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Exclusif. L’Université catholique ukrainienne critique sévèrement le
pacifisme de Zuppi et du pape
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Le 05 septembre 2023 -
E.S.M.
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L’auteur du texte que nous publions est Myroslav
Marynovych qui est vice-recteur de l’Université
catholique ukrainienne de Lviv, membre fondateur du
Groupe d’Helsinki ukrainien et ancien prisonnier
politique à l’époque du Goulag. C’est l’homme au centre
des trois, dans la photo ci-dessus, prise au Vatican le
8 juin dernier, à l’issue d’une rencontre et d’un débat
avec le Pape François dont il a ensuite fourni un
compte-rendu.
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Exclusif. L’Université catholique ukrainienne critique sévèrement le
pacifisme de Zuppi et du pape
Le 05 septembre 2023 -
E.S.M. -
L’auteur du texte que nous publions est Myroslav Marynovych qui est
vice-recteur de l’Université catholique ukrainienne de Lviv, membre
fondateur du Groupe d’Helsinki ukrainien et ancien prisonnier
politique à l’époque du Goulag. C’est l’homme au centre des trois,
dans la photo ci-dessus, prise au Vatican le 8 juin dernier, à
l’issue d’une rencontre et d’un débat avec le Pape François dont il
a ensuite fourni un
compte-rendu.
Dans sa critique du pacifisme chrétien appliqué à l’agression de la
Russie contre l’Ukraine, Marynovych ne fait pas explicitement référence au
Pape François ni au cardinal Matteo Maria Zuppi, l’envoyé personnel du pape
dans les capitales impliquées dans la guerre. Mais il cite cependant la
Communauté de Sant’Egidio, dont Zuppi est un membre très important et dont
les positions pacifistes sont partagées par le Pape, comme Settimo Cielo l’a
déjà mis en lumière à plusieurs reprises.
►
Et ils appellent ça la paix. Les plans de Sant’Egidio pour faire cesser la
guerre en Ukraine, avec les applaudissements de Moscou
L’université catholique ukrainienne de Lviv est l’un des creusets les
plus féconds en matière culturelle et politique. C’est de là qu’est
également sorti le « Manifeste »
pour une future nouvelle constitution dans une Ukraine à nouveau libre et en
paix, auquel Marynovych fait allusion à la fin de son texte.
Parmi les 14 signataires de ce « Manifeste », on retrouve, en plus de ce
dernier, l’archevêque Borys Gudziak, président de l’Université catholique
ukrainienne et métropolite de Philadelphie pour l’Église grecque catholique
ukrainienne aux États-Unis et Oleksandra Mtviichuk, présidente du Center for
Civil Liberties et récompensée en 2022 du prix Nobel pour la paix.
Cette intervention du professeur Marynovych est sortie avant que n’éclate
la polémique autour des déclarations élogieuses sur la Russie impériale
prononcées par le Pape François pendant une rencontre à distance avec des
jeunes catholiques russes :
►
Documents. Le pape fait l’éloge de la Russie impériale. L’Église
ukrainienne lui demande de se rétracter
L’archevêque majeur de Kiev, Sviatoslav Shevchuk, avait alors réagi à la
blessure infligée par ces déclarations du Pape en demandant un rectificatif.
Mgr Shevshuk est actuellement à Rome, où se déroule le synode de l’Église
grecque catholique ukrainienne sur le thème : « L’accompagnement pastoral et
le soin des blessures de guerre », et demain mercredi 6 septembre, il
rencontrera le Pape François.
*
Le piège du pacifisme naïf
de Myrolsav Marynovych
Un petit rappel avant tout. Au début des années 80, l’Europe occidentale
voyait fleurir les marches pour la paix organisées par des chrétiens. En
effet, quoi de plus logique pour les chrétiens que de lutter pour la paix ?
Pourtant, ces marches avaient une inspiration néfaste : l’Union Soviétique
qui, n’étant plus économiquement en mesure de suivre la course aux
armements, cherchait à promouvoir la trêve et la détente.
Les chrétiens d’Europe ont été nombreux à fermer les yeux sur les calculs
politiques derrière tout cela : pour eux, le Kremlin était un champion de la
paix et donc un allié de la pacification chrétienne. Le caractère paradoxal
de la situation avait d’ailleurs contraint un groupe de prisonniers
politique du Goulag (dont l’auteur de ces lignes), qui avaient été jetés en
cellule d’isolement simplement pour avoir prié le matin de Pâques, à
adresser au Pape Jean-Paul II une mise en garde contre un pacifisme aveugle.
