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19 Avril 2005
 

Le pape Benoît XVI insiste sur le devoir de l'Amour

 

Cité du Vatican, le 26 octobre 2008  - (E.S.M.) - "Être des disciples du Christ c’est mettre en pratique ses enseignements, qui se reprennent dans le premier et plus grand des commandements de la Loi divine, le commandement de l'Amour". C'est ce que nous rappelle le pape Benoît XVI dans son homélie, commentant les lectures du jour.

Le pape Benoît XVI - Pour agrandir l'image Cliquer

Le pape Benoît XVI insiste sur le devoir de l'Amour

Le 26 octobre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - En s'adressant aux pèlerins venus de Croatie, le pape Benoît XVI les a invités à se nourrir quotidiennement de la Parole de Dieu et à observer généreusement les commandements de l'Amour pour Dieu et pour son prochain.

Et s'adressant aux pèlerins de langue espagnole, Benoît XVI a rappelé la lecture de Saint Paul d'aujourd'hui et nous a tous invités à accueillir avec foi la Parole du Seigneur pour que, avec la joie de l'Esprit Saint, nous donnions un témoignage du Dieu vivant et vrai à tous les hommes.

Commentaires des lectures du Dimanche 26 octobre 2008 (Trentième)

AIMER D'UN AMOUR SANS LIMITE

Étonnante actualité du texte de l'Exode que la liturgie nous donne à entendre. Les thèmes qu'il aborde rejoignent à l'évidence les problèmes de notre société : relations avec les immigrés, justice sociale, respect de l'autre, droits du pauvre et du petit. Le risque serait d'en faire une lecture morale, alors qu'il s'agit de comprendre que nos comportements s'enracinent dans le comportement de Dieu lui-même. La fidélité à l'Alliance trouve sa source dans la conduite de Dieu. Et c'est bien ce Dieu qui ne maltraite pas l'immigré, n'accable pas la veuve et l'orphelin que vient nous révéler le Christ.

Le double commandement d'amour auquel nous invite l'Évangile nous introduit au cœur même de l'Alliance et résume l'Écriture. Mais en nous le livrant, le Christ va beaucoup plus loin : il nous donne le secret de sa propre vie, librement offerte par amour pour le Père et pour ses frères, il s'agit bien d'aimer, à la manière de Dieu, d'un amour sans limite, bien au-delà des variations de l'affectivité, et qui engage les choix concrets et quotidiens de nos vies, à l'exemple même du Christ. Aimer Dieu absolument, c'est s'engager à donner sa vie, jusqu'au bout. Aimer le prochain, comme soi-même, ce n'est pas seulement faire pour lui la même chose que pour soi ; mais s'identifier à lui, l'aimer comme s'il s'agissait de soi-même : si on ne l'aime pas, c'est soi-même que l'on méprise. Le Christ nous invite donc à porter en nous la volonté d'aimer, à chercher sans cesse à aimer, simplement à aimer comme Lui.

La communauté chrétienne de Thessalonique l'a compris, et c'est parce qu'elle a commencé à imiter le Seigneur que Paul peut la proposer comme modèle aux autres croyants
(deuxième lecture). Que l'eucharistie, modèle de sacrifice d'amour total, nous donne la grâce d'imiter le Christ, jusqu'au bout de l'amour.

***

Au cours de son Homélie, le pape Benoît XVI commentait la page de l'évangile qui met en lumière "qu’être des disciples du Christ c’est mettre en pratique ses enseignements, qui se reprennent dans le premier et plus grand des commandements de la Loi divine, le commandement de l'Amour. Même la première Lecture, traite du livre de l'Exode, elle insiste sur le devoir de l'Amour ; un Amour témoigné concrètement dans les rapports entre les personnes : ces rapports doivent être des rapports de respect, de collaboration, d'aide généreuse, insistait le Saint-Père.

