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19 Avril 2005
 

 

Mgr Bilczewski   (début de l'article: Les derniers travaux du synode : en ligne de mire l’appel à la sainteté - 21.10.05 )
« L’apôtre de l’Eucharistie »

ROME, Vendredi 21 octobre 2005 – Le saint évêque de Lvov des Latins, Mgr Joseph Bilczewski, a été un artisan de réconciliation entre Polonais, Ukrainiens, Russes et Autrichiens ; on l’appelait « l’apôtre de l’Eucharistie ».

Le synode des évêques se conclura dimanche prochain, 23 octobre, en la Journée mondiale des Missions, lors de la célébration eucharistique au cours de laquelle le pape Benoît XVI canonisera 5 bienheureux : Joseph Bilczewski, Gaétan Catanoso (cf. ci-dessous), Sigismond Gorazdowski (cf.
 21.10.05 ), Albert Hurtado Cruchaga (cf.  21.10.05 ) et Félix de Nicosie (cf.  21.10.05 ).

Mgr Edward Nowak, secrétaire de la congrégation romaine pour les Causes des saints, a confié à propos de Mgr Bilczewski, au micro de Radio Vatican, que son profil spirituel « peut se résumer à ces trois traits : prière, travail, abnégation ».

« De sa personne, continuait-il, émanait une certaine fascination, une grande force spirituelle, avec laquelle il désarmait jusqu’à ses adversaires. Il a été un pasteur « priant », il priait tant ! Il avait une considération particulière pour le sacrement de l’Eucharistie, au point qu’il a été appelé « l’apôtre de l’Eucharistie ». »

Une référence pour catholiques, orthodoxes, juifs
« La première guerre mondiale a été une période particulièrement dure pour son diocèse, racontait Mgr Nowak. La ville de Lvov a été tout d’abord occupée par les Russes. Il ne s’est pas laissé intimider par eux. Malgré sa santé chancelante, il a cherché à aider la population de la ville et des alentours. Il s’est surtout efforcé de défendre l’Eglise. Il a aidé et défendu les prêtres catholiques de rite latin comme de rite grec. En définitive, il est devenu le seul point de référence valide de toute la population de la ville, catholique, orthodoxe, et juive. Lorsque, dans les années 1915-1918, les Autrichiens sont revenus, il s’est opposé avec un grand courage aux persécutions de nombreux habitants, accusés de collaboration avec les Russes. Il a réussi à sauver de nombreuses personnes de la mort ou de la prison. Lors de la guerre entre la Pologne et l’Ukraine, en 1918-1919, il s’est employé à faire cesser les luttes fratricides entre les deux populations. Après les guerres, son engagement pour la reconstruction – morale et matérielle – fut exceptionnel, pour les populations. L’évocation des guerres et des nombreuses tragédies de ces années permettent d’imaginer les difficultés du temps et son effort pour y apporter remède ».

Son affection pour les prêtres
Mgr Nowak souligne que l’évêque démontrait pour les prêtres « une affection paternelle particulière », même s’il était « exigeant » avec eux, car il avait un « grand cœur ». « Sa bonté pour les prêtres était quasi légendaire, a raconté un témoin, Michele Rekas : Je marchais avec l’évêque, se rappelle-t-il. Au long du chemin, il s’informa tour à tour de mes problèmes matériels, et spirituels. Il me demanda par exemple : « Tu as des chaussures ? Tu fais la méditation ? Tu te confesses ? Tu as des provisions pour l’hiver, des vêtements chauds ? Tu possèdes un manteau ? Tu fais ton examen de conscience ? etc… » Une fois arrivés à la maison, il me salua. Et sans que je m’y attende, il tira une somme d’argent pour me la donner ». Voici un autre petit épisode qui témoigne de sa solidarité avec les autres : un jour, il refusa du beurre parce qu’il n’était pas possible de s’en procurer pour le personnel ».

