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Benoît XVI continuera longtemps à nous
émerveiller
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Le 12 janvier 2023 -
(E.S.M.)
- Probablement déjà au temps de Jésus, la parole avait aussi acquis
une signification messianique. Dans l'exclamation « Hosanna »
expliquait Benoit XVI, nous pouvons ainsi reconnaître une expression
des multiples sentiments aussi bien des pèlerins venus avec Jésus
que de ses disciples: une joyeuse louange à Dieu au moment de cette
entrée; l'espérance qu'arrivé l'heure du Messie et en même temps la
demande que se réalise de nouveau le règne de David et avec lui le
règne de Dieu sur Israël.
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« Nous voyons Jésus couronné de
gloire et d'honneur dans ses souffrances et dans sa mort »
(Héb. 2,9). -
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C'est ici
Benoît XVI continuera longtemps à nous
émerveiller par ses écrits
Avant-propos - Jésus de Nazareth Tome II
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Benoît XVI
Premier chapitre - Entrée à
Jérusalem et purification du Temple
(p. 15 à 36)
1. L'entrée à Jérusalem
L'Évangile de Jean rapporte trois fêtes de Pâque, que Jésus a célébrées
durant sa vie publique: une première Pâque, à laquelle était liée la
purification du Temple (2,13-25)
; la Pâque de la multiplication des pains
(6,4) et enfin la Pâque de la mort et de la Résurrection (par ex. 12,1 ;
13,1), qui est devenue « sa » grande Pâque, sur laquelle se fonde la fête
chrétienne, la Pâque des chrétiens. Les Synoptiques n'ont fait état que
d'une seule Pâque: celle de la Croix et de la Résurrection; en Luc, le
chemin de Jésus apparaît presque comme une unique montée en pèlerinage de
Galilée à Jérusalem.
C'est une « montée » avant tout dans le sens géographique: la mer de Galilée
est située à environ 200 mètres sous le niveau de la mer, la hauteur moyenne
de Jérusalem est de 760 mètres au-dessus de ce niveau. Comme paliers de
cette montée, chacun des Synoptiques nous a transmis trois prophéties de
Jésus à propos de sa Passion, faisant aussi allusion par là à la montée
intérieure qui se déroule sur son chemin extérieur:
la montée vers le Temple
comme lieu où Dieu voulait « établir son nom » - ainsi que le Livre du
Deutéronome décrit le Temple (12,11; 14,23).
Le but ultime de cette « montée » de Jésus est l'offrande de lui-même sur la
Croix, offrande qui remplace les sacrifices anciens ; c'est la montée que la
Lettre aux Hébreux qualifie comme la montée vers la tente non plus faite de
mains d'homme, mais qui est dans le ciel même, devant Dieu
(9,24). Cette
montée vers Dieu passe par la Croix - c'est la montée vers « l'amour
jusqu'au bout » (cf. Jn 13,1), qui est la vraie montagne de Dieu.
Toutefois, le but immédiat du pèlerinage de Jésus, c'est Jérusalem, la Ville
sainte avec son Temple, et la « Pâque des juifs », comme l'appelle Jean
(2,13). Jésus s'était mis en route avec les Douze, mais peu à peu un nombre
croissant de pèlerins s'était associé à eux; Matthieu et Marc nous racontent
que déjà, au départ de Jéricho, il y avait une « foule nombreuse » qui
suivait Jésus (Mt 20,29; cf. Mc 10,46).
Dans cette dernière partie du parcours, un événement accroît l'attente de ce
qui va arriver et met Jésus d'une nouvelle façon au centre de l'attention
des pèlerins. Au bord de la route est assis un mendiant aveugle du nom de
Bartimée. Il vient à savoir que, parmi les pèlerins, il y a Jésus, et alors
il ne cesse de crier « Fils de David,
Jésus, aie pitié de moi !
