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19 Avril 2005
 

L'Écriture Sainte rappelle Benoît XVI est la voix de Dieu

 

Cité du Vatican, le 22 Mai 2007 - (E.S.M.) - Le Saint-Père Benoît XVI a convoqué la XIIe Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques. L’assemblée se déroulera du 5 au 26 octobre 2008 et les travaux seront axés sur le thème « La Parole de Dieu dans la vie et dans la mission de l’Eglise ».

Saint Jérôme écrivant Bible, Paris, XIIIe s. - Pour agrandir l'image: C'est ici

L'Écriture Sainte rappelle Benoît XVI est la voix de Dieu

L’interprétation de la Bible, écrit Benoît XVI, peut effectivement devenir un instrument de l’Antéchrist. Benoît XVI consacre à l’interprétation de l’Écriture, ce passage de son livre, Jésus de Nazareth, au chapitre 2° (page 57-58 de l'édition italienne).

VATICAN - “La Bible dans les cultures des peuples” : Congrès international à l’Université pontificale Urbanienne

 “Il me semble vraiment opportun que votre faculté ait choisi de réfléchir sur la “Bible dans les cultures des peuples”, pour montrer la richesse du texte sacré dans la rencontre avec les différentes cultures, surtout quelques jours après la présentation des Lineamenta de la prochaine Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques. Vous êtes fougueux et avez saisi l’exigence de notre Eglise face aux changements d’époque auxquels nous assistons : revenir aux sources de notre foi, c’est-à-dire à cette Parole de Dieu dont la Bible est une partie si essentielle et originale”. C’est par ces paroles que Son Éminence le cardinal Ivan Dias, préfet de la Congrégation pour l’Évangélisation des peuples, grand chancelier de l’Université pontificale Urbanienne, a ouvert le Congrès “La Bible dans les cultures des peuples - Herméneutique et communication” qui s'est déroulé à l’Université pontificale Urbanienne les 10 et 11 mai, organisé par la faculté de Théologie de l’Athénée.

“Je suis convaincu - a dit encore le Card. Dias en mettant en lumière le lien fort existant entre la Parole de Dieu et l’histoire de l’homme - que dans ce congrès, à travers les différentes contributions, vous chercherez à sonder ce lien de foi et culture pour l’offrir au débat et à la réflexion non seulement de l’université Urbanienne et des autres universités romaines, mais de toute l’Eglise et de tous ceux qui entendent saisir, même en appartenant à d’autres religions on en étant non croyant, la valeur d’un texte sacré dont personne ne peut nier qu’il a marqué dans différents aspects l’histoire une grande partie de l’humanité”.

“Aucun autre livre que la Bible n’a été lié si fortement et si largement aux différentes cultures, inspirant les domaines les plus variés du savoir, de la philosophie à l’art et à la littérature, et aussi la culture populaire” a affirmé Mgr Ambrogio Spreafico, Recteur magnifique de l’Université pontificale Urbanienne, dans son rapport d’ouverture du Congrès. “Naturellement sonder dans tous ses aspects ce processus, qu’on appellerait aujourd’hui inculturation, s’avère une entreprise impossible - a précisé Mgr Spréafico. On pourrait dire que les interventions que nous écouterons seront des approches d’un patrimoine immense. Qu’il suffise de penser que la Bible, ou les livres qui lui sont directement liés, comme les catéchismes, ont été pour quelques expressions culturelles les premiers témoignages de la littérature écrite”.

La Bible n’a jamais arrêté d’interagir avec la pensée et les cultures, “même si aujourd’hui ce rapport apparaît plus difficile et plus complexe. La pensée faible, au moins dans une de ses versions, semble avoir mis en discussion la possibilité de l’homme d’élaborer une synthèse efficace valable entre raison et foi, entre Bible et culture”. Rappelant comment le Concile Vatican II a donné “une impulsion déterminante au développement de la connaissance, de la diffusion et de le recherche biblique dans tous les domaines, de celui de l’école à celui le plus populaire”, le Recteur de l’Université Urbanienne a affirmé : “Aujourd’hui d’après les statistiques de la Société biblique, on compte des traductions au moins partielles du texte sacré dans 2426 langues. La Société Biblique s’est occupé rien qu’en Europe de la traduction de 47 Bibles (avec les Deutérocanoniques), presque toutes après Vatican II. Les plus grandes traductions oecuméniques de la Bible dans les principales langues ont été produites après le Concile. Mais les tentatives de ce genre sont de plus en plus nombreuses. Des centres de recherches sont nés dans des secteurs variés. Des revues et des commentaires de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament se sont multipliés à n’en plus finir. La Bible commence à être lue et aimée aussi par le peuple, et pas seulement par quelques cultures, même si c’est encore limité. Cela est à mon avis la vrai nouveauté du siècle passé, qui a poussé la Bible hors de l’école vers les populations”.

