Benoît XVI évoque la Présentation de
la Bienheureuse Vierge Marie au Temple |
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Cité du Vatican, le 21 novembre 2007 -
(E.S.M.)
- Le pape Benoît XVI a évoqué la Présentation de la Bienheureuse
Vierge Marie que la liturgie rappelle aujourd'hui. "Elle a su réaliser
la volonté du Père Céleste", a souligné le pape.
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Présentation de Marie
au Temple -
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Benoît XVI évoque la Présentation de
la Bienheureuse Vierge Marie au Temple
En s'adressant aux pèlerins polonais rassemblés place Saint Pierre, le pape
Benoît XVI a évoqué la Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie
que la liturgie rappelle aujourd'hui. "Elle a su
réaliser la volonté du Père Céleste", a souligné le pape.
"Que Marie nous aide à insérer dans notre vie le plan divin du salut " a
ajouté Benoît XVI.
La présentation de Marie au Temple
L'Église rappelle non sans raison, cet évènement marial, non pour attirer
l'attention sur un geste symbolique, mais pour voir dans la profondeur de ce
mystère qui commence à prendre forme, la nature et la vie d'une femme qui se
consacrera totalement au Seigneur.
Marie est l'oblate par excellence. Elle est la première à venir au Temple de
l'Esprit. Elle est l'exemple toujours actuelle et vivante d'une vie qui
s'est faite de la contemplation et non de supplice. De joie et non de
souffrance. De joie et non de privation. Marie est le pilier de la
sacralité, parce que co-rédemptrice du genre humain.
Que Marie, pro génitrice et protectrice du genre humain, soulève les cœurs
accablés, redonne lumière et espérance aux malades et aux nécessiteux.
Qu'elle remplisse les monastères de saintes vocations. Qu'elle encourage les
jeunes à sentir le charme et la candeur à laquelle le Seigneur les appelle.
Giuseppe Massari
VATICAN - Journée “Pro Orantibus” - Vie
contemplative, richesse et don”, par les Bénédictines de Sainte Marie di
Rosano
Le Pape Pie XII a institué, pour le 21 novembre 1953, fête liturgique de la
Présentation de la Vierge Marie au Temple, la « Journée Pro Orantibus
». A cette occasion, tous les fidèles sont invités à rendre grâce au
Seigneur pour le don de la vie cloîtrée, et en particulier pour tous nos
frères et sœurs qui, dans les couvents de clôture du monde entier,
contribuent à l’édification du Royaume de Dieu, en élevant vers le Seigneur
une prière incessante et continue. La Journée invite à nous tourner vers les
monastères, pour les aider par notre aide spirituelle et matérielle, et
rappelle à l’homme contemporain, souvent plongé dans les rythmes convulsifs
et frénétiques de la vie moderne, l’importance de mettre au centre de leur
propre existence Jésus-Christ et la prière. A cette occasion, l’agence Fides
publie des réflexions faites par les Bénédictines de Santa Maria di Rosano,
qui a pour thème : « Vie contemplative, richesse et don »
« La Journée ‘pro Orantibus’, née comme une occasion d’aide
matérielle pour les Communautés de vie contemplative cloîtrée, s’est
développée au cours des ans comme une occasion pour proposer à nouveau aux
chrétiens de toutes les latitudes, le mystère de la contemplation, cette
composante essentielle de la vie de tous ceux qui croient dans le Christ, à
laquelle, par une vocation de consécration spéciale, sont appelés de manière
plénière et permanente, les hommes et les femmes qui, en se donnant
exclusivement et entièrement à Dieu, dans la pénitence, dans la prière et
dans la louange, offrent à l’Eglise leur propre service pour le bien commun.
La science biologique, avec ses études toujours plus approfondies, et la
science sociale, qui ont montré dans les temps modernes et classifié les
mécanismes de la vie de relation, ont bien souligné que chaque organisme
existe et se développe grâce à la contribution de toutes ses composantes
qui, selon une manière qui leur est propre, collaborent et interviennent par
leur action pour parvenir à la plénitude de sa réalisation.
Saint Paul a déjà comparé l’Eglise à un Corps dont la Tête est le Christ, et
dont les membres sont tous les baptisés unis par la charité et engagés à
parvenir à la pleine maturité en Lui. Le Peuple de Dieu, guidé par les
riches contenus montrés par le Concile Vatican II et par les Pontifes qui se
sont succédés pour guider l’Eglise, a fait de grands progrès dans la
conscience du devoir de tous, de se charger de l’annonce de l’Evangile, et
de la réalisation concrète du bien de ses frères ; mais, assez souvent, la
sphère qui ressent l’urgence et la nécessité d’un service, est liée à la
partie matérielle de l’homme. Tous sont disposés à reconnaître l’utilité de
ceux qui s’occupent des malades, des enfants, des pauvres ou de ceux qui
cherchent des solutions concrètes pour les drames de la drogue, du refus de
la vie, de « l’usage » des personnes pour des fins exclusivement hédonistes
et égoïstes.
