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19 Avril 2005
 

Premier Synode convoqué par Benoît XVI,  les principaux enjeux

 

Le 25 octobre 2008  - (E.S.M.) - L'article qui suit, rédigé à mi-parcours du Synode sur la Parole de Dieu convoqué par le pape Benoît XVI, en évoque les principaux enjeux sans préjuger de la conclusion de ses travaux qui feront, bien sûr, l'objet d'un article ultérieur.

Premier Synode convoqué par Benoît XVI, les principaux enjeux

La Parole de Dieu, fondement et vie

Le 25 octobre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - La XIIe assemblée générale ordinaire du Synode des évêques s'est ouverte à Rome, le 5 octobre, sur le thème : « La Parole de Dieu dans la vie et la mission de l'Église ».

C'est le premier Synode convoqué par Benoît XVI et présidé par lui. Le précédent, sur le thème « L'Eucharistie : source et sommet de la vie de l'Église », avait été convoqué en 2003 par Jean-Paul II. Son décès, survenu à quelques mois de l'achèvement du long et soigneux travail de préparation du Synode, n'empêcha pas ce dernier de se tenir aux dates prévues (2-23 octobre 2005) mais sous la présidence de Benoît XVI. Le Pape s'est plu à rappeler, dans son Homélie pour l'inauguration  du Synode, le 5 octobre, « le lien étroit qui existe entre l'annonce de la Parole de Dieu et le Sacrifice eucharistique », soulignant ainsi la relation intrinsèque et le développement organique entre les travaux de 2005 et ceux de cet automne. Pendant 22 jours, 235 Pères synodaux représentant 113 conférences épiscopales, 13 Églises orientales catholiques, 25 dicastères romains et des délégués de l'Union des supérieurs généraux auront prié, réfléchi, discuté puis préconisé des avis - dont le Saint-Père s'inspirera pour rédiger l'Instruction post-synodale -, dans cet exercice d'activité collégiale qui s'approche mais ne s'identifie pas à celle d'un Concile œcuménique. Ce Synode, dont le but est essentiellement pastoral et missionnaire, s'interroge, à ce double titre, sur la réception du concile Vatican II quant à « la rencontre avec la Parole de Dieu comme source de vie » ( Instrumentum Laboris, n. 4.) puisque, s'agissant d'écouter et d'accueillir à frais nouveaux Dieu qui parle, les Pères synodaux estiment que la constitution Dei Verbum a été insuffisamment reçue et qu'elle est loin d'avoir donné tous les fruits désirés et attendus dans la vie et la mission de l'Église.

Un fossé à combler

II affronte encore le grand défi de la transmission de la foi en la Parole de Dieu du fait des déficiences de la formation catéchétique, des tensions entre le magistère et la théologie universitaire, de la crise de l'exégèse et de son rapport à la théologie, c'est-à-dire du « fossé entre les experts et les pasteurs, entre les experts et les gens simples des communautés chrétiennes » (Instrumentum Laboris, n. 7, a.). On attend donc aussi du Synode qu'il propose des orientations pour combler ce « fossé ». Le Synode devrait aussi vérifier si la théo-anthropologie qui considère que l'homme accède à sa pleine identité personnelle dans l'Église peuple rassemblé dans l'unité du Père, du Fils et de l'Esprit Saint » selon saint Cyprien), occupe la place qui lui revient dans la liturgie, la catéchèse et l'enseignement théologique.

"Redonner l'élan missionnaire."

Précisément en matière de liturgie, le Synode s'interroge sur la manière de cultiver chez les fidèles la conscience qu'elle est l'exercice de la fonction sacerdotale de Jésus-Christ à laquelle l'Église est associée mais avec un rôle subordonné : le sujet premier de la sainte liturgie, c'est le Christ ! Comment, par conséquent, former des disciples et des ministres aptes à cela ? Comment, encore, inciter chez eux la pratique de l'Office divin et de la lectio divina qui, « si elle est promue de façon efficace, apportera à l'Église, j'en suis convaincu, un nouveau printemps spirituel », déclarait Benoît XVI en 2005. S'agissant de développer le goût et la pratique d'une lecture continue de la Parole de Dieu, le Synode devrait déterminer de nouvelles stratégies.