» (Mc
10,47). On cherche à le calmer, mais en vain, et à la fin, Jésus l'invite à
s'approcher. À sa supplication: « Rabbouni, que je recouvre la vue! », Jésus
répond: « Va, ta foi t'a sauvé.
»
Bartimée retrouva la vue « et il cheminait à la suite de Jésus »
(Mc
10,48-52). Ayant recouvré la vue, il s'associa au pèlerinage vers Jérusalem.
Le thème « David » et son espérance messianique intrinsèque s'empara
subitement de la foule : ce Jésus, avec lequel ils étaient en chemin,
n'était-il pas en fait le nouveau David attendu? Avec son entrée dans la
Ville sainte, l'heure où il aurait rétabli le règne de David n'était-elle
pas arrivée?
La préparation, que Jésus réalise avec ses disciples, augmente cette
espérance. Venant de Bethphagé et de Béthanie, Jésus arrive au Mont des
Oliviers, d'où on attend l'entrée du Messie. Il envoie en avant deux
disciples auxquels il dit qu'ils trouveraient un âne à l'attache, un ânon,
que personne n'avait encore jamais monté. Ils doivent le détacher et le lui
amener ; à une éventuelle demande de se justifier, ils doivent répondre : «
Le Seigneur en a besoin » (Mc 11,3; Le 19,31). Les disciples trouvent l'âne,
ils sont - comme prévu - interrogés sur leur droit, ils donnent la réponse
qui leur avait été ordonnée et ils peuvent accomplir leur mission. Ainsi
Jésus entre dans la ville sur un âne emprunté, qu'aussitôt après il fera
reporter à son propriétaire.
Au lecteur d'aujourd'hui tout cela peut sembler plutôt sans importance, mais
pour les juifs contemporains de Jésus, c'est lourd de significations
mystérieuses. Le thème de la royauté avec ses promesses est tout
particulièrement présent. Jésus revendique le droit royal de la réquisition
de moyens de transport, un droit connu dans toute l'Antiquité
(cf. Pesch, Markusevangelium II, p. 180). Et le fait qu'il s'agisse d'un animal, sur
lequel personne n'est encore monté, renvoie aussi à un droit royal. Mais,
surtout, il y a une allusion à ces paroles vétérotestamentaires qui donnent
à tout le déroulement de la scène sa signification la plus profonde.
Il y a avant tout Genèse 49,10s. - la bénédiction de Jacob, où est remis à
Judas le sceptre, le bâton de commandement, qui ne s'éloignera pas d'entre
ses pieds « jusqu'à ce que vienne celui à qui le pouvoir appartient, à qui
est due l'obéissance des peuples ». Il est dit de lui qu'il liera son âne à
un cep de vigne (49,11). L'âne lié renvoie donc à Celui qui doit venir, à
qui « est due l'obéissance des peuples ».
Plus important encore est Zacharie 9,9 - le texte que Matthieu et Jean
citent explicitement pour la compréhension du « dimanche des Rameaux » : «
Dites à la fille de Sion : Voici que ton Roi vient à toi ; modeste, il monte
une ânesse, et un ânon, petit d'une bête de somme » (Mt 21,5 ; cf. Za 9,9;
Jn 12,15). Nous avons déjà réfléchi amplement sur la signification de ces
paroles du prophète pour la compréhension de la figure de Jésus, en
commentant la Béatitude des doux (des humbles) (cf. vol. I, p. 101-105
Benoît XVI ). Il
est un roi qui brise les arcs de la guerre, un roi de la paix et un roi de
la simplicité, un roi des pauvres. Et enfin, nous avons vu qu'il gouverne un
royaume qui s'étend d'une mer à l'autre et embrasse le monde entier
(cf. ibid, p. 102-103
Benoît XVI ; cela nous a rappelé le nouveau règne universel de Jésus
qui, dans les communautés de la fraction du pain, c'est-à-dire dans la
communion avec Jésus Christ, étend d'une mer à l'autre ce règne de sa paix
(cf. ibid, p. 105
Benoît XVI). Tout cela n'était pas perceptible alors, mais en
rétrospective, tout ce qui était caché dans la vision prophétique, devient
évident en regardant de loin.
