Benoît XVI confie à Marie les élèves
et les professeurs en cette nouvelle année scolaire
Cité du Vatican, le 31 août 2008 -
Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
-
"À
quelques jours de la rentrée scolaire", déclare Benoît XVI, "je désire tout spécialement confier à
la Vierge Marie les élèves et les professeurs qui s’apprêtent à vivre
ensemble une nouvelle année de découvertes, d’apprentissages et d’efforts".
Le pape Benoît XVI - Pour
agrandir l'image ►Cliquer
Benoît XVI confie à Marie les élèves et les professeurs en cette nouvelle
année scolaire
Le pape Benoît XVI a salué les pèlerins francophones venus saluer et prier
avec lui la Mère du Christ et en particulier les jeunes de Chiry-Ourscamp
"À quelques jours de la rentrée scolaire", a ajouté le Saint-Père, "je
désire tout spécialement confier à la Vierge Marie les élèves et les
professeurs qui s’apprêtent à vivre ensemble une nouvelle année de
découvertes, d’apprentissages et d’efforts".
Puis Benoît XVI conclut : "Que le Seigneur donne à chacun de faire fructifier les talents qui sont en
lui pour le bien et la joie de tous. Avec ma Bénédiction apostolique."
S'adressant aux pèlerins anglophones, le pape Benoît XVI leurs a rappelés
que dans l'Évangile d'aujourd'hui, "Jésus révèle à ses disciples sa passion
prochaine, sa mort et sa résurrection"."Il nous apprend également que, pour
le suivre, nous devons nous aussi entrer dans le mystère de la croix",
ajoute le Saint-Père. "L'obéissance fidèle à Dieu et aimant le service
envers nos proches ne vient pas toujours facilement. Mais embrasser la croix
de Christ c'est partager sa victoire".
SUIVRE LE CHRIST SUR LE CHEMIN DE LA CROIX
(synthèse des lectures)
JÉSUS EST LE MESSIE : il réalise la
figure du nouveau roi que le peuple d'Israël attendait. Or c'est ici que
peut surgir un malentendu. Ce nouveau roi, en effet, n'est pas un dominateur
triomphant, mais le serviteur souffrant annoncé par Isaïe, et un prophète
méprisé comme Jérémie
(première lecture). (1)
Une telle figure du messie ne va pas de soi, car elle est aux antipodes des
conceptions humaines de la réussite. Pierre lui-même, qui vient de proclamer
avec enthousiasme sa foi en Jésus Messie et Fils de Dieu, s'oppose avec la
même fougue à Jésus qui annonce sa passion, ce qui lui attire une réplique
cinglante
(évangile). La souffrance serait-elle
nécessaire au salut ? Un autre malentendu risque de surgir ici, qui consiste
à présenter la souffrance comme un bien, voire une source de plaisir. Cette
dérive n'a pas toujours été évitée par la spiritualité chrétienne.
Or la souffrance, en soi, est toujours un mal, dont nous serons délivrés au
ciel, où Dieu essuiera toute larme de nos yeux (Ap 21, 4).
Ce qui est un bien, ce n'est pas la souffrance, c'est le fait de marcher à
la suite du Christ souffrant par amour des hommes. La condition humaine est,
depuis les origines, marquée par la souffrance, de la naissance à la mort,
et le Fils de Dieu est venu partager cette condition douloureuse, pour
l'éclairer de l'intérieur et la transformer. Au cœur même de ses souffrances
et de sa mort violente, il n'a cessé d'aimer, ce qui a changé le sens de la
souffrance et de la mort, changement radical dont la résurrection est la
conséquence et le signe.
Chercher à faire l'économie de la souffrance serait vouloir échapper à la
condition humaine, celle que Jésus est venu partager. Car telle était la
volonté de son Père : nous manifester son amour infini par son Fils, afin
que nous gardions confiance en cet amour, même dans les circonstances où
nous sommes le plus tentés de le mettre en doute. À nous aussi, il est
demandé de « reconnaître quelle est la volonté de Dieu »
(deuxième lecture). Cette volonté n'est pas
que nous souffrions mais que, quand nous souffrons, nous portions la croix
comme le Christ, sur le chemin qui mène à la vraie vie. (1) Livre de Jérémie 20,7-9.
Seigneur, tu as voulu me séduire, et je me suis
laissé séduire; tu m'as fait subir ta puissance, et tu l'as
emporté. A longueur de journée je suis en butte à la raillerie, tout le
monde se moque de moi.
Chaque fois que j'ai à dire la parole, je dois crier, je dois proclamer: «
Violence et pillage ! » A longueur de journée, la parole du Seigneur attire
sur moi l'injure et la moquerie.
Je me disais : « Je ne penserai plus à lui, je ne parlerai plus en son nom.
» Mais il y avait en moi comme un feu dévorant, au
plus profond de mon être. Je m'épuisais à le maîtriser, sans y réussir.
L'IMAGE DES CLEFS
« Depuis qu'il y a des portes, l'image des clefs est évocatrice de la remise
du pouvoir. Le couple fermer-ouvrir prépare le couple lier-délier
dans la scène d'investiture de Pierre. De même que Jésus, en recevant de son
père la "clef de David" (Ap 3, 17), est devenu
le plénipotentiaire du Royaume, ainsi Pierre, en
recevant les clefs de la part de Jésus, recevra du Maître sa confiance et
ses pleins pouvoirs. Encore faudra-t-il que Pierre, aux heures de
crise dans l'Église, ne donne pas l'impression d'avoir égaré les clefs !
Paul saura le lui rappeler (Ga 2, 11-14).»
(P. Amédée Brunot, Homélies pour l'année A, Salvator, 1977,
p. 185.)
Suivre l'Angélus du Saint-Père en direct tous les dimanches à
12h sur KTO► Télévision
KTO en direct
Sources : www.vatican.va
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M. sur Google actualité) 31.08.2008 -
T/Méditation