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19 Avril 2005
 

Quand Benoît XVI nous parle de la beauté et de la profondeur du missel de saint Pie V

 

Le 19 février 2008 - Le Saint-Père a lui-même il y a quelque temps, attiré notre attention sur la beauté et la profondeur du missel de saint Pie V […] la liturgie de 1962 est un rite autorisé de l’Église catholique et une source précieuse de compréhension liturgique pour tous les autres rites […].

La messe dans sa forme traditionnelle   Pour agrandir l'image: C'est ici

Quand Benoît XVI nous parle de la beauté et de la profondeur du missel de saint Pie V

Extrait du livre de Mgr Rifan que vous pouvez-vous procurer dans la boutique en ligne sur www.barroux.org

(pages précédentes)
1) Introduction : Le magistère vivant de l’Église
2)
Le pape, guide de l’Église universelle, successeur de saint Pierre : Jésus a institué le collège apostolique
3) La réforme de la réforme liturgique : 16.02.08

Deuxième partie : Conséquences, Applications
Première conséquence : Application de ces principes théologiques à la question de la messe


§ 3. La conservation aujourd’hui de la messe dans sa forme traditionnelle

Poussés par le légitime désir de conserver la richesse liturgique du rite traditionnel, et choqués, non sans raison, dans leur foi et leur piété par les abus, les sacrilèges et les profanations auxquels a donné prise la réforme liturgique (cf. aussi notes 41, 52, et 77), les catholiques de la ligne traditionnelle, ne voulant pas voir « la liturgie transformée en show » (cf. note 42) et ne désirant pas pactiser avec les erreurs et profanations qu’ils ont constatées, se sont attachés légitimement aux formes traditionnelles de la liturgie.

Pour cette raison, ils méritent toute notre compréhension, nos éloges et notre appui, tous ceux qui luttent pour la conservation de la Liturgie dans sa forme traditionnelle.

Pour cette raison aussi, tous nos applaudissements sont acquis au Motu Proprio tellement souhaité du pape Benoît XVI qui concédera (Ndlr: a concédé) la liberté universelle pour la Messe dans le rite romain traditionnel, ce qui sera au bénéfice de toute l’Église. Le cardinal George, archevêque de Chicago, affirme que la messe de saint Pie V est « une source précieuse de compréhension liturgique pour tous les autres rites […]. Cette liturgie appartient à l’Église tout entière comme le riche véhicule de l’esprit qui doit rayonner aussi sur la célébration de la troisième édition typique du missel romain actuel… » (cf. citation complète dans la note 48, ci-après).

Pour tous ces motifs encore, dans notre Administration apostolique, en vertu de la faculté à nous concédée par le Saint-Siège, nous conservons le rite de la Messe dans sa forme traditionnelle, c’est-à-dire l’antique forme du rite romain, comme le font également de nombreuses communautés religieuses, groupes et milliers de fidèles dans le monde entier. Nous l’aimons, nous la préférons et la conservons parce qu’elle est, pour nous, la meilleure expression liturgique des dogmes eucharistiques et un solide aliment spirituel, [« On ne peut pas considérer que le rite dit de saint Pie V soit éteint et l’autorité du Saint-Père a exprimé son accueil bienveillant envers les fidèles qui, tout en reconnaissant la légitimité du rite romain renouvelé selon les indications du concile Vatican II, restent attachés au rite précédent et y trouvent une nourriture spirituelle solide dans leur chemin de sanctification. […] L’’ancien rite romain conserve donc dans l’Église son droit de citoyenneté au sein de la multiformité des rites catholiques tant latins qu ’orientaux […]. » (Cardinal Darío Castrillón Hoyos, préfet de la Congrégation du Clergé, dans l’homélie prononcée lors de la messe célébrée dans le rite de saint Pie V, dans la Basilique de Sainte-Marie Majeure, à Rome, le 24 mai 2003, en action de grâces pour le 25e anniversaire du pontificat du pape Jean-Paul II, en présence de cinq cardinaux et de milliers de prêtres et de fidèles. Cette messe commença avec la lecture d’un message du Pape, qui remerciait tous les présents et s’unissait à eux).]

pour sa richesse, sa beauté, son élévation, sa noblesse et la solennité de ses cérémonies, [48 « Le Saint-Père a lui-même il y a quelque temps, attiré notre attention sur la beauté et la profondeur du missel de saint Pie V […] la liturgie de 1962 est un rite autorisé de l’Église catholique et une source précieuse de compréhension liturgique pour tous les autres rites […]. Cette liturgie appartient à l’Église tout entière comme le riche véhicule de l’esprit qui doit rayonner aussi dans la célébration de la troisième édition typique du missel romain actuel… » (Cardinal Francis George, Archevêque de Chicago, États-Unis)]

pour son sens du sacré [« Bien qu’il y ait de nombreux motifs qui peuvent avoir poussé un grand nombre de fidèles à trouver refuge dans la liturgie traditionnelle, le plus important d’entre eux est que là ils ont trouvé préservée la dignité du sacré » (Le pape Benoît XVI quand il était cardinal Ratzinger, conférence aux évêques du Chili, Santiago, 13 juillet 1988).]

