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19 Avril 2005
 

Benoît XVI, le serviteur des serviteurs de Dieu

 

Rome, le 19 novembre 2007 - (E.S.M.) - Le pape Benoît XVI entend bien être le Servus servorum Dei, c'est ainsi qu'il s'est exprimé à l’occasion de la première messe du début solennel de son ministère pétrinien d'évêque de Rome.

Le pape Benoît XVI Pour agrandir l'image: C'est ici

Benoît XVI, le serviteur des serviteurs de Dieu

L’amour de l’Église a travers la fidélité au primat du successeur de pierre, l’unité du collège épiscopal et l’accueil du magistère pétrinien de la part de tous les fidèles.

Tertulien, au début du troisième siècle, écrit: « Que cette Église de Rome est bienheureuse ! Les Apôtres eux-mêmes qui lui donnèrent, en versant leur sang, la doctrine dans sa totalité » (De la prescription des hérétiques, 36). Le magistère pétrinien a comme mission non seulement de servir la communauté ecclésiale romaine, mais aussi de guider le Peuple de Dieu tout entier. Le magistère pétrinien est le signe privilégié de l’amour de Dieu, Pasteur bon et éternel, qui veut rassembler son Église tout entière et la guider sur la voie du salut.

Dans sa catéchèse du mercredi, à l’occasion de la fête de la Chaire de saint Pierre (22 février 2006), le Saint-Père Benoît XVI a cité plusieurs témoignages patristiques sur ce sujet, dont celui de saint Jérôme, tiré de la lettre adressée à l’évêque de Rome. En faisant référence explicitement à la Chaire de Pierre, saint Jérôme la présente comme un havre sûr de vérité et de paix: “J’ai décidé de consulter la Chaire de Pierre, où l’on trouve la foi que la parole d’un Apôtre a exaltée; je viens à présent demander une nourriture pour mon âme, là où je reçus autrefois le vêtement du Christ. Je ne crois en aucun autre primat que celui du Christ ; c’est pourquoi je me mets en communion avec ta béatitude, c’est-à-dire avec la Chaire de Pierre. Je sais que l’Église est édifiée sur cette pierre» (Les lettres, I, 15, 1-2).

Aujourd’hui, les théologiens l’ont réaffirmé: dans sa bonté suprême, Dieu a voulu que ce qu’il avait révélé pour le salut de toutes les nations, demeure toujours intact et soit transmis à toutes les générations (cf. Congrégation pour la doctrine de la foi, Déclaration Mysterium Ecclesiae n. 2: AAS 1973, 398 suiv.), en faisant participer à sa propre infaillibilité les pasteurs de l’Église, unis dans la collégialité épiscopale et au successeur de Pierre, par le don du Saint Esprit. Le Peuple de Dieu, grâce au sens surnaturel de la foi, jouit de ce bénéfice, sous le guide du Magistère vivant de l’Église qui, par l’autorité exercée au nom du Christ est le seul interprète authentique de la Parole de Dieu, écrite ou transmise.

Ils ont confirmé que le Pontife romain, chef du collège épiscopal, jouit personnellement du charisme de l’infaillibilité en vertu de son ministère. Pasteur et docteur suprême de tous les fidèles, le successeur de Pierre, en confirmant dans la foi ses frères, proclame ainsi par un acte définitif une doctrine concernant la foi et la morale. Dans ce contexte, on a également souligné que le Pontife romain est soumis à la parole de Dieu et à la foi catholique, et qu’il garantit l’obéissance de l’Église: il est le Servus servorum. (C’est d’abord au Christ que je renouvelle mon adhésion totale et confiante avait affirmé Benoît XVI pour définir le rôle pétrinien qui lui a été confié)

Le Pape, comme il est écrit dans le document de la Doctrine de la foi, Considérations sur “Le primat du successeur de Pierre dans le mystère de l’Église(31 octobre 1998: dans L’Oss. Rom. 31.10, 1988, p. 7; EV, n. 17, 1998 nos 1597) “ne décide pas de sa propre autorité, il est le porte-parole de la volonté du Seigneur, qui parle à l’homme à travers l’Écriture vécue et interprétée par la Tradition ; en d’autres termes, l’episkopê du primat a des limites qui procèdent de la loi divine et de l’inviolable constitution divine de l’Église contenue dans la Révélation. Le successeur de Pierre est le roc qui garantit, contre tout aspect arbitraire et conformiste, une fidélité rigoureuse à la Parole de Dieu : il s’ensuit le caractère martyrologique de son primat, qui implique le témoignage personnel de l’obéissance de la croix”.

