Le
démon met tout en oeuvre pour perdre les âmes |
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ROME, le 25 Mars 2007 -
(E.S.M.) - Le Saint Père Benoît XVI a commenté
l'Évangile d'aujourd'hui, en faisant remarquer que "l'objectif du Christ
est de sauver les âmes. Nous complétons cette médiation par une une
homélie du Chanoine Dr. Daniel Meynen.
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Satan devant Dieu -
Musei Vaticani, Vatican
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satan
Le Saint Père Benoît XVI a commenté l'Évangile d'aujourd'hui, en faisant
remarquer que "l'objectif du Christ est de sauver les âmes.
(Benoît XVI: le Seigneur condamne le péché, non le pécheur)
Homélie du Chanoine Dr. Daniel Meynen pour le cinquième Dimanche de Carême -
Année C - Jn. 8, 1-11
Le
démon et ceux qui sont à sa solde, ici les scribes et les pharisiens,
veulent mettre tout en oeuvre pour perdre les âmes.
" Jésus se rendit sur le mont des Oliviers. Dès le
matin il retourna au temple ; et comme tout le peuple venait à lui, il
s'assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amenèrent
alors une femme surprise en adultère. Ils la font avancer au milieu de la
foule et disent à Jésus : «Maître, cette femme a été surprise en flagrant
délit d'adultère. Moïse, dans la Loi, nous a prescrit de lapider ces
femmes-là. Et toi, qu'en dis-tu ?» C'était pour l'éprouver qu'ils parlaient
ainsi, afin de pouvoir l'accuser.
" Mais Jésus, s'étant courbé, écrivait
du doigt sur le sol. Comme ils insistaient, il se redressa et leur dit :
«Que celui de vous qui est sans péché lui jette le premier la pierre.» Et se
penchant de nouveau, il écrivait sur le sol. A ces mots, ils se retirèrent
un par un jusqu'au dernier, à commencer par les plus âgés, de sorte que
Jésus resta seul avec la femme devant lui. Alors, il se redressa, et ne
voyant plus que la femme, il lui dit : «Femme, où sont-ils ? Personne ne t'a
condamnée ?» Elle répondit : «Personne, Seigneur.» Et Jésus lui dit : «Moi
non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus.» "
Homélie :
" Jésus se rendit sur le mont des Oliviers. Dès le
matin il retourna au temple ; et comme tout le peuple venait à lui, il
s'assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amenèrent
alors une femme surprise en adultère. Ils la font avancer au milieu de la
foule et disent à Jésus : «Maître, cette femme a été surprise en flagrant
délit d'adultère. Moïse, dans la Loi, nous a prescrit de lapider ces
femmes-là. Et toi, qu'en dis-tu ?» C'était pour l'éprouver qu'ils parlaient
ainsi, afin de pouvoir l'accuser. "
Jésus est le Fils de Dieu fait Homme. Il est "le Verbe de Vie"
(1 Jn.
1, 1), la Parole vivante du Père qui a envoyé son Fils pour annoncer à tous
les hommes la Bonne Nouvelle du Salut. Jésus est "la Vie"
(Jn. 14, 6), car
la Parole du Père, c'est-à-dire son Fils, exprime toute la Vie de Dieu :
depuis toujours et pour toujours, le Père donne à son Fils la Vie qui nous
est connue comme "Parole" ! La veille de sa Passion, Jésus l'a clairement
enseigné, lorsqu'il pria ainsi son Père : "La vie éternelle consiste en ce
qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé,
Jésus Christ." (Jn. 17, 3)
La vie éternelle consiste à
"connaître Dieu" ! Il s'agit d'une connaissance d'amour, mais une
connaissance fondée sur une connaissance d'intelligence, une connaissance de
raison : nous aimons Dieu et nous le connaissons parce que
nous croyons en
lui. "Nous, nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous, et nous y avons
cru," dit Saint Jean (1 Jn. 4, 16). Le fondement de notre amour pour Dieu se
trouve dans notre connaissance de Dieu. C'est pourquoi, Jésus a passé toute
sa vie publique à enseigner le peuple et à préparer ses disciples à leur
futur mission d'apôtres. "Dès le matin il retourna au temple ; et comme tout
le peuple venait à lui, il s'assit et se mit à enseigner." (Jn. 8, 2)
Si donc, le démon et ceux qui sont à
sa solde, ici les scribes et les pharisiens, veulent mettre tout en oeuvre
pour perdre les âmes, c'est d'abord sur ce plan de la connaissance et de
l'enseignement qu'ils vont manoeuvrer. "C'était pour l'éprouver qu'ils
parlaient ainsi, afin de pouvoir l'accuser."