Pour le moment gardons ceci à l'esprit : Jésus revendique, de fait, un droit
royal. Il veut que son cheminement et son agir soient compris selon les
promesses de l'Ancien Testament, qui, en lui, deviennent réalité. L'Ancien
Testament parle de lui — et inversement : il agit et il vit dans la Parole
de Dieu, et non selon des programmes et des désirs qui seraient siens. Son
exigence se fonde sur l'obéissance face à l'ordre du Père. Son cheminement
est un cheminement à l'intérieur de la Parole de Dieu. L'ancrage au texte de
Zacharie 9,9 exclut en même temps une interprétation « zélote » de la
royauté: Jésus ne se fonde pas sur la violence; il n'engage pas une
insurrection militaire contre Rome. Son pouvoir est d'un caractère
différent: c'est dans la pauvreté de Dieu, dans la paix de Dieu, qu'il
reconnaît l'unique pouvoir qui sauve.
Revenons au déroulement du récit. L'ânon est conduit à Jésus, et alors se
passe quelque chose d'inattendu: les disciples jettent sur l'âne leurs
manteaux; tandis que Matthieu (21,7) et Marc
(11,7) disent simplement: « et
il s'assit dessus », Luc écrit: « ils firent monter Jésus »
(19,35).
C'est
cette parole qui est utilisée dans le Premier livre des Rois, dans le récit
de l'élévation de Salomon sur le trône de son père David. On y lit que le
roi David ordonne au prêtre Sadoq, au prophète Natân et à Benayahu : «
Prenez avec vous la garde royale, faites monter mon fils Salomon sur ma
propre mule et faites-le descendre à Gihôn ! Là, le prêtre Sadoq et le
prophète Natân lui donneront l'onction comme roi d'Israël... »
(I,33s.).
Le fait d'étendre les manteaux a aussi sa tradition dans la royauté d'Israël
(cf. 2 R 9,13). Ce que font les disciples est un geste d'intronisation dans
la tradition de la royauté davidique et ainsi dans l'espérance messianique,
qui s'est développée à partir de cette tradition. Les pèlerins, qui avec
Jésus sont venus à Jérusalem, se laissent gagner par l'enthousiasme des
disciples ; ils étendent maintenant leurs manteaux sur la route où il
s'avance. Ils coupent des branches d'arbre et crient des paroles du Psaume
118 - paroles de prière de la liturgie des pèlerins d'Israël - qui sur leurs
lèvres deviennent une proclamation messianique : «
Hosanna ! Béni soit celui
qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le royaume qui vient, de notre père
David! Hosanna au plus haut des cieux !
» (Mc 11,9s. ; cf. PS 118,25s.)
Cette acclamation est rapportée par les quatre évangélistes, même si c'est
avec leurs variantes spécifiques. Nous ne nous occuperons pas ici de ces
différences qui ne sont pas sans signification pour l'histoire de la
transmission et pour la vision théologique de chaque évangéliste. Nous
cherchons seulement à comprendre les lignes de fond essentielles, d'autant
plus que la liturgie chrétienne a accueilli cette salutation en
l'interprétant selon la foi pascale de l'Église.
II y a avant tout l'exclamation « Hosanna ! ». A l'origine, c'était une
parole de supplication, comme: « De grâce, aide-moi ! » Le septième jour de
la Fête des Tentes, les prêtres, tournant sept fois autour de l'autel de
l'encens, l'avaient répétée de façon monotone comme supplication pour la
pluie. Mais de même que la Fête des Tentes, de fête de supplication se
transforma en une fête de joie, la supplication devint toujours plus une
exclamation de jubilation (cf. Lohse, ThWNT
lX, p. 682).