Pourquoi constate-t-on alors, dans différents lieux et temps, un tel dissentiment à l’égard du magistère de l’Église et en particulier du magistère pétrinien ? A cette question, les théologiens ont donné des réponses essentielles par leurs interventions.

Parfois, ce que l’Église, à travers son magistère suprême, propose de croire comme étant révélé par Dieu et enseigné par le Christ n’est pas reçu avec l’obéissance de la foi, car c’est la foi même qui fait défaut. C’est le particularisme individualiste de celui qui, même chrétien, met sa propre parole devant celle de Dieu et la juge selon ses propres paramètres, souvent entachés d’une culture relativiste, qui est dominant. Dans cette optique, on invoque parfois un pluralisme théologique qui mine l’intégrité de la foi chrétienne et on propose un soi-disant magistère parallèle au magistère authentique de l’Église.

Souvent, les fidèles n’ont pas le respect religieux de la volonté et de l’intelligence à l’égard des enseignements du magistère ordinaire, lorsque celui-ci offre une aide pour mieux comprendre la Révélation en matière de foi et de mœurs, car la liberté de pensée s’oppose à l’autorité du magistère et de la tradition vivante de l’Église, considérées comme étant des causes d’asservissement. La liberté de jugement semble, dans ce contexte, plus importante que la vérité elle-même. On confond la liberté de l’acte de foi, que l’Église défend toujours, avec la recherche d’une ivresse libertaire sans bornes en matière de vérité.

Il a été dit également que la pluralité des cultures et des langues, qui est en soi une richesse pour l’Église, ne peut pas justifier le droit au dissentiment. En effet, tout homme, qu’elle que soit sa culture et sa race, est mis en condition d’exercer sa liberté dans la foi “en vertu de l’autodétermination de la personne conformément à son obligation morale d’accueillir la vérité”, comme il est écrit dans Donum Veritatis, Instruction de la Congrégation pour la doctrine de la foi (Sur la vocation ecclésiale du théologien, 24 mai 1991, n. 32). (Document qui explique parfaitement le travail de la congrégation pendant l’ère Ratzinger, futur Benoît XVI, l’instruction "Donum Veritatis" (en italien) de 1990 sur le rapport entre théologiens et magistère de l’Église.)

En accord avec le thème d’aujourd’hui, on pourra redécouvrir que l’Église est appelée à offrir l’Évangile du salut dans tous les lieux et tous les temps, en guérissant et en élevant la nature humaine et sa culture à travers la grâce divine dont elle est porteuse. L’Évangile se révèle à chaque race et culture et libère en elles la vérité suprême des valeurs qu’il contient; de l’autre, chaque culture et chaque race expriment l’Évangile de façon originale, en montrant des aspects nouveaux.

Je remercie vivement les éminents prélats, théologiens et professeurs qui sont intervenus.

Intervention conclusive de l’Éminentissime Cardinal Darío Castrillón Hoyos, Préfet de la Congrégation pour le clergé

Repères :
"Prions - concluait Benoît XVI lors d'une audience consacrée à Pierre, gardien de la communion avec le Christ - afin que la primauté pétrinienne confiée à de simples hommes puisse toujours être exercée dans le sens original voulu par le Seigneur, et qu’ainsi sa véritable signification puisse être perçue par ceux de nos frères qui ne sont pas en communion parfaite avec nous." (07 juin 2006)

L’heure est venue à présent de redécouvrir et de comprendre à nouveau la fonction essentielle du service « pétrinien » et romain à l’égard de l’Eglise universelle : service qui appartient à l’essence de l’Eglise comme elle est voulue par son Fondateur. Dans un monde qui change, dit Benoît XVI, l’Évangile ne change pas : Benoît XVI
 

Sources: www.vatican.va VAT/300506

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 19.11.2007 - BENOÎT XVI - T/Doctrine

 

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