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19 Avril 2005
 

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FORTIFIER LA FOI DANS LE CHRIST

Il a été rappelé en cette Assemblée qu’« un Synode des Évêques ne peut pas être compris comme une session spéciale pour l’Afrique des Nations-Unies avec ses déclarations publiques ». Ceci a été un rappel important à l’Assemblée synodale qui est un rassemblement d’Église et une assemblée de foi. Celle-ci, dans la puissance du Saint-Esprit, professe sa foi en Dieu et dans le Christ, son Fils, et s’est rassemblée pour discerner la volonté de Dieu et l’orientation à donner à sa Famille en Afrique.

Une autre invitation qui a surgi de l’assemblée nous a conviés à nous rappeler d’être des « fils de Dieu dans le Christ » («con-filiation») avec toute l’humanité.

On doit rappeler que la Première Assemblée Spéciale a chargé l’Église en Afrique de s’inculturer, en se comprenant elle-même comme famille de Dieu. Comme Église, toutefois, cette identité est réalisable seulement en Dieu, qui est communion (« famille »), et à travers Jésus qui le révèle, à travers la proclamation de son Évangile. Comme le « premier-né de d’une multitude de frères », c’est Jésus, le Fils de Dieu, qui nous donne part à sa filiation divine, en nous constituant tous comme fils (en lui) et en nous introduisant dans la vie de la Trinité comme famille de Dieu.

La référence à l’Église comme famille de Dieu n’est donc pas une simple allusion à une quelconque conception anthropologique; elle est une expression de la vérité de l’Église et de son identité comme partie prenante de la vie de Dieu Un et Trine à travers le Christ. La mission du Christ qui devient la vie et le service de l’Église dérive ainsi de la vie de Dieu Un et Trine; et quand ceci est réconciliation, justice et paix, alors elles doivent être vues comme dérivant de la vie de Dieu. Elles appartiennent au Royaume de Dieu; et elles sont vécues dans la foi au Christ, à travers lequel nous devenons fils (et filles) du Royaume. Les Pères Synodaux ont ainsi affirmé de différentes manières dans leurs interventions la centralité du Christ dans le thème du Synode, et le besoin d’aborder ce Synode et de le vivre centrés sur le Christ. L’L'Instrumentum Laboris a commencé sa discussion du thème synodal par un chapitre sur les « Réflexions théologiques sur le thème du Synode » (§§ 34-47), et les a poursuivies dans une section intitulée « Puiser la force dans la foi au Christ » (§§ 75-86). La présentation du thème synodal dans la Relatio ante disceptationem a aussi été fortement centrée sur Dieu et sur le Christ. Dans leurs exposés, les Pères synodaux et les autres participants ont fréquemment développé la dimension christologique, eucharistique, pneumatologique et même eschatologique du thème synodal.

Selon l’Assemblée, les agents de réconciliation, de justice et de paix doivent être évangélisés, convertis, formés dans la foi et vivre en témoins dans une vie de disciples du Christ (comme Charles de Foucauld); parce que c’est notre filiation commune dans le Christ qui est à la base de notre justice et de notre réconciliation.

Ainsi toutes les formes d’expérience et de pratique du thème synodal (réconciliation, justice et paix) ont besoin d’être «évangélisées» par l’Évangile.

CHRIST NOTRE RÉCONCILIATION

Dans l’Assemblée (Relatio ante disceptationem), on a observé que « dans une Église qui est famille en communion, la réconciliation ne devient pas un état ou un acte, mais un processus dynamique, une tâche à entreprendre chaque jour, un objectif à poursuivre, un rétablissement continuel, à travers l’amour et la miséricorde, de l’amitié rompue, des liens fraternels, de la confiance et de la familiarité ». Ce qui est le plus important, c’est ce que nous demandent notre nature et notre identité: ce que nous sommes avec Dieu et devant Dieu dans le Christ. C’est notre rapport dans le Christ avec Dieu et les uns avec les autres qui exige la réconciliation; et son but est de rétablir et restaurer la communion que l’alliance de Dieu et notre filiation dans le Christ établit, mais que le péché menace et brise.

