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Le culte rendu à la Miséricorde divine de Jésus
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Le 31 décembre 2023 -
E.S.M.
- Le culte rendu à la Miséricorde
Divine, personnifiée sous les traits aimables de notre
Miséricordieux Sauveur, ne fait que compléter le culte
rendu au Sacré-Cœur de Jésus. Il nous rappelle, en
effet, et développe d'une façon concrète les
manifestations extérieures de la bonté du Cœur divin,
pardonnant sans cesse les péchés, distribuant
gratuitement de nouvelles grâces, punissant à la manière
d'un père, afin d'écarter la damnation éternelle, et
tout cela ; malgré l'indifférence, l'ingratitude humaine
et les infidélités aux lois divines ou humaines.
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Le Christ Miséricordieux -
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Le culte rendu à la Miséricorde divine de Jésus
(1953) Un observateur perspicace et tout pénétré de foi, en regardant les temps où
nous vivons aujourd'hui, peut facilement se persuader que la dévotion à la
Miséricorde divine prend place, de plus en plus, dans le cœur de l'homme et
se répand dans tous les continents. Au moment où les individus, les nations,
le monde entier se trouvent, ou menacés par un avenir peu rassurant, ou
plongés déjà dans le malheur et la souffrance, nous constatons que nous
côtoyons un abîme et qu'il n'est plus de secours, ni dans le culte de la
matière ou de la science, encore moins dans les jouissances passagères,
mais
en Dieu seul qui est « le Père des miséricordes et le Dieu de toute
consolation, » (Cor. 1, 3). Or, la dévotion à la Miséricorde divine doit
justement nous rappeler une vérité, trop souvent oubliée, à savoir que le
Seigneur est « un Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère et
riche en bonté et en fidélité. » (Ps. 85, 15).
Ce n'est donc pas une nouveauté qu'on aurait tendance à regarder avec
méfiance, du point de vue de la foi. Car cette dévotion suit en ligne droite
le développement du culte rendu aux différents Attributs divins, que Dieu,
dans sa bonté infinie, a daigné révéler dans ces derniers temps, et que
l'Église, par l'établissement de fêtes nouvelles, a ordonné de vénérer
spécialement. C'est ainsi que Léon XIII a consacré, le 11 juin 1899,
l'humanité entière au Sacré-Cœur, et que le Pape Pie XII, accomplissant les
désirs de la Vierge de Fatima, plaça le monde entier, et spécialement la
Russie, sous la protection du Cœur Immaculé de Marie, le 8 décembre 1942.
Le culte rendu à la Miséricorde divine, personnifiée sous les traits
aimables de notre Miséricordieux Sauveur, ne fait que compléter le culte
rendu au Sacré-Cœur de Jésus. Il nous rappelle, en effet, et développe d'une
façon concrète les manifestations extérieures de la bonté du Cœur divin,
pardonnant sans cesse les péchés, distribuant gratuitement de nouvelles
grâces, punissant à la manière d'un père, afin d'écarter la damnation
éternelle, et tout cela ; malgré l'indifférence, l'ingratitude humaine et les
infidélités aux lois divines ou humaines.
Le culte de la Miséricorde divine doit donc tirer l'humanité de son
engourdissement spirituel et de son indifférence religieuse. Il veut lui
rappeler aussi que le salut du monde, comme celui des âmes, est à chercher,
non dans la matière, ni dans la puissance divinisée d'un homme mortel, mais
dans le recours au Miséricordieux Sauveur : « L'humanité ne connaîtra pas la
paix, aussi longtemps qu'elle ne se tournera pas avec confiance vers la
Miséricorde divine. Dis à l'humanité souffrante qu'elle se serre contre mon
Cœur miséricordieux et je la remplirai de paix. » (Le Christ à Sœur
Faustine).
L'Eglise doit être prudente et même sévère dans ses jugements concernant les
révélations privées. Avec quelle précision elle examine les faits qui lui
sont soumis, soit qu'il s'agisse d'établir une nouvelle dévotion, ou
d'élever sur les autels des personnes mortes en odeur de sainteté ! La
dévotion au Sacré-Cœur n'a été introduite que 200 ans après la mort de
Sainte
Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690). De nos jours, nombreuses étaient
les personnes qui s'indignaient de la prudence excessive de Rome, dans les
jugements prononcés sur
les révélations de
la Sainte Vierge à Fatima (1917), soit en France, dans la lenteur à définir le caractère
surnaturel des révélations privées, et de la mission de
Joséfa Menendez (1890-1923). Aussi, rien d'étonnant que l'autorité ecclésiastique en Pologne
ne se soit montrée circonspecte au sujet de la mission de la Sœur
Marie-Faustine de la Sainte-Trinité (1905-1938).
Les notes de cette humble petite Sœur, de la Congrégation des Sœurs de
Notre-Dame de la Miséricorde (appelée aussi «Les Madeleines»), donnent une
faible idée des difficultés, des souffrances et même des brimades qu'elle
eut à subir à cause de la mission que lui avait été confiée et qu'elle
devait accomplir, malgré tous les obstacles. Elle-même, d'ailleurs, très
ennuyée de cette mission, se plaignait à Nôtre-Seigneur de ce qu'il lui
commandait des choses qu'elle était incapable d'exécuter.