« Votre Sainteté, il est difficile à ceux qui se sont opposés d’une façon
ou d’une autre au mal apocalyptique au cœur de sa forteresse de comprendre
le sens de l’humilité chrétienne. Nous ne pouvons et nous ne voulons pas
donner à César ce qui appartient de droit à Dieu. La majeure partie d’entre
nous trouve le sens de sa propre vie dans la révélation au monde de la
véritable nature de la loquace ‘colombe’ soviétique qui brandit la menace
atomique. Les participants aux marches de Pâques en Occident, si activement
soutenus par la propagande communiste, se rendent-ils compte qu’en ces mêmes
jours d’avril dans les camps de concentration soviétiques, les prisonniers
qui cherchaient l’Esprit Saint étaient enfermés en isolement par ces mêmes
autorités communistes ? Nous vous demandons, Sainteté, de les informer de
cela ».
Depuis lors, quarante années ont passé et le scénario politique a changé,
mais les circonstances ont ramené tant d’Européens amoureux de la paix sur
leurs anciennes positions. Leur philanthropie et leur désir de paix à tout
prix dissimulent un danger, parce que la paix juste ne s’obtient pas au prix
de nier la vérité, au prix d’une capitulation éthique. Parce que dans les
coulisses d’une promotion de la paix sincère, même si elle est souvent
ingénue, c’est le Kremlin qui tire les ficelles, comme par le passé, et
aujourd’hui il se positionne en inspirateur rusé d’une « paix sans
conditions préalables », sans même prendre la peine de cacher réellement ses
intentions génocidaires qui n’ont pas changé.
Ces pacifistes ne sont pas conscients de ce grand paradoxe : le peuple
qui souffre le plus à cause de la guerre et qui a le plus besoin de paix –
le peuple Ukrainien – est aussi celui qui, à tort ou à raison, refuse à
l’unanimité tout compromis avec la Russie qui entraînerait la perte de
territoire et la limitation de leur propre souveraineté.
Quelle est donc l’erreur de ce pacifisme européen ?
Je me rends compte qu’une réponse politique n’aurait pas beaucoup de
sens : on n’arrête pas d’en parler, mais elle continuera à ne pas
convaincre. Nous devons donc chercher d’autres arguments. Le pacifisme se
base formellement sur un argumentaire chrétien. A-t-il toujours raison ?
Qu’est-ce que les chrétiens ont à dire, et les chrétiens Ukrainiens en
particulier, face à cette proposition ?
L’impératif évangélique de la construction de la paix
Le fait que Jésus ait formulé un impératif sans équivoque dans son
Discours sur la Montagne : « Heureux les ouvriers de paix, parce qu’ils
seront appelés fils de Dieu » (Mt 5, 9) est-il tout à fait indiscutable ? Il
semble que nous devrions en conclure que la paix est au-dessus de tout. Mais
toutes les actions de paix contribuent-elles à établir la paix de Dieu ?
Donnons la parole à un ancien responsable de l’Église ukrainienne, qui a
survécu à deux guerres mondiales, le métropolite de Galicie Andrej
Scheptyzkyj (1865-1944) :
« Tout le monde devrait comprendre qu’une paix qui ne tient pas compte
des exigences des peuples et dans laquelle les peuples se sentiraient
offensés, et le seraient dans les faits, ne serait nullement une paix, mais
plutôt une cause de complications futures encore pires et de haine
réciproque, qui conduirait à de nouvelles guerres ». (1)
Même des théologiens et des penseurs ukrainiens contemporains apportent
une réponse convaincante aux pacifistes chrétiens :
« La paix est une conséquence de l’ordre de Dieu… La paix n’est pas
l’absence de guerre, mais un concept positif avec un contenu propre… La paix
de Dieu n’est pas compatible avec le mal ! On ne peut pas tolérer le péché
et parler de la paix de Dieu. La paix de Dieu est toujours le fruit du
renoncement au mal et de l’union avec Dieu. C’est à ce choix clair que Jésus
nous appelle avec ses paroles sur la division (Lc 12, 51). Soit nous
choisissons le parti de Dieu, soit nous avons choisi le parti du mal ». (2)
« Les gouvernants qui appartiennent aux ténèbres créent un monde rempli
de malice, de mensonge et d’injustice. Dans un monde de ce genre, il ne peut
il y avoir de paix véritable et toute tentative d’apaiser de tels
gouvernants ne donnera pas les résultats espérés… C’est pour cela que les
chrétiens doivent prêcher une paix basée sur la vérité et sur la justice :
‘Voici les paroles que vous mettrez en pratique : chacun dira la vérité à
son prochain ; au tribunal vous rendrez des jugements de paix dans la
vérité.’ » (Zc 8, 16) (3).
