garantit aussi celle de tous les autres. Les Papes Paul VI et Jean-Paul II ont fait preuve d’une grande patience envers l’archevêque Lefebvre. Il a finalement entrepris de consacrer de nouveaux évêques au mépris du Vatican. 21

Ce que Vatican II dit du Pape

La même longue patience a été manifestée envers les théologiens dissidents qui avaient entrepris de se poser en arbitres ultimes de la vérité catholique et informaient les fidèles qu’ils n’avaient pas besoin d’accepter les enseignements du Saint-Père.

Ils justifiaient souvent leur dissidence en invoquant " l’esprit de Vatican II ", qu’un théologien définit comme suit :

Vatican II est un exemple de démocratie en action. L’opinion avait été largement répandue que, selon la définition de l’infaillibilité papale, il ne serait plus nécessaire de tenir des Conciles. Après Vatican I, il semblait que le Pape fonctionnerait comme l’unique enseignant de l’Église. Vatican II a montré, cependant, ce qui pouvait être accompli dans l’Église lorsque tous les évêques travaillaient ensemble. Les théologiens (certains autrefois réduits au silence) ont apporté une contribution significative. Celle des observateurs protestants a été importante. 22

L’esprit de Vatican II nous exhorte à comparer ce que dit le Magistère avec d’autres points de vue exprimés dans l’Église. L’enseignement du Magistère est présenté comme l’enseignement " officiel " de l’Église, comme s’il existait un autre enseignement concurrent capable de prévaloir sur celui du Pape.

Mais qu’est-ce que Vatican II lui-même dit sur le sujet ? Après avoir parlé du collège des évêques et de la collégialité qui caractérise la fonction épiscopale, Vatican II déclare que les évêques eux-mêmes, s’ils n’agissent pas en union avec le Pape, n’ont aucune autorité dans l’Église :

Le Collège ou corps épiscopal n'a cependant d'autorité que si on le conçoit comme uni à son chef le Pontife romain, successeur de Pierre, lequel conserve intégralement sa primauté sur tous, tant pasteurs que fidèles. En effet, le Pontife romain, en vertu de son office qui est celui de Vicaire du Christ et de Pasteur de toute l'Église, a sur celle-ci un pouvoir plénier, suprême et universel, qu'il peut toujours exercer en toute liberté. 23

Il est évident que si même les évêques, individuellement ou collectivement, n’ont aucune autorité en dehors du Pape, aucun autre groupe ne saurait avoir une telle autorité. Aucun groupe n’a pour fonction d’accepter ou de rejeter l’enseignement papal et d’informer les fidèles qu’ils peuvent à bon droit refuser l’enseignement papal.

En un mot, selon Vatican II, le Pape a qualité de " pasteur et de docteur suprême de tous les fidèles " 24 , il est le successeur de saint Pierre, le Vicaire du Christ sur la terre. Il est le chef du Collège des évêques. Il peut lui-même, indépendamment des évêques, exercer le Magistère suprême.

On ne voit donc pas comment il serait possible de lire les enseignements de Vatican II et d’y trouver un fondement à l’opinion post-conciliaire avancée par quelques théologiens selon laquelle l’enseignement papal peut légitimement être rejeté par les catholiques.

Quelques théologiens continuent pourtant de s’y essayer. Ils laissent entendre que les catholiques ne sont tenus que par un enseignement de l’Église déclaré infaillible du fait qu’il a été formellement et solennellement défini. Selon eux, des instruments du Magistère comme les encycliques devraient être traités avec respect, mais les catholiques peuvent choisir de mettre leur enseignement de côté.

Les catholiques doivent se soumettre au Pape

Y a-t-il dans Vatican II un appui quelconque à une telle conception ? L’assentiment de la part des fidèles est-il limité aux enseignements définis solennellement et clairement infaillibles pour cette raison ? Le deuxième Concile du Vatican répond également à cette interrogation de façon nette et précise :

Mais cette soumission religieuse de la volonté et de l’intelligence, on doit tout particulièrement l'offrir au magistère authentique du Pontife romain, même quand il ne parle pas ex cathedra, de telle sorte que son suprême magistère soit respectueusement accepté et qu'avec sincérité l'on adhère aux décisions qui émanent de lui, selon sa propre pensée et sa volonté manifeste; celles-ci se manifestent spécialement soit par la nature des documents, soit par de fréquents retours sur la même doctrine, soit dans la manière même de parler. 25

Quelques théologiens, malheureusement, et particulièrement des théologiens moralistes, pour des raisons que nous examinerons dans les chapitres suivants, ont tout simplement rejeté cet enseignement clair de Vatican II. Il en sont venus à considérer que leur rôle est maintenant de critiquer, de juger et même de rejeter l’enseignement du Magistère.

Il n’existe pas de meilleure protection contre cette tentative d’usurpation que les documents mêmes de Vatican II, et particulièrement les passages tirés de la Constitution dogmatique de l’Église, Lumen Gentium 26

Il est certainement curieux de vouloir contester ce qui est évidemment un enseignement de l’Église et exige en conséquence un assentiment religieux de la part des catholiques. C’est un peu comme si on se proposait de découvrir ce qu’on n’a pas besoin de croire. Mais bien évidemment, comme nous y exhorte Vatican II, ce devrait être la marque des catholiques qu’ils adoptent l’esprit et le cœur de l’Église, et témoignent leur gratitude envers Dieu pour le grand don du Magistère.

L’évaluation suggérée des enseignements de l’Église en distinguant entre le Magistère ordinaire et extraordinaire est importante, mais elle ne justifie pas une distinction entre les enseignements du Magistère et du Pape qui doivent être acceptés par les catholiques, et ceux qui ne le doivent pas.

En réalité, recommander aux catholiques de ne pas tenir compte d’un enseignement clair du Magistère, c’est leur conseiller de rejeter l’enseignement clair de Vatican II. Il est ironique de s’appuyer sur le Concile pour justifier une dissidence d’avec le Magistère alors que c’est précisément le Concile qui en exclut la possibilité.

Accepter Vatican II c’est accepter ce que dit le Concile à propos du Magistère et de l’obligation qu’ont les catholiques de lui obéir.

Comme nous le verrons bientôt, le rejet public et continu du Magistère et de l’enseignement clair de Vatican II – en grande partie par des théologiens dissidents – a provoqué et entretenu la crise au sein de l’Église.

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