Dans la conclusion de son exposé, Mgr Spreafico a proposé quelques thématiques actuelles auquel le Congrès cherchera à répondre : le problème d’une herméneutique globale du texte; le résultat d’une récente enquête selon laquelle 80% des catholiques européens qui fréquentent habituellement la messe dominicale ne rencontrent la Bible que dans les liturgies de fête; la Bible n’est pas devenue un livre de prière et de méditation; le lien entre la Bible et la vie; le rapport entre architecture religieuse et art pictural.

D'ailleurs pour favoriser la remise du Christ au centre de tout, Benoît XVI a recommandé aux évêques, lors de son voyage au Brésil, un accent renouvelé mis sur la Bible.

DEUXIÈME SYNODE DES ÉVÊQUES DE BENOÎT XVI - XIIème ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE

LA PAROLE DE DIEU
DANS LA VIE ET LA MISSION DE L'ÉGLISE


Avant-propos

« Vivante, en effet, est la Parole de Dieu, efficace et plus incisive qu'aucun glaive à deux tranchants, elle pénètre jusqu'au point de division de l'âme et de l'esprit, des articulations et des moelles, elle peut juger les sentiments et les pensées du cœur » (He 4, 12).

Toute l'histoire du salut prouve que la Parole de Dieu est vivante. Celui qui prend l'initiative de se manifester, c'est Dieu, source de la vie (cf. Lc 20, 38). Sa Parole s'adresse à l'homme, œuvre de Ses mains (cf. Jb 10, 3), créé justement pour pouvoir Lui répondre, en entrant en communication avec Son Créateur. Aussi la Parole de Dieu accompagne-t-elle l'homme depuis la création jusqu'à la fin de son pèlerinage ici-bas. Elle s'est manifestée de nombreuses façons, atteignant son apogée dans le mystère de l'Incarnation lorsque, par œuvre de l'Esprit Saint, le Verbe, Dieu auprès de Dieu, s'est fait chair (cf. Jn 1, 1.14). Jésus-Christ, mort et ressuscité, est «le Vivant » (Ap 1, 18), celui qui a les paroles de la vie éternelle (cf. Jn 6, 68).

La Parole de Dieu est aussi incisive. Elle éclaire la vie de l'homme, lui indiquant le chemin à suivre, en particulier à travers le Décalogue (cf. Ex 20, 1-21), que Jésus a synthétisé dans le commandement de l'amour envers Dieu et envers le prochain (cf. Mt 22, 37-40). En outre, les Béatitudes (cf. Lc 6, 20-26) sont l'idéal de la vie chrétienne vécue à l'écoute de la Parole de Dieu qui sonde les sentiments des cœurs, les orientant vers le bien et les purifiant de ce qui peut être mal. En se communiquant à l'homme pécheur, toutefois appelé à la sainteté, Dieu l'exhorte à changer sa mauvaise conduite: «Convertissez-vous de votre mauvaise conduite, avait-il dit, et observez mes commandements et mes lois, selon toute la Loi que j'ai prescrite à vos pères et que je leur ai communiquée par le ministère de mes serviteurs les prophètes » (2 R 17, 13). Dans l'Évangile, le Seigneur Jésus aussi lance l'invitation: «Repentez-vous, car le Royaume des Cieux est tout proche » (Mt 3,2). Par la grâce de l'Esprit Saint, la Parole de Dieu touche le cœur du pécheur repenti et le reconduit à la communion avec Dieu dans son Église. La conversion d'un pécheur est cause d'une grande joie dans les cieux (cf. Lc 15, 7). Au nom du Seigneur ressuscité, l'Église continue sa mission de prêcher «la rémission des péchés […] à toutes les nations » (Lc 24, 47). Docile à la Parole de Dieu, elle aussi entreprend la voie de l'humilité et de la conversion pour être toujours plus fidèle à Jésus-Christ, son Époux et Seigneur, et pour annoncer sa Bonne Nouvelle avec plus de force et d'authenticité.