et de la révérence, [« Dans le Missel Romain dit de Saint Pie V, […] on trouve de très belles prières par lesquelles le prêtre exprime les plus profonds sentiments d'‘humilité et de révérence en présence des saints mystères : celles-ci révèlent la substance même de toute Liturgie. » (Pape Jean-Paul II, Message du 21 septembre 2001 à l’Assemblée plénière de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements, réunie sur le thème « Approfondir la vie liturgique au sein du peuple de Dieu », § 3).]

pour son sens du mystère, [« Le rite antique de la Messe sert précisément à beaucoup de personnes pour maintenir vif ce sens du mystère]  :

pour sa plus grande précision et rigueur dans les rubriques, ce qui représente une plus grande sécurité et protection contre les abus, en ne donnant pas d’espace aux « ambiguïtés, libertés, créativités, adaptations, réductions et instrumentalisations », dont s’était plaint le pape Jean-Paul II. [Jean-Paul II, Encyclique Ecclesia De Eucharistia, 17 avril 2003, déjà citée : « Il n’y a pas de doute que la réforme liturgique du concile a produit de grands bénéfices […] Malheureusement, à côté de ces lumières, les ombres ne manquent pas. […] dans tel ou tel contexte ecclésial, des abus qui contribuent à obscurcir la foi droite et la doctrine catholique concernant cet admirable Sacrement. Parfois se fait jour une compréhension très réductrice du Mystère eucharistique. Privé de sa valeur sacrificielle, il est vécu comme s’il n’allait pas au-delà du sens et de la valeur d’une rencontre conviviale et fraternelle. […] L’Eucharistie est un don trop grand pour pouvoir supporter des ambiguïtés et des réductions » (n° 10) « Il faut malheureusement déplorer que, surtout à partir des années de la réforme liturgique post-conciliaire, en raison d’un sens mal compris de la créativité et de l’adaptation, les abus n’ont pas manqué, et ils ont été des motifs de souffrance pour beaucoup […] ».]

Et le Saint-Siège reconnaît notre adhésion susdite comme parfaitement légitime. [« Mais tous les pasteurs et les autres fidèles doivent aussi avoir une conscience nouvelle non seulement de la légitimité mais aussi de la richesse que représente pour l’Église la diversité des charismes et des traditions de spiritualité et d’apostolat. Cette diversité constitue aussi la beauté de l’unité dans la variété : telle est la symphonie que, sous l’action de l’Esprit-Saint, l’Église terrestre fait monter vers le ciel. […] À tous ces fidèles catholiques qui se sentent attachés à certaines formes liturgiques et disciplinaires antérieures de la tradition latine, je désire aussi manifester ma volonté — à laquelle je demande que s’associent les évêques et tous ceux qui ont un ministère pastoral dans l’Église — de leur faciliter la communion ecclésiale grâce à des mesures nécessaires pour garantir le respect de leurs aspirations. […] [En outre,] on devra partout respecter les dispositions intérieures de tous ceux qui se sentent liés à la tradition liturgique latine, et cela par une application large et généreuse des directives données en leur temps par le Siège apostolique pour l’usage du missel romain selon l’édition typique de 1962 » (Pape Jean-Paul II, Lettre apostolique Motu proprio Ecclesia Dei adflicta, 2 juillet 1988).]

Ainsi, vu qu’il s’agit d’une des richesses liturgiques catholiques, nous exprimons à travers la Messe dans sa forme traditionnelle notre amour pour la Sainte Église et notre communion avec elle.

En outre, ne se refroidit pas, mais se poursuit notre combat contre les hérésies liturgiques telles que la négation de la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie, la transformation de la Messe en un simple souper, la négation ou l’obscurcissement du caractère sacrificiel et propitiatoire de la Sainte Messe, la confusion entre le sacerdoce ministériel et le sacerdoce commun des fidèles, la désacralisation de la sainte Liturgie, le manque de vénération, d’adoration et de modestie dans les tenues au cours du culte divin, la mondanisation de l’Église, etc.

Et contre ces erreurs nous résistons toujours, d’où qu’elles viennent. La doctrine de la résistance demeure, identique : « si nous-même ou un ange venu du ciel vous annonçait un Évangile différent de celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème » (saint Paul aux Galates, 1, 8). Cette nôtre position doctrinale fut et continue à être la même que nous soutenons toujours.

+ Fernando Arêas Rifan
Évêque titulaire de Cedamusa, Administrateur Apostolique
.

(à suivre...) § 4. Critères et limites à observer
 

Sources: www.barroux.org

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 19.02.2008 - BENOÎT XVI - T/doctrine - T/théologie - T/Liturgie

 

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