Probablement déjà au temps de Jésus, la parole avait aussi acquis une
signification messianique. Dans l'exclamation « Hosanna » nous pouvons ainsi
reconnaître une expression des multiples sentiments aussi bien des pèlerins
venus avec Jésus que de ses disciples: une joyeuse louange à Dieu au moment
de cette entrée; l'espérance qu'arrivé l'heure du Messie et en même temps la
demande que se réalise de nouveau le règne de David et avec lui le règne de
Dieu sur Israël.
La parole suivante du Psaume 118
: « Béni soit au nom du Seigneur celui qui
vient », appartenait dans un premier temps, comme on l'a dit, à la liturgie
d'Israël pour les pèlerins, parole par laquelle ils étaient salués à
l'entrée de la ville ou du Temple. C'est ce que montre encore la seconde
partie du verset: « Nous vous bénissons de la maison du Seigneur. » C'était
une bénédiction qui était adressée par les prêtres et ainsi appliquée aux
pèlerins qui arrivaient. Mais entre-temps l'expression « qui vient au nom du
Seigneur » avait acquis une signification messianique. Ou plutôt, elle était
même devenue la dénomination de celui qui avait été promis par Dieu. Ainsi,
d'une bénédiction pour les pèlerins, l'expression s'est transformée en une
louange de Jésus, qui est salué comme celui qui vient au nom du Seigneur,
comme l'Attendu et l'Annoncé de toutes les promesses.
La référence messianique particulière qui se trouve seulement dans le texte
de Marc reproduit peut-être pour nous de la façon la plus originale
l'attente de cette heure par les pèlerins. Luc, qui au contraire écrit pour
les chrétiens provenant du paganisme, a complètement omis l'Hosanna et la
référence à David, les remplaçant par l'exclamation qui fait allusion à Noël
: « Paix dans le ciel et gloire au plus haut des deux! »
(19,38, cf. 2,14).
Des trois Évangiles synoptiques, mais aussi de Jean, on déduit clairement
que la scène de l'hommage messianique à Jésus s'est déroulée à l'entrée de
la ville et que ses protagonistes n'étaient pas les habitants de Jérusalem,
mais ceux qui accompagnaient Jésus entrant avec lui dans la Ville sainte.
Matthieu le fait comprendre de la façon la plus explicite, poursuivant ainsi
après le récit de l'Hosanna adressé à Jésus, Fils de David : « Quand il
entra dans Jérusalem, toute la ville fut agitée. "Qui est-ce?" disait-on, et
les foules disaient: "C'est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée" »
(21,10-11). Le parallélisme avec le récit des Mages de l'Orient est évident.
Ainsi dans la ville de Jérusalem on ne savait rien, alors, du nouveau-né roi
des juifs ; cette nouvelle laissait Jérusalem « troublée » (Mt 2,3).
Maintenant elle est « effrayée »: Matthieu utilise le mot eseisthè (seio)
qui exprime le bouleversement causé par un tremblement de terre.
Du prophète provenant de Nazareth on avait en quelque sorte entendu parler,
mais il ne semblait avoir aucune importance pour Jérusalem, il n'était pas
connu. La foule qui, à la périphérie de la ville, rendait hommage à Jésus
n'est pas la même que celle qui aurait ensuite demandé sa crucifixion. Dans
cette double information concernant la non-reconnaissance de Jésus - une
attitude à la fois d'indifférence et de frayeur - il y a déjà une certaine
allusion à la tragédie de la ville, que Jésus a annoncée à plusieurs
reprises, de façon plus explicite, dans son discours eschatologique.
En Matthieu, toutefois, et chez lui seulement, il y a également un autre
texte important à propos de l'accueil de Jésus dans la Ville sainte. Après
la purification du Temple, certains enfants répètent dans le Temple les
paroles de l'hommage: « Hosanna au fils de
David ! »
(21,15). Jésus
prend la défense de l'acclamation des enfants devant « les grands prêtres et
les scribes » faisant référence au
Psaume 8,3 : «
De la bouche des tout-petits et des nourrissons,
tu t'es ménagé une louange. » Nous reviendrons
encore à cette scène dans la réflexion sur la purification du Temple. Nous
cherchons ici à comprendre ce que Jésus a voulu dire en se référant au
Psaume 8,
une allusion par laquelle il a ouvert une vaste perspective
historico-salvifique.