Voilà pourquoi Jésus ne tolérait pas le péché tapi derrière le sanhédrin
de son époque et qu’il le dénonçait publiquement, tout en sachant qu’une
telle dénonciation ne lui aurait rien valu de bon. Il ne s’opposait pas au
dialogue avec le sanhédrin mais il insistait sur le fait que ce dialogue
doit avoir lieu dans la vérité. Telle est l’origine de cette attitude
clairement non pacifiste : « Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix
sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. » (Mt
10, 34).
Ni les démocraties du monde ni l’Église ne peuvent approuver une paix qui
ferait de l’agression une méthode efficace pour s’approprier le territoire
des autres. La seule paix durable est une paix juste. Comme l’a déclaré
Roberta Metsola, présidente du Parlement européen, « sans liberté et sans
justice, il ne peut pas il y avoir de paix ».
Un choix évangélique en faveur des valeurs
Plus la Russie commet de crimes de guerre en Ukraine, plus les arguments
éthiques prennent du poids dans l’analyse des événements. C’est pourquoi les
démocraties mondiales doivent résoudre correctement le célèbre dilemme
« sécurité contre étique ».
Je me rends bien compte que ce dilemme n’est pas facile à résoudre, mais
il est impossible de ne pas voir que le monde a perdu au moins huit années à
essayer d’apaiser l’agresseur. Ce pacifisme apparent cache un piège
dangereux : ignorer les valeurs provoque des violations dans la vie du monde
susceptibles de mettre en danger précisément ce qu’on essaye de protéger,
c’est-à-dire la sécurité. Et nous en trouvons immanquablement la
confirmation : nous sommes plus proches de la troisième guerre mondiale
aujourd’hui qu’en 2014.
Plus les politiciens ignorent les valeurs en faisant des concessions
injustes à l’agresseur, plus ce dernier devient arrogant et moins nous
serons en sécurité. C’est Jésus lui-même qui nous a mis en garde contre
cela : « Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la
sauvegardera. » (Lc 17, 33). Voilà pourquoi il n’a pas renoncé à ses
valeurs, pas même au prix de sa propre vie.
Ma conclusion est donc qu’on ne peut pas bâtir un système de sécurité
efficace – c’est-à-dire une paix juste – en distordant ou en ignorant les
valeurs.
Un avertissement évangélique contre le nationalisme ethnique
En temps de guerre, les gens peuvent instinctivement devenir pacifistes
face aux horreurs de ses tragédies. Sur base de ce pacifisme spontané, comme
j’y ai déjà fait allusion, l’Ukraine peut sembler être un « parti de la
guerre ». Certains pourraient se dire : est-ce que vous ne pouvez pas en
finir et céder une partie de votre territoire à la Russie pour mettre un
terme aux effusions de sang ? Je voudrais leur répondre, avec une ironie
amère, qu’au début, même notre président Volodymyr Zelensky était un
pacifiste de ce genre. C’est lui qui a inauguré sa présidence avec cette
phrase ambigüe : « Pour mettre fin à la guerre, nous devons arrêter de
tirer ». Mais, le 24 février 2022, le jour de l’assaut massif de la Russie,
il a endossé sa célèbre tenue militaire verte parce qu’il a compris que
Poutine ne lui avait pas laissé d’autre choix : le Kremlin veut détruire
l’Ukraine en tant qu’État ainsi que l’identité ukrainienne.
Cependant, il semble que les pacifistes chrétiens aient justement des
réserves conceptuelles sur cette compréhension des choses. Pour eux, cette
compréhension pue le nationalisme et conduit donc à l’hostilité. De plus,
dans leur imaginaire, les frontières de l’État et l’identité nationale sont
changeantes et donc interchangeables.
Encore une fois, nous trouvons dans l’Écriture un impératif apparemment
sans équivoque : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave
ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus
Christ. » (Gal 3, 28). Ce n’est un secret pour personne que l’Église
orientale a souvent péché par nationalisme ethnique excessif dans son
histoire. Et c’est encore le cas aujourd’hui. Alors pourquoi nos pacifistes
devraient-ils s’opposer officiellement au nationalisme ethnique de la
doctrine du « monde russe », que l’Église russe a faite sienne, qui d’une
doctrine excessive s’est muée en doctrine criminelle, étant donné qu’elle
sanctifie l’usage des armes pour réunir par la force tous ceux qui parlent
russe dans un même État. N’y a-t-il pas une analogie directe avec la
criminelle doctrine nazie ?
