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19 Avril 2005
 

Le culte rendu à la Miséricorde divine de Jésus

Le 31 décembre 2023 - E.S.M. - Le culte rendu à la Miséricorde Divine, personnifiée sous les traits aimables de notre Miséricordieux Sauveur, ne fait que compléter le culte rendu au Sacré-Cœur de Jésus. Il nous rappelle, en effet, et développe d'une façon concrète les manifestations extérieures de la bonté du Cœur divin, pardonnant sans cesse les péchés, distribuant gratuitement de nouvelles grâces, punissant à la manière d'un père, afin d'écarter la damnation éternelle, et tout cela ; malgré l'indifférence, l'ingratitude humaine et les infidélités aux lois divines ou humaines.

Le Christ Miséricordieux - Pour agrandir l'image ► Cliquer

Le culte rendu à la Miséricorde divine de Jésus

(1953)   Un observateur perspicace et tout pénétré de foi, en regardant les temps où nous vivons aujourd'hui, peut facilement se persuader que la dévotion à la Miséricorde divine prend place, de plus en plus, dans le cœur de l'homme et se répand dans tous les continents. Au moment où les individus, les nations, le monde entier se trouvent, ou menacés par un avenir peu rassurant, ou plongés déjà dans le malheur et la souffrance, nous constatons que nous côtoyons un abîme et qu'il n'est plus de secours, ni dans le culte de la matière ou de la science, encore moins dans les jouissances passagères, mais en Dieu seul qui est « le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, »  (Cor. 1, 3). Or, la dévotion à la Miséricorde divine doit justement nous rappeler une vérité, trop souvent oubliée, à savoir que le Seigneur est « un Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté et en fidélité. »  (Ps. 85, 15).
    Ce n'est donc pas une nouveauté qu'on aurait tendance à regarder avec méfiance, du point de vue de la foi. Car cette dévotion suit en ligne droite le développement du culte rendu aux différents Attributs divins, que Dieu, dans sa bonté infinie, a daigné révéler dans ces derniers temps, et que l'Église, par l'établissement de fêtes nouvelles, a ordonné de vénérer spécialement. C'est ainsi que Léon XIII a consacré, le 11 juin 1899, l'humanité entière au Sacré-Cœur, et que le Pape Pie XII, accomplissant les désirs de la Vierge de Fatima, plaça le monde entier, et spécialement la Russie, sous la protection du Cœur Immaculé de Marie, le 8 décembre 1942.
    Le culte rendu à la Miséricorde divine, personnifiée sous les traits aimables de notre Miséricordieux Sauveur, ne fait que compléter le culte rendu au Sacré-Cœur de Jésus. Il nous rappelle, en effet, et développe d'une façon concrète les manifestations extérieures de la bonté du Cœur divin, pardonnant sans cesse les péchés, distribuant gratuitement de nouvelles grâces, punissant à la manière d'un père, afin d'écarter la damnation éternelle, et tout cela ; malgré l'indifférence, l'ingratitude humaine et les infidélités aux lois divines ou humaines.
    Le culte de la Miséricorde divine doit donc tirer l'humanité de son engourdissement spirituel et de son indifférence religieuse. Il veut lui rappeler aussi que le salut du monde, comme celui des âmes, est à chercher, non dans la matière, ni dans la puissance divinisée d'un homme mortel, mais dans le recours au Miséricordieux Sauveur : « L'humanité ne connaîtra pas la paix, aussi longtemps qu'elle ne se tournera pas avec confiance vers la Miséricorde divine. Dis à l'humanité souffrante qu'elle se serre contre mon Cœur miséricordieux et je la remplirai de paix. » (Le Christ à Sœur Faustine).
    L'Eglise doit être prudente et même sévère dans ses jugements concernant les révélations privées. Avec quelle précision elle examine les faits qui lui sont soumis, soit qu'il s'agisse d'établir une nouvelle dévotion, ou d'élever sur les autels des personnes mortes en odeur de sainteté ! La dévotion au Sacré-Cœur n'a été introduite que 200 ans après la mort de Sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690). De nos jours, nombreuses étaient les personnes qui s'indignaient de la prudence excessive de Rome, dans les jugements prononcés sur les révélations de la Sainte Vierge à Fatima (1917), soit en France, dans la lenteur à définir le caractère surnaturel des révélations privées, et de la mission de Joséfa Menendez (1890-1923). Aussi, rien d'étonnant que l'autorité ecclésiastique en Pologne ne se soit montrée circonspecte au sujet de la mission de la Sœur Marie-Faustine de la Sainte-Trinité (1905-1938).
    Les notes de cette humble petite Sœur, de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde (appelée aussi «Les Madeleines»), donnent une faible idée des difficultés, des souffrances et même des brimades qu'elle eut à subir à cause de la mission que lui avait été confiée et qu'elle devait accomplir, malgré tous les obstacles. Elle-même, d'ailleurs, très ennuyée de cette mission, se plaignait à Nôtre-Seigneur de ce qu'il lui commandait des choses qu'elle était incapable d'exécuter.