Le manque de réflexion contemporaine sur l'inspiration scripturaire et la timidité à accepter d'interpréter les textes bibliques dans le même Esprit qui les a fait écrire, pourraient suggérer au Synode de proposer au Pape de rédiger une encyclique sur le problème de l'interprétation de l'Écriture dans l'Église.

Comment enfin utiliser les nouveaux moyens de communication pour transmettre et transposer les Saintes Écritures au moyen de ces nouveaux langages qui sont comme en attente de servir la Parole de Dieu ? On voit ainsi, par ces quelques exemples qui ne sauraient épuiser tous les chantiers ouverts dans ce Synode, la tâche colossale qu'a affrontée cette assemblée. Face à la sécularisation et au relativisme qui menacent de toutes parts, puissent les Pères synodaux contribuer à redonner aux chrétiens la vie de foi et l'élan missionnaire, dans ce goût de la Parole de Dieu, qui « seule (.. .) peut changer profondément le cœur de l'homme » (Benoît XVI, Homélie pour l'inauguration du synode 5 octobre).

Daniel HAMICHE

De « grandes premières »

- L'assise synodale s'est ouverte le dimanche 5 octobre pour la première fois en quarante ans en la basilique papale de Saint-Paul-hors-les-Murs (en raison de l'Année Saint Paul).
- Pour la première fois le Synode des évêques se déroule après la révision de son Règlement approuvée par Benoît XVI le 29 septembre 2006.
- C'est la première fois aussi qu'un évêque canadien - S. Ém. le cardinal Marc Ouellet, p.s.s., archevêque de Québec - assure la charge de Rapporteur général du synode.
- C'est la première fois encore qu'un évêque africain - S. Exe. Mgr Laurent Monsengwo Pasinya, archevêque de Kinshasa - assure la charge de Secrétaire spécial pour une Assemblée générale ordinaire du synode.
- C'est également la première fois que les Églises orientales catholiques sui iuris (ayant leur propre autonomie) ont trois catégories de représentants : ex officio, ex designatione et ex electione (Ex officio : en vertu de sa position ou de son rang ; ex designatione : par désignation ; ex electione : par élection), au même titre que les Églises latines.
- Autre nouveauté méthodologique, cinq évêques des cinq continents ont pu s'exprimer pendant 10 minutes le 6 octobre sur la manière dont le thème « La Parole de Dieu » est perçu dans les cinq continents.
- Pour la première fois, le patriarche oecuménique Bartholomée Ier, archevêque de Constantinople, a pu s'adresser aux Pères synodaux le 18 octobre.
- C'est la première fois qu'un rabbin, et donc un non-chrétien, était invité à parler devant le synode. Le grand rabbin de Ha'ifa (Israël), Shear Yashuv Cohen, s'y exprimant le 6 octobre, s'est insurgé contre le fait « que de grands leaders religieux ne se soient pas élevés pour sauver nos frères et qu'ils aient choisi de garder le silence ». Une attaque directe contre Pie XII confirmée par ses déclarations hors synode rapportées par La Stafripa ; « Nous sommes opposés à la béatification de Pie XII (...). Il ne doit pas être béatifié parce qu'il n'a pas élevé sa voix face à la Shoah. » Des propos « hors sujet », qui ont irrité au plus haut point le cardinal Tarcisio Bertone et Mgr Dominique Mamberti de la Secrétairerie d'État, lesquels ont exprimé leur regret de l'avoir invité.
 
Message au Peuple de Dieu de la 12è assemblée générale ordinaire

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Sources : hommenouveau

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 25.10.2008 - T/Synode

 

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