La Parole de Dieu est efficace. Cela est démontré par les histoires personnelles des patriarches et des prophètes, tout comme celles du peuple élu de l'Ancienne et de la Nouvelle Alliance. Et c'est de façon tout à fait singulière qu'en témoigne Jésus-Christ, Parole de Dieu qui, en se faisant chair «est venu habiter parmi nous » (Jn 1, 14). Il continue d'annoncer le Royaume de Dieu et de guérir les malades (cf. Lc 9, 2) à travers son Église. Celle-ci réalise cette œuvre de salut au moyen de la Parole et des Sacrements et, plus particulièrement, de l'Eucharistie, source et sommet de la vie et de la mission de l'Église, dans laquelle, par la grâce de l'Esprit Saint, les paroles de la consécration deviennent efficaces, transformant le pain dans le Corps, et le vin dans le Sang du Seigneur Jésus (cf. Mt 26, 26-28; Mc 14, 22-23; Lc 22, 19-20). Aussi, la Parole de Dieu est-elle la source de la communion entre l'homme et Dieu et entre les hommes eux-mêmes, que le Seigneur aime.

Le lien étroit entre l'Eucharistie et la Parole de Dieu a aussi orienté le choix du thème de la prochaine Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques, en renforçant le désir, déjà en acte depuis longtemps, de consacrer la réflexion synodale à la Parole de Dieu. De sorte qu'après le Synode des Évêques sur l'Eucharistie, source et sommet de la vie et de la mission de l'Église, qui s'est tenu du 2 au 23 octobre 2005, il semblait logique de concentrer l'attention sur la Parole de Dieu dans la vie et la mission de l'Église, en approfondissant ultérieurement le sens de l'unique autel du Pain et de la Parole. Ce thème reflète le désir prioritaire des Églises particulières, manifesté par leurs pasteurs, les évêques. En effet, le choix du thème de la prochaine rencontre synodale a été fixé collégialement. Selon la pratique éprouvée, le Saint-Père Benoît XVI avait chargé la Secrétairerie Générale du Synode des Évêques de consulter la totalité de l'épiscopat de l'Église catholique à ce propos. Des réponses parvenues des Églises orientales catholiques sui iuris, des Conférences épiscopales, des Dicastères de la Curie romaine et de l'Union des Supérieurs Généraux, il ressort que le thème préféré était celui de la Parole de Dieu, avec des accents différents et une grande variété d'aspects. Le matériel abondant a été analysé lors du XI ème Conseil Ordinaire de la Secrétairerie Générale du Synode des Évêques qui, d'une certaine façon, représente toute l'Assemblée. En effet, douze de ses membres ont été choisis par leurs confrères lors de la XIème Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques. Conformément à ce que prévoit l'Ordo Synodi Episcoporum, trois autres membres du Conseil ont été nommés par Sa Sainteté Benoît XVI. Les résultats d'une discussion féconde au sein du Conseil Ordinaire ont été synthétisés dans une triade de thèmes que le Secrétaire Général a soumis ensuite à la décision du Souverain Pontife.

Le thème choisi par le Saint-Père Benoît XVI, Président du Synode des Évêques, a été rendu public le 6 octobre 2006. Par la suite, le Conseil Ordinaire de la Secrétairerie Générale s'est mis au travail pour préparer les Lineamenta, document ayant pour objectif de présenter brièvement le « status quæstionis » sur l'argument important de la Parole de Dieu, d'indiquer les aspects positifs dans la vie et dans la mission de l'Église, sans cacher certains aspects problématiques, ou du moins devant être approfondis pour le bien de l'Église et de sa vie dans le monde. Dans ce but, les Lineamenta se réfèrent abondamment à la Constitution dogmatique sur la révélation divine Dei Verbum, et suivent plus particulièrement l'approche choisie par les Pères conciliaires, qui est de se placer dans une attitude d'écoute religieuse de la Parole de Dieu pour pouvoir, ensuite, la proclamer hardiment (cf. DV 1). La relecture de Dei Verbum dans une clef pastorale est accompagnée des proclamations successives du Magistère de l'Église, qui a pour tâche d'interpréter de façon authentique le dépôt sacré de la foi, contenu dans la Tradition et dans l'Écriture.

Pour faciliter la réflexion et la discussion sur le thème au niveau de toute l'Église, le Document s'accompagne d'un Questionnaire détaillé se rapportant aux arguments traités dans les différents chapitres. Tous les organismes collégiaux nommés précédemment sont priés de remettre leurs réponses à ce Questionnaire avant le mois de novembre 2007. Avec l'aide de plusieurs experts compétents, le Conseil Ordinaire étudiera la documentation et en structurera les thèmes dans un second document, dit traditionnellement Instrumentum laboris, qui sera adopté comme ordre du jour de la XIIème Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques, celle-ci devant se tenir, si Dieu le veut, du 5 au 26 octobre 2008.