Fraternité
Mgr Nowak indique que Mgr Bilczewski constitue aujourd’hui « un grand exemple pour les pasteurs ». « Les circonstances de son ministère ont été très difficiles. Aujourd’hui, beaucoup de pasteurs de l’Eglise de différentes parties du monde doivent affronter des situations analogues. Avant tout, des situations multi-ethniques et multi-religieuses. Nous pensons à l’Amérique latine, à l’Asie, à l’Afrique. Il nous enseigne que le témoignage chrétien est à la première place, il faut un grand souci pastoral des fidèles et un respect particulier et une ouverture envers ceux qui ne sont pas catholiques mais qui sont pareillement des frères et des sœurs, avec lesquels on vit chaque jour. En bref son message est : le témoignage chrétien et la fraternité humaine ».

Un universitaire
Joseph Bilczewski est né à Wilamowice, alors dans le diocèse de Cracovie. Il fréquenta le lycée de Wadowice, avant de se préparer au sacerdoce. Et il fut ordonné prêtre à Cracovie en 1880. Mais sa première mission fut d'étudier, à Vienne d'abord, puis à Rome et à Paris. En 1890, il était reçu à l'université Jagellon de Cracovie. Un an plus tard, il enseignait la théologie dogmatique à l'université Jean Casimir de Lvov, aujourd'hui en Ukraine: il devait devenir doyen puis recteur de l'université.

Aimé de ses étudiants, il était estimé de ses collègues et ses concitoyens qui appréciaient son intelligence et ses qualités de cœur. C'est ainsi qu'ils firent demander à l'empereur d'Autriche, François-Joseph, de présenter Mgr Joseph Bilczewski au pape, en tant que candidat au siège vacant de Lvov. Léon XIII accueillit volontiers cette requête et le nomma archevêque latin de la métropole.

Il assuma cette charge pendant vingt-trois ans, au milieu des ravages de la première guerre mondiale et de la guerre de 1920. Epuisé, il s'endormit en Dieu le 20 mars 1923, après avoir demandé à reposer au cimetière de Janów, le cimetière des pauvres.
ZF05102102  ( ZENIT.org )

je reviens à ma lecture précédente (
 21.10.05 )


Gaétan Catanoso   (début de l'article;
Les derniers travaux du synode : en ligne de mire l’appel à la sainteté - 21.10.05
La dévotion à la Sainte-Face du Christ

ROME, Vendredi 21 octobre 2005  – Gaétan Catanoso a diffusé en Italie la dévotion à la Sainte-Face et faisait partie de l’archiconfrérie de Tours. Il a aussi diffusé la piété eucharistique et mariale, et la consécration au Cœur de Jésus .

Gaétan Catanoso ( 1879-1963 ), est un prêtre du Sud de l'Italie. Né en Calabre, il entre au petit séminaire à l'âge de 10 ans et est ordonné prêtre en 1902. Curé d'un petit village jusqu'en 1921, il partage la pauvreté et les privations de ses paroissiens. Son vif sens du péché et l'exigence d'une réparation le tournent vers la dévotion à la Sainte-Face, et il s'inscrit à l'Archiconfrérie de Tours, qu'il érige dans son propre village en 1919. Il diffuse cette dévotion en Italie.

En 1921, il est nommé curé à Reggio Calabria, il y restera jusqu'en 1940, revivifiant la dévotion eucharistique et la piété mariale. Animateur de missions populaires, il aide à former des "équipes volantes" de prêtres pour venir ponctuellement en aide aux curés. A la même époque il est conseiller spirituel de plusieurs instituts religieux et confesseur au grand séminaire.

La rencontre avec le Père Mateo Crawley lui fait découvrir la voie spirituelle de la Consécration au Sacré-Coeur. Enfin, en 1934, il fondait les Filles de Sainte-Véronique, Missionnaires de la Sainte-Face, avec pour mission, la prière constante et réparatrice, le service du culte, la catéchèse, les oeuvres de charité. Les obstacles au développement de l'institut sera une des plus grandes épreuves de sa vie. L'approbation des Constitutions aura lieu en 1958.

En 1962, il voyait la réalisation de son voeu le plus cher avec l'ouverture d'un sanctuaire dédié à la Sainte-Face de Jésus. Il s'est éteint sereinement en 1963 après des années de maladie et de prière.
ZF05102103  ( ZENIT.org )

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