Homélie du pape Benoît XVI lors de la messe de clôture du synode

2ème Méditation des lectures de ce jour :
Saint Jean Chrysostome - Homélie LXXI, commentaire de l'Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 22,34-40.

" LES PHARISIENS, AYANT APPRIS QUE JÉSUS CHRIST AVAIT FERMÉ LA BOUCHE AUX SADDUCÉENS,
(Evangile de dimanche dernier) TINRENT CONSEIL ENSEMBLE ET L’UN D’EUX, QUI ÉTAIT DOCTEUR DE LÀ LOI, VINT LE TENTER, EN LUI FAISANT CETTE QUESTION : MAÎTRE, QUEL EST LE GRAND COMMANDEMENT DE LA LOI ? "

ANALYSE :

Du premier et du second commandement de la Loi; qu’ils sont semblables, et que l’un découle de l’autre.

L’évangéliste nous marque encore ici une raison qui eût dû imposer silence aux pharisiens, et il nous fait voir en même temps quelle était leur audace. Les saducéens avaient été réfutés de telle sorte par le Sauveur qu’ils n’avaient pu lui rien répliquer, et ces pharisiens osent encore néanmoins s’attaquer â lui, lorsqu’ils devaient par tant de raisons réprimer enfin leur insolence. Ils lui envoient un docteur de la loi , non dans le dessein d’apprendre quelque chose de lui, mais seulement pour le tenter. Ils lui demandent: " Quel est le plus grand et le plus important commandement de la loi "? Comme ils savaient que c’était celui-ci : " Vous aimerez le Seigneur votre Dieu ", ils croient qu’il leur donnera peut-être lieu par sa réponse de l’accuser d’avoir combattu ce commandement, et de témoigner ainsi qu’il agissait partout en Dieu. C’était là leur dessein dans cette question artificieuse. Mais Jésus-Christ leur voulant faire voir qu’il connaissait leur pensée, et que bien loin de l’aimer, ils nourrissaient contre lui une envie secrète qui les envenimait contre sa personne, il leur dit: " Vous aimerez le Seigneur votre Dieu de tout votre coeur, de toute votre âme, et de tout votre esprit (37). C’est là le premier et le grand commandement (38). Et voici le second qui est semblable à celui-ci : Vous aimerez votre prochain comme vous-même (39) ". Pourquoi Jésus-Christ dit-il que ce second commandement " est semblable " au premier ? C’est parce qu’il en est comme l’effet et la suite naturelle, et que celui qui aime Dieu, doit nécessairement aimer son prochain : " Celui ", dit l’Écriture, " qui fait le mal, hait la lumière, et il ne vient point à la lumière ".
(Jean, III, 10.) Et ailleurs : " L’insensé a dit dans son coeur : Il n’y a point de Dieu ". (Ps. LII, 1.) C’est pourquoi David ajoute aussitôt: " Ils sont corrompus , et sont devenus abominables dans leurs affections ". (Ps. XIII, 4.) Et ailleurs : " La racine de tous les maux est l’avarice, qui a fait errer dans la foi quelques-uns de ceux qui l’ont désirée ". (I Tim. VI, 10.) Et ailleurs : " Celui qui m’aime gardera mes commandements ", qui se rapportent tous à ce principal : " Vous aimerez le Seigneur votre Dieu, et le prochain comme vous-même ". (Jean, XIV, 15, 21, 23.)

Si donc aimer Dieu c’est aimer le prochain, puisque Jésus-Christ dit à saint Pierre : " Si vous m’aimez, paissez mes brebis
(Jean, XXI, 16)", et si en aimant le prochain on garde les commandements de Dieu, n’ai-je donc pas bien raison de dire : " Toute la Loi et les prophètes sont renfermés dans ces deux grands commandements (40) ". Jésus-Christ fait encore ici ce qu’il vient de faire auparavant. Lorsqu’on lui a adressé une question touchant la résurrection, il a fait plus qu’on ne lui avait demandé; de même ici lorsqu’on ne désire que savoir de lui quel est le premier commandement de la Loi, il y joint aussi le second qui n’était guère moins considérable que le premier, et que Jésus-Christ dit " lui être semblable ". Il leur fait remarquer en passant que toutes ces questions qu’ils lui faisaient, ne venaient que de l’envie et de l’aversion qu’ils avaient conçue contre lui : " Car la charité n’est point envieuse ". (I Cor. XIII, 14.)