Dès les origines, l'Église vit de la Parole de Dieu. Dans le Christ, Verbe incarné sous l'action de l'Esprit Saint, l'Église est «comme un sacrement, ou si l'on veut, un signe et moyen d'opérer l'union intime avec Dieu et l'unité de tout le genre humain » (LG 1). La Parole de Dieu est aussi le moteur inépuisable de la mission ecclésiale auprès de ceux qui sont proches comme de ceux qui sont lointains. En obéissant au mandat du Seigneur Jésus et en mettant sa confiance dans la force de l'Esprit Saint, l'Église est donc dans une situation permanente de mission (cf. Mt 28, 19).

Suivant l'exemple de la bienheureuse Vierge Marie, humble servante du Seigneur, le Synode voudrait aider à redécouvrir avec émerveillement la Parole de Dieu – qui est vivante, incisive et efficace – dans le cœur même de l'Église, dans sa liturgie et la prière, dans l'évangélisation et la catéchèse, dans l'exégèse et la théologie, dans la vie personnelle et communautaire, ainsi que dans les cultures des hommes, purifiées et enrichies par l'Évangile. Se laissant réveiller par la Parole de Dieu, les chrétiens pourront répondre à quiconque demande raison de leur espérance (cf. 1 P 3, 15), en aimant le prochain «ni de mots ni de langue, mais en actes et en vérité » (1 Jn 3, 18). En accomplissant de bonnes actions, les hommes verront resplendir leur lumière devant eux, reflet de la gloire de Dieu, et tous loueront notre Père qui est aux cieux (cf. Mt 5, 16). Ainsi, la Parole de Dieu rayonne sur toute la vie de l'Église, qualifiant aussi sa présence dans la société en tant que levain d'un monde plus juste et pacifique, où ne règne aucune sorte de violence et ouvert à la construction d'une civilisation de l'amour.

«La Parole du Seigneur demeure pour l'éternité. C'est cette Parole dont la Bonne Nouvelle vous a été portée » (1 P 1, 25). La réflexion sur le thème du Synode devient une humble prière afin que la nouvelle découverte de la Parole de Dieu illumine toujours mieux le chemin de l'homme dans l'Église et dans la société, le long du parcours souvent tortueux de l'histoire, tandis qu'il attend, confiant, «de nouveaux cieux et une terre nouvelle […] où la justice habitera » (2 P 3, 13).

X Nikola Eterović
Archevêque titulaire de Sisak
Secrétaire Général


Présentation des Lineamenta de la XII Assemblée générale ordinaire : Un thème cher à Benoît XVI: "la Parole de Dieu"
Texte intégral des lineamenta sur le synode: "La parole de Dieu dans la vie et la mission de l'Eglise"

Repères:
"J'espère - a déclaré Benoît XVI - que cela aidera à mieux évaluer l'importance de la Parole dans la vie de chaque chrétien et de chaque communauté, chrétienne mais aussi civile, à redécouvrir le dynamisme missionnaire qui est inhérent dans la Parole de Dieu aussi": Benoît XVI

Lorsque le pape Benoît XVI s'était rendu au grand séminaire de Rome, courant février, il avait déjà abordé cette question de l'Écriture Sainte en rappelant qu'elle est la voix de Dieu. Benoît XVI expliquait qu'un premier point lui semblait précisément celui de lire l'Écriture Sainte dans son unité et son intégralité. "Chacune des parties appartient à un chemin et ce n'est qu'en les voyant dans leur intégralité, comme un chemin unique, où une partie explique l'autre, que nous pouvons le comprendre". (...) C'est pourquoi je dirais que l'important est de ne pas fractionner l'Écriture Sainte. C'est précisément la critique moderne, comme nous le voyons à présent, qui nous a fait comprendre qu'il s'agit d'un chemin permanent. Et nous pouvons aussi voir qu'il s'agit d'un chemin qui possède une direction et que le Christ est réellement le point d'arrivée. (...) Je dirais, pour résumer, que la lecture de l'Écriture Sainte doit toujours être une lecture dans la lumière du Christ. Pour lire la suite de cet entretien : Benoît XVI

Le 16 septembre 2005, le Saint-Père a reçu en audience dans la cour du Palazzo Apostolico di Castel Gandolfo, les participants du Congrès international L'Écriture Sainte dans la vie de l'Église : Audience
 

Sources:  www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 22.05.2007 - BENOÎT XVI - Eglise

 

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