(Jn. 8, 6) Les scribes et les
pharisiens vont essayer de perturber l'enseignement du Maître en lui
opposant la Loi de Moïse : "Maître, cette femme a été surprise en flagrant
délit d'adultère. Moïse, dans la Loi, nous a prescrit de lapider ces
femmes-là." (Jn. 8, 5)
Les scribes et les pharisiens, et le démon derrière eux, vont très
loin dans leur tentative d'opposition à Jésus. Ils lui disent même : "Et
toi, qu'en dis-tu ?" Ils veulent par là obliger Jésus à se détourner de sa
propre mission. Car Jésus est là, parmi eux, non pour porter un jugement sur
des paroles d'homme, mais pour rendre témoignage à la Parole du Père qu'il
est en personne : "Les paroles que je vous dis, ce n'est pas de moi-même que
je les prononce. Le Père qui demeure en moi, c'est lui qui accomplit les
oeuvres." (Jn. 14, 10)
" Mais Jésus, s'étant courbé, écrivait du
doigt sur le sol. Comme ils insistaient, il se redressa et leur dit : «Que
celui de vous qui est sans péché lui jette le premier la pierre.» Et se
penchant de nouveau, il écrivait sur le sol. A ces mots, ils se retirèrent
un par un jusqu'au dernier, à commencer par les plus âgés, de sorte que
Jésus resta seul avec la femme devant lui. "
Sans l'esprit qui lui donne la vie, une parole écrite est une parole
de mort, et non une parole de vie. C'est pourquoi Jésus n'a jamais rien
écrit, lui, qui est la Parole de Vie. Même ce qu'il a écrit sur le sable
n'est pas sa Parole à lui, car sur le sable on ne peut rien établir de
stable et de solide, ce qui est tout à fait contraire à la Parole de Dieu,
immuable et éternelle. Si donc Jésus a écrit quelque chose sur le sable, ce
ne peut être que des paroles d'homme, mais des paroles d'homme qui sont des
paroles de mort, et donc, des paroles qui n'expriment pas autre chose que
les péchés de ceux qui étaient là présents, en train de tendre un piège à
celui qui veut à tout prix les sauver de la mort éternelle. Honteux de
voir ainsi leurs péchés dévoilés, ces hommes aux paroles de mort se
retirèrent, laissant Jésus seul avec la femme qui avait été surprise en
adultère. "A ces mots, ils se retirèrent un par un jusqu'au dernier, à
commencer par les plus âgés, de sorte que Jésus resta seul avec la femme
devant lui."
" Alors, il se redressa, et ne voyant plus que la
femme, il lui dit : «Femme, où sont-ils ? Personne ne t'a condamnée ?» Elle
répondit : «Personne, Seigneur.» Et Jésus lui dit : «Moi non plus, je ne te
condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus.» "
Ceux qui criaient justice et qui demandaient un châtiment
exemplaire pour cette femme adultère étaient eux-mêmes remplis d'injustice
et de péché. Ce cas n'est pas rare. Combien de fois n'avons-nous pas agi
ainsi ? Combien d'enquêtes judiciaires et de procès ne sont-ils pas mis en
oeuvre chaque année pour punir ceux et celles qui, par exemple, se seraient
enrichis au détriment des fonds publics ? Les juges eux-mêmes, et tout
l'appareil judiciaire est-il pur ? Rend-il la justice avec miséricorde ?
Certes, il faut un justice humaine, toute imparfaite qu'elle soit. Mais quel
scandale de voir un État, quel qu'il soit, prétendre rendre une justice
équitable alors qu'il ne respecte ni la loi naturelle, ni les droits de Dieu
! C'est un fait, hélas ! C'est un mal que nous devons tolérer,
afin de rester quand même soumis aux lois de l'État, faute de quoi
l'injustice serait encore plus grande, par notre propre faute.
Que le Seigneur Jésus nous témoigne de sa tendre compassion et de son
immense miséricorde, comme il le fit à l'égard de la femme adultère !
Demandons à Marie, la Très Sainte Mère de Dieu, de nous enseigner le chemin
de la vraie justice et de la miséricorde sans borne ! Que, par Marie, le
Pain de Vie soit notre force et notre lumière pour parvenir au Royaume de la
Paix, de l'Amour et de la Justice éternelle !
par le Chanoine Dr. Daniel Meynen
Aujourd'hui, le Saint Père nous a dit:
L'obéissance du Fils, dit Benoît XVI, se
reflète dans l'obéissance de la Mère :
Benoît XVI
Benoît XVI évoque l'Annonciation du Seigneur :
Benoît XVI
Benoît XVI invite les jeunes à une Liturgie Pénitentielle :
Benoît XVI
Benoît XVI: le Seigneur condamne le péché, non le pécheur:
Benoît XVI
Benoît XVI rend hommage à Mgr. Oscar Romero :
Benoît XVI
Benoît XVI accueille les jeunes de Saint Jean de Passy :
Benoît XVI
Sources:
www.vatican.va
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 25.03.2007 - BENOÎT XVI - Méditations |