Mais elle est moins claire, la conscience que l’homme est composé aussi
d’une partie spirituelle et que, tout en parvenant à éliminer touts les
causes de souffrance matérielle et de malaise social, l’homme ne trouve pas
sa pleine réalisation si ce n’est dans la rencontre individuelle, concrète
et vitale avec Dieu. Dans ce domaine, tout être humain doit faire sien le
chemin strictement personnel qui se développe dans la partie la plus secrète
de son âme, là où Dieu seul entre, et où le don inconditionné de l’Amour
frappe pour demander à la créature son accord actif pour la rendre
pleinement et éternellement heureuse.
Personne ne peut percevoir les cimes de sainteté et les abîmes de misère qui
peuvent se cacher au plus intime d’une conscience ; seul le Seigneur peut
connaître et intervenir avec une aide efficace mais, selon le plan vraiment
mystérieux selon lequel Dieu veut avoir besoin de l’homme, même dans cette
œuvre, qui est Sienne en réalité, Il cherche notre collaboration.
C’est là la grande mission des âmes contemplatives :
donner toute leur propre vie à Dieu pour qu’Il puisse s’en servir comme et
là où Il veut, qu’il puisse s’en servir come d’une réserve inépuisable
d’amour, de force, de dépassement de soi, de générosité, d’espérance et de
pardon, pour fortifier et presque catalyser l’engagement de l’homme
seul qui reste de toute façon nécessaire. A nous, moniales, qui, jour après
jour, alimentons ce trésor, il n’importe pas de savoir qui sont les
destinataires de notre prière, du sacrifice et de l’offrande, parce que nous
avons la certitude que le Seigneur les fera certainement parvenir à ceux qui
en ont véritablement besoin, même si personne d’autre, de l’extérieur, ne
pourra même pas le supposer.
Aujourd’hui, et surtout dans les sociétés occidentales toujours plus riches
de choses mais toujours plus pauvres de valeurs, la vie contemplative est
appelée à donner le grand témoignage de l’amour. Du contact avec un
Monastère, les hommes d’aujourd’hui peuvent apprendre à découvrir ce que la
personne réalise vraiment, ils peuvent comprendre que la source du sourire
serein et joyeux qu’ils rencontrent dans la clôture vient de la certitude
que Dieu est Amour, et que, en conséquence, tous les événements de
l’existence que nous, avec un mètre humain, nous divisons en bons et
mauvais, sont les véhicules d’une grâce qui nous aide à croître et avancer
vers la plénitude de la vie, de cette vie qui a déjà commencé ici-bas dans
le temps, mais qui trouvera son plein accomplissement en Dieu pour
l’éternité.
Chaque créature naît avec sa vocation voulue par le Seigneur pour ces
personnes, en ce moment historique donné, en cet endroit précis de la terre
; c’est Lui qui sait de quelle chose on a vraiment besoin et, sans oublier
l’œuvre précieuse et irremplaçable de tous les religieux engagés dans
l’apostolat direct et dans les différentes œuvres au service des petits, des
faibles, de ceux qui souffrent, on doit dire que, précisément, le grand vide
qui, à notre époque semble vouloir engloutir les âmes, L’amène à multiplier
les vocations à la vie contemplative, pour que leur présence aide l’humanité
à retrouver la voie du Paradis, la seule voie où tous les hommes peuvent
marcher ensemble dans le respect réciproque, dans l’aide mutuelle, dans la
paix profonde que construit l’amour.
Et les jeunes d’aujourd’hui, qui font l’expérience de la fausse liberté
de l’indépendance de toute imposition extérieure et de toute valeur qui
ne trouve pas en eux-mêmes le mobile et la fin, mais l’ensemble de ses
inévitables débouchés, c’est-à-dire des plaisirs éphémères qui se
tournent rapidement en dépression et en manque de sens de la vie, pour ces
motifs précisément, ces jeunes, s’ils trouvent peut-être des adultes
capables de
les aider et de les encourager, acceptent plus
facilement l’attirance d’un appel au don total, gratuit de soi, pour
secourir l’humanité dans ses besoins les plus réels et les plus profonds :
retrouver la foi en Dieu Créateur et Père, Vérité et Vie, et, en Lui,
retrouver la Vie, et se redécouvrir frères dans la paix et dans la vraie
joie ».
(Les Bénédictines de Santa Maria di Rosano).
Texte original du
discours de Benoît XVI ►
UDIENZA GENERALE
Texte intégral en
français
►
Catéchèse de Benoît XVI, mercredi 21 novembre
2007
Synthèse de la
catéchèse ►
Benoît XVI trace le portrait d'Aphraate, le
sage persan
Le
saint Père s'adresse aux pèlerins francophones ►
Benoît XVI invite le chrétien à affermir la
charité dans la prière
Appel du saint Père ►
Benoît XVI suit avec anxiété le développement
des évènements en Somalie
Sources:
www.vatican.va -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 21.11.2007 - BENOÎT XVI -
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