C’est ainsi dans le Christ que nous avons accès à la communion avec Dieu; et c’est en lui que nous avons notre réconciliation avec Dieu. En effet, il est notre réconciliation; et c’est par lui et en lui que nous donnons et recevons la réconciliation. Ainsi, selon les paroles de Saint Paul,
1. « Si quelqu’un est dans le Christ, il est une nouvelle création». La relation et la communion établies entre l’homme et Dieu en vertu de la création de l’homme à l’image et à la ressemblance de Dieu, sont remplacées par la rédemption et la filiation (dans le Christ). La relation entre Dieu et l’homme appartient maintenant au régime de la grâce (œuvre gratuite de Dieu): rédemption dans le Christ. «Nous sommes sauvés par la grâce à travers la foi dans le Christ » (Ep 2, 8).
2. Par le Christ Dieu nous a réconciliés avec lui sans nous imputer nos péchés. La réconciliation est un acte de pardon non mérité; et elle est un exercice de l’amour miséricordieux.
3. Dieu nous a confié son message de réconciliation, c’est-à-dire, à nous qui avons fait une expérience de la réconciliation avec Dieu. « Dans ta lumière, ô Dieu, nous voyons la lumière ». C’est dans l’expérience de la réconciliation avec Dieu que nous devenons des ministres de réconciliation, sentant l’urgence de rétablir la relation et tisser des liens de miséricorde et d’amour.

Les Pères synodaux ont écouté des témoignages à propos de l’urgence sus-mentionnée de réconcilier les ennemis, et ont noté qu’il s’agit là d’un exercice de la vérité et de l’amour miséricordieux. La liturgie et le sacrement de réconciliation offrent des moments privilégiés pour leur célébration.

Les Pères synodaux ont aussi énuméré nombre de méthodes traditionnelles de réconciliation, et se sont demandés si des éléments de ces célébrations traditionnelles ne pourraient pas enrichir les formes de célébration des sacrements dans l’Église. Ce faisant, il n’y aurait pas de confusion à propos de l’efficacité de la célébration; comme il a été dit dans l’Assemblée, c’est «la Bonne Nouvelle du Précieux Sang du Christ, versé pour la rachat du monde entier qui transforme la coupe de souffrance des nombreuses victimes de l’effusion du sang sur le continent». Ceci requiert une spiritualité, et non une stratégie!

CHRIST NOTRE JUSTICE

La réconciliation, comme il a été dit dans l’Assemblée, est la restauration de la justice et des justes requêtes des relations (Relatio ante disceptationem). Saint Paul décrit le fruit de notre réconciliation avec Dieu à travers le Christ comme le fait de devenir la « justice de Dieu » (cf. 2 Cor 5, 21).

Dans l’état actuel de la condition pécheresse de l’humanité et des cœurs blessés, toutefois, l’Ancien Testament insiste sur le fait que la justice ne peut pas arriver à l’humanité par l’intermédiaire de sa propre force. Elle peut seulement provenir d’un don de Dieu. Et le nouveau Testament développe cet aspect de manière plus exhaustive, considérant la justice comme la révélation suprême de la grâce salvifique de Dieu.

Une fois encore, comme l’a observé l’Assemblée, le sens de la justice du Royaume n’est pas simplement une justice rétributive, même si cela est parfois le sens de son attribution à Dieu (cf. Ap 15, 4; 19, 2.11; 16, 5-6; He 6, 10; 2 Ts 1, 6), et la plupart des interventions dans l’Assemblée ont fait référence à ce sens de la justice. La justice n’a pas non plus le sens de la «conformité à une norme ou un ensemble de normes». Au moins, ceci n’est pas son premier sens; et ne peut pas être appliqué à Dieu dans ce sens. Une fois encore, quelques interventions sont allées dans cette direction.

La justice (droiture) de Dieu et de son Royaume est la révélation de Dieu, qui est destinée à devenir la droiture des êtres humains. C’est la révélation de la justice/droiture de Dieu qui justifie, rendant de nouveau le pécheur droit et digne du rapport de communion et d’alliance avec Dieu.[6] C’est la révélation du Christ, « qui, alors que nous étions encore pécheurs, est mort pour nous » (Rm 5, 9) pour nous montrer l’amour de Dieu pour nous. C’est donc la révélation du Christ comme notre justice/droiture. La justice de l’homme, dans ce cas, consiste dans la confession des péchés, dans l’admission de son échec, et dans l’acceptation par la foi du don de Dieu de communion, à savoir le salut dans le Christ.

En Jésus et dans son ministère, on voit à l’œuvre la grâce justificatrice de Dieu, allant au-delà des exigences légitimes de la relation d’alliance et rétablissant l’humanité dans la miséricorde[7] et l’amour, dans la relation de l’alliance. On note aussi la constitution d’une communauté de la nouvelle alliance, l’Église, remplie de l’Esprit Saint et ainsi rendue capable de répondre à la justice de Dieu dans la foi à travers la confession des péchés.