Mais pourquoi saint Matthieu dit-il clairement que ce docteur de la Loi vient à Jésus-Christ pour le tenter; et que saint Marc dit au contraire que Jésus-Christ voyant ensuite qu’il avait si sagement répondu, lui dit : " Vous " n’êtes pas loin du royaume de Dieu ".
(Marc, XII.) Il n’y a point, mes frères, de contradiction dans ces paroles, puisque apparemment cet homme commença d’abord à parler à Jésus-Christ dans le dessein de le tenter, mais ayant depuis assez bien parlé, il mérita par la sagesse de sa réponse d’être loué de la bouche du Sauveur. Car Jésus-Christ ne le loua pas d’abord. li ne le fit qu’après que ce docteur eut dit : " qu’il était vrai qu’en aimant son prochain on faisait plus que si l’on offrait à Dieu tous les sacrifices et tous les holocaustes du monde ". Ce fut alors que Jésus-Christ lui dit : " Qu’il n’était pas loin du royaume de Dieu "; parce que ce docteur, ayant horreur lui-même de cette basse envie qui l’avait porté à le tenter, quitta cette disposition criminelle pour rentrer dans des sentiments d’admiration et de respect. Et c’est cette sorte de conversion qui est l’unique fin à laquelle se rapportent tous les préceptes de la loi, l’observation du sabbat, et les autres cérémonies.

Jésus-Christ loue ce docteur néanmoins avec assez de modération, et il ne le regarde pas encore comme parfait, puisqu’il lui déclare qu’il lui manquait quelque chose. Car en lui disant: " qu’il n’était pas loin du royaume de Dieu ", il lui témoignait assez qu’il n’y était pas encore, et qu’il devait travailler à acquérir ce qui lui manquait. Que si Jésus-Christ loue ce docteur seulement parce qu’il reconnaît qu’il n’y avait qu’un seul Dieu, nous ne devons pas nous en étonner. Il faut au contraire juger par là que le Sauveur parlait souvent selon la Pensée et selon la disposition de ses interlocuteurs. Les Juifs, il est vrai, débitaient mille propos injurieux pour le Christ, mais ils n’ont jamais osé dire néanmoins qu’il n’y avait point de Dieu.

D’où vient donc que Jésus-Christ loue ce docteur de ce qu’il a dit qu’il n’y " avait qu’un seul Dieu "? Voulait-il en le louant de cette parole, nier qu’il fût Dieu lui-même aussi bien que son Père ? Dieu nous garde de cette pensée: mais comme le temps de découvrir sa divinité n’était pas encore venu, il laisse ce docteur dans son premier sentiment. Il le loue de la connaissance qu’il avait de l’ancienne loi, pour le disposer aussi et le rendre plus propre à recevoir la nouvelle que lui, Jésus-Christ, était venu prêcher dans le monde. D’ailleurs, lorsqu’on dit : " Qu’il n’y a qu’un Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre que lui ", cela ne doit point s’entendre, ni dans l’Ancien ni dans le Nouveau Testament, dans ce sens que l’on exclue la divinité du Fils; mais seulement comme une marque qu’on rejette toutes les idoles : et je crois que c’est dans cette pensée que Jésus-Christ loua ce docteur, parce qu’il avait dit : " qu’il n’y avait qu’un seul Dieu ". Après donc que le Sauveur a satisfait à la question de cet homme, Jésus-Christ lui en fait une autre à son tour.

 

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Sources : www.vatican.va  -  E.S.M.  

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 26.10.2008 - T/méditation

 

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