Ce qu'il entendait devient évident si nous rappelons l'épisode, rapporté par
tous les évangélistes synoptiques, des enfants
amenés à Jésus, « pour qu'il les caresse ».
Contre la résistance des disciples qui veulent le défendre face à ce
sans-gêne, Jésus appelle les enfants à lui,
leur impose les mains et les bénit. Il explique ensuite ce geste par ces
paroles : « Laissez les petits enfants venir à
moi ; ne les empêchez pas, car c'est à leurs pareils qu'appartient le
royaume de Dieu. En vérité je vous le dis: quiconque n'accueille pas le
royaume de Dieu en petit enfant n'y entrera pas
» (Mc 10,13-16).
Pour Jésus, les enfants sont l'exemple par excellence de la nécessité d'être
petits devant Dieu pour pouvoir passer à travers le « chas d'une aiguille »,
dont parle le récit du jeune homme riche dans le passage qui suit
immédiatement (Mc 10,17-27).
Auparavant il y avait eu l'épisode où Jésus avait réagi à la dispute pour la
préséance entre les disciples ; mettant au milieu d'eux un enfant et
l'embrassant, il avait dit: « Quiconque accueille un petit enfant comme
celui-ci à cause de mon nom, c'est moi qu'il accueille » (Mc 9,33-37). Jésus
s'identifie à l'enfant - lui-même s'est fait petit. Comme Fils il ne fait
rien de lui-même, mais il agit totalement à partir du Père et en vue de lui.
D'après cela on comprend aussi la péricope suivante, où on ne parle plus des
enfants, mais des « petits » et l'expression « les petits » devient même la
dénomination des croyants, de la communauté des disciples de Jésus
(cf. Mc 9,42).
Dans la foi, ils ont trouvé cet être authentique des petits, qui ramène
l'homme à sa vérité.
Ainsi nous revenons à l'« Hosanna » des enfants : à la lumière du
Psaume 8,
la louange des enfants apparaît comme une anticipation de la louange que ses
« petits » lui entonneront bien au-delà de cette heure.
Par conséquent, c'est avec raison que l'Eglise naissante pouvait voir dans
cette scène la représentation anticipée de ce qu'elle fait dans la liturgie.
Dans le texte liturgique postpascal le plus ancien que nous connaissons - la
Didachè, vers l'an 100 —, avant la distribution des Dons sacrés apparaît
déjà l'« Hosanna » avec le « Maranatha » : « Que la grâce vienne, et que ce
monde passe ! Hosanna au Dieu de David! Celui qui est saint, qu'il vienne!
Celui qui ne l'est pas, qu'il se convertisse ! Maranatha. Amen »
(10,6).
Le Benedictus a aussi été très vite inséré dans la liturgie : pour l'Église
naissante le « dimanche des Rameaux » n'était pas une chose du passé. De
même que le Seigneur était alors entré dans la Ville sainte, montant l'ânon,
ainsi l'Église le voyait arriver à nouveau toujours sous les humbles
apparences du pain et du vin.
L'Église salue le Seigneur dans la sainte Eucharistie comme celui qui vient
maintenant, qui est entré au milieu d'elle. Et, en même temps, elle le salue
comme celui qui demeure toujours, celui qui vient et nous prépare à sa
venue. Comme pèlerins, nous allons vers lui; comme pèlerin, il vient à notre
rencontre et il nous associe à sa « montée » vers la Croix et la
Résurrection, vers la Jérusalem définitive qui, dans la communion à son
Corps, est déjà en train de croître au milieu de ce monde.
Le TOME I ►
Benoît XVI
Le TOME II
►
Benoît XVI
Sources : Texte
original des écrits du Saint Père Benoit XVI
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.)
Le 12 janvier 2023
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