La justice de la diakonia chrétienne et la justice de notre vie chrétienne dans l’Église en Afrique constituent la justice du Royaume; et sa caractéristique principale est qu’il s’agit d’une justice exercée dans l’amour et la miséricorde.[8]

C’est dans ce sens de la justice que les Pères synodaux ont suggéré qu’elle soit d’abord cultivée dans la famille, comme une vertu de famille avant de devenir une vertu de la société. Là, tout ce qui est dû à la personne en raison de sa dignité et de sa vocation à la communion des personnes[9] est respecté et maintenu dans la miséricorde et l’amour.

La Commission de Vérité et Réconciliation en Afrique du Sud, la Commission Nationale de Réconciliation au Ghana et dans d’autres pays (Nigéria, Sierra Leone, Togo), que les Pères synodaux ont citées, œuvrent surtout dans ce sens de la justice. La compensation n’est pas leur principal objectif. Elles veulent guérir à travers la reconnaissance de la culpabilité et le pardon.

CHRIST NOTRE PAIX

La Paix est un des termes dont la définition populaire (comme «éducation», comme «développement» et comme «justice») fut citée par les Pères synodaux. Reconnaissant que, aussi bien le respect que le développement de la vie, l’exige[10], et qu’elle est la «condition nécessaire pour le vrai progrès des hommes et de la société»,[11] les pères synodaux et d’autres participants ont passionnément appelé à l’édification de la «culture de la paix» dans les Églises, les maisons, les communautés et les nations. On mentionna particulièrement des structures institutionnelles pour la paix dans les nations, telles que «The National Peace Council » du Ghana et la « Peace and Reconciliation Commission » du Libéria et du Togo; on plaida pour leur diffusion.

Dans les femmes et les enfants qui sont des victimes faciles des violences domestiques et du manque de paix, à cause des conflits, les participants au Synode ont vu matière à une formidable organisation de groupes de plaidoyer dans le continent et dans les îles adjacentes. Et là où l’absence de paix est due à l’oppression de coutumes et de pratiques traditionnelles, l’Assemblée appelle à la mise sur pied de «Centres d’Étude de Culture» pour conduire leur révision et leur réforme.

Mais la Paix, qui apparut de l’Assemblée du Synode comme la plus précieuse condition de la vie humaine et des activités dans le continent et les îles adjacentes, est ironiquement au-delà de la portée de l’homme et de son monde. L’Instrumentum laboris, donc, demande à l’Assemblée du Synode la paix qu’il recherche (§46).

Sa propre vision est que «la paix que le monde donne est fragile et incertaine»; car la paix n’est pas avant tout le fruit de structures et elle n’advient pas hors de la personne. La Paix naît avant tout du dedans, à l’intérieur des individus, et de l’intérieur des communautés qu’ils construisent. La Paix semble alors être le fruit de la «disposition spirituelle» de la personne. Et si elle croît là où il y a la justice, alors, comme la justice et la réconciliation, elle est le fruit de l’amour.

Quand Saint Thomas d’Aquin enseigne que la paix et l’harmonie sont préservées par la justice, il soutient aussi que pour préserver la paix et la justice parmi les hommes, les prescriptions de la justice ne suffisent pas. L’amour entre les deux est fondamental.[12] En conséquence, le «Catéchisme de l’Église catholique», puisant dans l’Écriture et dans la riche tradition de l’Église, enseigne aussi que «la paix est le travail de la justice et l’effet de la charité»;[13] et c’est en ce sens que le Christ est qualifié par l’Écriture comme notre paix.

La paix qu’est le Christ n’a pas qu’un sens séculier, c’est-à-dire une absence de conflit (cf. Gn 34, 21; Jos 9, 15; 10, 1.4; Lc 14, 32), la présence de l’harmonie à la maison et en famille (cf. Is 38, 17; Ps 37, 11; 1 Co 7, 15; Mt 10, 34; Lc 12, 51), la sécurité et la prospérité individuelle et communautaire (nationale) (cf. Jg 18, 6; 2 R 20, 19; Is 32, 18). La Paix n’existe pas seulement quand les êtres humains et leurs sociétés remplissent leurs devoirs respectifs et reconnaissent les droits d’autres personnes et sociétés»;[14] elle n’est pas qu’un des résultats du travail de la justice.[15] La Paix transcende essentiellement le monde et les efforts humains.[16] C’est la justice toute entière, déterminée par Dieu, et accordée à l’homme et à la femme. C’est un don de Dieu (cf. Is 45, 7; Nb 6, 26) pour le « juste »: « ceux sur lesquels repose sa faveur » (Lc 2, 14).