Ce n'est qu'après avoir étudié son cas, durant trois ans, que son
confesseur, l'Abbé Michel Sopocko, professeur à l'Université de Wilno,
l'autorisa, avec la permission des Supérieures, de faire reproduire le
tableau du Sauveur miséricordieux. Trois ans passèrent encore, avant que
l'Archevêque de Vilnius n'approuvât l'installation du nouveau tableau. Cette
image était une forme nouvelle et le droit de l'Église (C.I.C., c. 1279) est
de défendre l'exposition de nouvelles images, destinées au culte public. On
plaça donc momentanément le tableau dans un angle du péristyle de l'église
Saint-Michel, où personne ne la voyait, ni ne l'honorait. Quelques temps
après, Sœur Faustine dit à son confesseur que Nôtre-Seigneur n'était pas
satisfait et II demandait que le
tableau fût exposé en l'église d'Ostra-Brama, au moins pour le temps du
Triduum, à l'occasion de la clôture du Jubilé de la Rédemption, tombant
justement, en 1933, le dimanche de Quasimodo, jour demandé par le Sauveur
pour la fête de la MISERICORDE DE DIEU. C'est ainsi que l'Abbé Sopocko,
profitant de la permission du Curé d'Ostra-Brama, plaça l'image, en guise de
décoration, sous le péristyle de la Chapelle miraculeuse et, sur la
demande de ce même Curé, prononça un sermon sur la Miséricorde
divine.
Toutefois, les démarches faites pour fixer une tête spéciale en l'honneur du
Christ miséricordieux demeurèrent au point mort. D'ailleurs, jusqu'à la mort
de la Sœur Faustine (S octobre 1938),, personne ne savait rien sur l'origine
du tableau, ni sur la dévotion.
Presque un an plus tard, la guerre éclata. Alors seulement, on commença à
parler de l'Apôtre de la Miséricorde divine. Les individus et les familles,
les villages et les villes se réfugièrent efficacement sous la protection du
Sauveur très miséricordieux, dont l'image se répandit dans tout le pays.
Puis, avec les exilés et les prisonniers, la dévotion pénétra dans les camps
de concentration russes ou allemands. Le fameux camp d'Oswiecim (Auschwitz)
la connaissait, et Dachau en était devenu comme le centre.
Puis, avec l'armée et les évadés, la dévotion traversa les mers et les
océans. En 1943, à Jérusalem, parut une petite brochure intitulée : «Jésus,
j'ai confiance en Toi. L'œuvre portait l'« imprimatur » du célèbre
Patriarche Alois. C'est surtout après 1947 que la dévotion se répandit en
Angleterre et en Amérique, où on imprima plus de deux millions d'images du
Christ miséricordieux. Aujourd'hui, c'est une joie
de savoir que l'Afrique, le Japon et l'Australie rendent hommage au Sauveur
miséricordieux.
Conformément aux règles en vigueur dans l'Eglise, toute image ou brochure
doit recevoir l'approbation de l'autorité ecclésiastique compétente. Dans
notre cas, il n'en a pas été autrement. En Pologne d'abord et en Amérique
ensuite, s'engagea une furieuse polémique dogmatique et liturgique à propos
de cette, dévotion. Des commissions spéciales, composées de théologiens et
de membres de l'épiscopat, étudièrent le sujet de près. Les conclusions des
recherches ayant été favorables, l'affaire fut transmise à la Congrégation
des Rites, en 1947. Quelques mois plus tard, Radio-Vatican transmettait une
audition spéciale (27 novembre 1948), sous le titre : « La Sœur Faustine,
apôtre de la Miséricorde divine ». L'audition se terminait ainsi : «
Au
monde qui se trouve au bord de l'abîme, le Christ s'adresse et lui crie de
se jeter dans les bras de la divine Miséricorde qui accordera à tous les
hommes la Vie, le vrai bonheur, l'ordre et une paix durable.
Le 8 avril 1948, l'Episcopat polonais, sous la direction
de
S. E. le Cardinal Hlonded,
Primat de Pologne, demandait au Saint-Siège d'établir la fête de la
Miséricorde divine, le dimanche de Quasimodo. De cette façon, l'annonce
faite par la Sœur Faustine, à savoir : « Ma mission ne se terminera pas avec
ma mort, mais elle ne fera que commencer », devint une réalité.
Aujourd'hui, les nombreuses grâces obtenues, et les miracles certains
reconnus par les médecins ont permis de faire progresser la cause à Rome, où
M. l'Abbé S. Suwala, de la Société de l'Apostolat Catholique, a été nommé
Postulateur de la Cause.
Lire la suite prochainement :
2 - S'AGIT-IL DUNE NOUVELLE DEVOTION ?
3 - OPPORTUNITE DE LA DEVOTION
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Sources :Texte original des écrits de sœur Faustine-
E.S.M.
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constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 31.12.2023
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