Mais non hélas : les pacifistes européens ne voient pas l’hérésie de la
doctrine officielle de l’Église orthodoxe russe. Pas plus qu’ils ne voient
la malice du Kremlin, en oubliant cet avertissement de Clausewitz :
« L’envahisseur est toujours pacifique. Il veut conquérir le plus
‘pacifiquement’ possible ». Ils considèrent en revanche avec suspicion la
victime évidente de cette guerre, qui cherche à protéger sa propre identité
nationale et son propre État souverain.
Jésus aurait-il toujours refusé de mettre en évidence la nationalité ?
Non. C’est lui-même qui a déclaré : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis
perdues de la maison d’Israël. » (Mt 15, 24). Toutefois, la parole-clé ici
n’est pas « que » mais « perdues ». En effet : « Quel est votre avis ? Si un
homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas
laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la
recherche de la brebis égarée ? » (Mt 18, 12). C’est donc le danger de mort
encouru par la victime qui donne aux chrétiens le droit moral de faire un
« choix en faveur de la victime ». Et les exemples sont innombrables. Déjà à
l’époque moderne, c’est en suivant la même logique que John F. Kennedy s’est
rendu à Berlin-Ouest assiégée pour déclarer : « Ich bin ein Berliner ! ».
Alors, pourquoi les responsables de la Communauté de Sant’Egidio ne
peuvent-ils pas se rendre à Kiev aujourd’hui et déclarer en solidarité :
« Je suis un ukrainien ! » ?
On aborde ici un obstacle supplémentaire à la compréhension de ce
conflit. Il est superficiel d’affirmer que les Ukrainiens ne veulent pas la
paix parce que ce sont des nationalistes. Les Ukrainiens, y compris ceux de
langue russe, se battent dans une guerre non seulement pour leur intégrité
territoriale mais aussi pour les valeurs humaines, contre l’autoritarisme et
l’imposition de tout un système de vie dont nous sommes péniblement en train
d’essayer de nous débarrasser depuis la fin de l’ère soviétique, une guerre
pour le droit d’être libres. Taxer tout cela de « nationalisme », cela
revient à faire le jeu de celui qui voudrait reconstruire un système
impérial et totalitaire. Pour comprendre la vigueur et la franchise du débat
interne à la société civile ukrainienne et la tentative de transformer la
tragédie de la guerre en l’opportunité d’un nouveau pacte social susceptible
de renforcer les bases d’une véritable démocratie, je vous invite à lire « A
new Birth for Ukraine : a Constitutionalist Manifesto ».
La nature morale de la guerre
Je n’ai pas été le premier à dénoncer un autre problème important, celui
de de la symétrie dans la présentation de la guerre russo-ukrainienne. Les
règles du politiquement correct incitent de nombreux européens à traiter les
deux parties comme politiquement et moralement égales, en ignorant les
circonstances réelles et en se condamnant de la sorte à une défaite éthique.
Cette défaite a été conditionnée par le fait que la guerre russo-ukrainienne
est radicalement différente, par exemple, du conflit militaire au
Mozambique, où la Communauté de Sant’Egidio a joué en son temps un rôle
important de gardien de la paix. En effet, la guerre actuelle en Europe de
l’Est est un conflit d’identités à somme nulle qui ne peut pas être résolu
par des grands principes. Il est impossible de concilier d’un côté le désir
des Ukrainiens de préserver la liberté et l’indépendance de leur État et de
l’autre le désir de la Russie de priver les Ukrainiens de leur État et de
faire renaître leur propre empire. Dans une telle situation, il est
impossible de rester neutres. Il faut au contraire poser un choix en faveur
des valeurs : « Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et Mammon » (Mt 6,
24).
En bref, il semble que nous soyons en train d’oublier les paroles de
l’évêque Desmond Tutu : « Si tu restes neutre face à une injustice, c’est
que tu as pris le parti de l’oppresseur ».
(1) Metropolita Andrej Šeptyc’kyj, “Documenti e materiali 1899-1944”,
Lviv, Casa editrice ARTOS, vol. 3. “Lettere pastorali del 1939-1944”, 2010,
p. 290.
(2) P. Yurii Ščurko. “XXV settimana dopo la Pentecoste. Mercoledì. La
vera pace (Luca 12,48-59)”.
https://zhyty-slovom.com/lectio-divina/25-i-tyzhden-pislia-p-iatydesiatnytsi-sereda-spravzhnii-myr-lk-12-48-59/
(3) “Longing for the Truth That Makes Us Free”.
https://risu.ua/en/longing-for-the-truth-that-makes-us-free_n1039535
Un article de
Sandro Magister, vaticaniste à
L’Espresso.
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Sources
: www.vatican.va
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 05.09.2023
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