C’est en tant que «justes»,porteurs de la paix du Christ sur terre, que Saint Paul nous exhorte dans ses communautés chrétiennes à poursuivre la paix (cf. Rm 14, 19; Ep 4, 3; Hb 12, 14) et à être en paix les uns avec les autres (cf. Rm 12, 18; 2 Co 13, 11). Mais c’est aussi comme justes, porteurs de la paix du Christ sur terre, que nous devons rappeler, comme nous l’avons fait avec la « justice », que la paix est une activité qui va au-delà de la stricte justice et exige l’amour.[17] Elle découle de la communion avec Dieu et vise au bien-être de l’homme (l’humanité).

Le Premier Synode invitait l’Église en Afrique et dans les îles adjacentes à vivre dans la communion de l’Église-Famille de Dieu. Ce Deuxième Synode à présent invite l’Église-Famille de Dieu dans tous les aspects de sa constitution, à faire l’expérience de ces vertus qui établissent notre communion avec Dieu et à témoigner et à vivre la même réconciliation, justice et paix avec amour et miséricorde sur le continent et dans les îles adjacentes.

Ce qui suit constitue la présentation de certaines des composantes de l’Église-Famille de Dieu dans leur service de la réconciliation, de la justice et de la paix sur le continent, telles que les Pères synodaux se les représentent; et les implications de leur ministère est énoncé dans les symbolismes du sel et de la lumière: sel de la terre et lumière du monde.

DISCIPLES, SERVITEURS DE LA RÉCONCILIATION, DE LA JUSTICE ET DE LA PAIX

Illuminée et transformée par le Mystère Pascal du Christ et remplie de l'Esprit Saint, la communauté des disciples est envoyée avec mission d'annoncer partout et à tous tout ce qu'ils ont contemplé, entendu et touché du Verbe de Vie (cf. 1 Jn 1, 1). Cette mission consiste à rendre le Christ visible en toute circonstance et dans tous les lieux où l'«Esprit» les pousse (cf. Ac 13, 2), Ils ont conscience d'être une communauté de partage de biens spirituels et matériels sans discrimination ethnique ou culturelle.

Poussé par «l'Esprit du Seigneur» le diacre Philippe convertit un fonctionnaire éthiopien qui deviendra lui aussi missionnaire auprès des siens (cf. Ac 8, 26-39). Ceci confirme que l'Afrique est une patrie pour le Christ, Lui qui est resté continuellement présent dans la communauté ecclésiale née là, comme l’a retracé le Patriarche aux Pères synodaux. L’Église-Famille de Dieu en Afrique est fière de ses racines apostoliques et éprouve de la fierté pour ses ancêtres dans la foi et est appelée à puiser dans leurs exemples le courage pour continuer à annoncer l'Évangile de la réconciliation, de la justice et de la paix.

Elle fonde son action dans la contemplation de son Maître, le Christ « chemin, vérité et vie » (Jn 14, 6), « venu non pour être servi mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude » (Mc 10, 45). Son abaissement nous élève et nous introduit dans la famille de Dieu dans une humanité renouvelée, réconciliée et animée par son Esprit (cf. Phil 2, 6-11).

Pour assurer sa mission de réconciliation, de justice et de paix, l'Église-Famille de Dieu en Afrique doit prendre conscience de son identité, penser son mode d'être et d'agir dans le souci de vérité et de fidélité à sa mission; ses membres eux-mêmes doivent se réconcilier en son sein et devenir un modèle du Christ-Serviteur. La communion entre les Pasteurs, leur témoignage de vie, leurs relations avec leurs collaborateurs et le traitement des employés sont autant de domaines à explorer.

Les Pères synodaux ont pris le temps de s'écouter et de se rendre compte des différents aspects de cette mission et des différents acteurs qui y sont impliqués: les personnes singulières, la famille, les enfants, les jeunes, les Communautés ecclésiales vivantes, les laïcs, les religieux/religieuses, les clercs....

Outre les secteurs sociaux proposés et énumérés dans l'Instrumentum laboris à soumettre à un examen attentif (la famille, la dignité de la femme, la mission prophétique, les communications et les nouvelles techniques de l'information et de la communication et l'autosuffisance), il est apparu à partir de nombreuses interventions des Pères synodaux un secteur nouveau : le socio-religieux.

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Sources : www.vatican.va -  E.S.M.
© Copyright 2009 - Libreria Editrice Vaticana
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 13.10.2009 - T/Synode Afrique

 

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