    Ce n'est qu'après avoir étudié son cas, durant trois ans, que son confesseur, l'Abbé Michel Sopocko, professeur à l'Université de Wilno, l'autorisa, avec la permission des Supérieures, de faire reproduire le tableau du Sauveur miséricordieux. Trois ans passèrent encore, avant que l'Archevêque de Vilnius n'approuvât l'installation du nouveau tableau. Cette image était une forme nouvelle et le droit de l'Église (C.I.C., c. 1279) est de défendre l'exposition de nouvelles images, destinées au culte public. On plaça donc momentanément le tableau dans un angle du péristyle de l'église Saint-Michel, où personne ne la voyait, ni ne l'honorait. Quelques temps après, Sœur Faustine dit à son confesseur que Nôtre-Seigneur n'était pas satisfait et II demandait que le tableau fût exposé en l'église d'Ostra-Brama, au moins pour le temps du Triduum, à l'occasion de la clôture du Jubilé de la Rédemption, tombant justement, en 1933, le dimanche de Quasimodo, jour demandé par le Sauveur pour la fête de la MISERICORDE DE DIEU. C'est ainsi que l'Abbé Sopocko, profitant de la permission du Curé d'Ostra-Brama, plaça l'image, en guise de décoration, sous le péristyle de la Chapelle miraculeuse et, sur la demande de ce même Curé, prononça un sermon sur la Miséricorde divine.
    Toutefois, les démarches faites pour fixer une tête spéciale en l'honneur du Christ miséricordieux demeurèrent au point mort. D'ailleurs, jusqu'à la mort de la Sœur Faustine (S octobre 1938),, personne ne savait rien sur l'origine du tableau, ni sur la dévotion.
    Presque un an plus tard, la guerre éclata. Alors seulement, on commença à parler de l'Apôtre de la Miséricorde divine. Les individus et les familles, les villages et les villes se réfugièrent efficacement sous la protection du Sauveur très miséricordieux, dont l'image se répandit dans tout le pays. Puis, avec les exilés et les prisonniers, la dévotion pénétra dans les camps de concentration russes ou allemands. Le fameux camp d'Oswiecim (Auschwitz) la connaissait, et Dachau en était devenu comme le centre.
    Puis, avec l'armée et les évadés, la dévotion traversa les mers et les océans. En 1943, à Jérusalem, parut une petite brochure intitulée : «Jésus, j'ai confiance en Toi. L'œuvre portait l'« imprimatur » du célèbre Patriarche Alois. C'est surtout après 1947 que la dévotion se répandit en Angleterre et en Amérique, où on imprima plus de deux millions d'images du Christ miséricordieux. Aujourd'hui, c'est une joie de savoir que l'Afrique, le Japon et l'Australie rendent hommage au Sauveur miséricordieux.
    Conformément aux règles en vigueur dans l'Eglise, toute image ou brochure doit recevoir l'approbation de l'autorité ecclésiastique compétente. Dans notre cas, il n'en a pas été autrement. En Pologne d'abord et en Amérique ensuite, s'engagea une furieuse polémique dogmatique et liturgique à propos de cette, dévotion. Des commissions spéciales, composées de théologiens et de membres de l'épiscopat, étudièrent le sujet de près. Les conclusions des recherches ayant été favorables, l'affaire fut transmise à la Congrégation des Rites, en 1947. Quelques mois plus tard, Radio-Vatican transmettait une audition spéciale (27 novembre 1948), sous le titre : « La Sœur Faustine, apôtre de la Miséricorde divine ». L'audition se terminait ainsi : « Au monde qui se trouve au bord de l'abîme, le Christ s'adresse et lui crie de se jeter dans les bras de la divine Miséricorde qui accordera à tous les hommes la Vie, le vrai bonheur, l'ordre et une paix durable.
    Le 8 avril 1948, l'Episcopat polonais, sous la direction de S. E. le Cardinal Hlonded, Primat de Pologne, demandait au Saint-Siège d'établir la fête de la Miséricorde divine, le dimanche de Quasimodo. De cette façon, l'annonce faite par la Sœur Faustine, à savoir : « Ma mission ne se terminera pas avec ma mort, mais elle ne fera que commencer », devint une réalité.
    Aujourd'hui, les nombreuses grâces obtenues, et les miracles certains reconnus par les médecins ont permis de faire progresser la cause à Rome, où M. l'Abbé S. Suwala, de la Société de l'Apostolat Catholique, a été nommé Postulateur de la Cause.

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Comment répandre la dévotion au Christ Miséricordieux

 

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Sources :Texte original des écrits de sœur Faustine-   E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.)
31.12.2023

 

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