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19 Avril 2005
 

Le démon met tout en oeuvre pour perdre les âmes

 

ROME, le 25 Mars 2007 - (E.S.M.) - Le Saint Père Benoît XVI a commenté l'Évangile d'aujourd'hui, en faisant remarquer que "l'objectif du Christ est de sauver les âmes. Nous complétons cette médiation par une une homélie du Chanoine Dr. Daniel Meynen.

Satan devant Dieu - Musei Vaticani, Vatican      Pour agrandir l'image: satan

Le Saint Père Benoît XVI a commenté l'Évangile d'aujourd'hui, en faisant remarquer que "l'objectif du Christ est de sauver les âmes. (Benoît XVI: le Seigneur condamne le péché, non le pécheur)

Homélie du Chanoine Dr. Daniel Meynen pour le cinquième Dimanche de Carême - Année C - Jn. 8, 1-11

Le démon et ceux qui sont à sa solde, ici les scribes et les pharisiens, veulent mettre tout en oeuvre pour perdre les âmes.

" Jésus se rendit sur le mont des Oliviers. Dès le matin il retourna au temple ; et comme tout le peuple venait à lui, il s'assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amenèrent alors une femme surprise en adultère. Ils la font avancer au milieu de la foule et disent à Jésus : «Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. Moïse, dans la Loi, nous a prescrit de lapider ces femmes-là. Et toi, qu'en dis-tu ?» C'était pour l'éprouver qu'ils parlaient ainsi, afin de pouvoir l'accuser.

" Mais Jésus, s'étant courbé, écrivait du doigt sur le sol. Comme ils insistaient, il se redressa et leur dit : «Que celui de vous qui est sans péché lui jette le premier la pierre.» Et se penchant de nouveau, il écrivait sur le sol. A ces mots, ils se retirèrent un par un jusqu'au dernier, à commencer par les plus âgés, de sorte que Jésus resta seul avec la femme devant lui. Alors, il se redressa, et ne voyant plus que la femme, il lui dit : «Femme, où sont-ils ? Personne ne t'a condamnée ?» Elle répondit : «Personne, Seigneur.» Et Jésus lui dit : «Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus.» "

Homélie :

" Jésus se rendit sur le mont des Oliviers. Dès le matin il retourna au temple ; et comme tout le peuple venait à lui, il s'assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amenèrent alors une femme surprise en adultère. Ils la font avancer au milieu de la foule et disent à Jésus : «Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. Moïse, dans la Loi, nous a prescrit de lapider ces femmes-là. Et toi, qu'en dis-tu ?» C'était pour l'éprouver qu'ils parlaient ainsi, afin de pouvoir l'accuser. "

Jésus est le Fils de Dieu fait Homme. Il est "le Verbe de Vie" (1 Jn. 1, 1), la Parole vivante du Père qui a envoyé son Fils pour annoncer à tous les hommes la Bonne Nouvelle du Salut. Jésus est "la Vie" (Jn. 14, 6), car la Parole du Père, c'est-à-dire son Fils, exprime toute la Vie de Dieu : depuis toujours et pour toujours, le Père donne à son Fils la Vie qui nous est connue comme "Parole" ! La veille de sa Passion, Jésus l'a clairement enseigné, lorsqu'il pria ainsi son Père : "La vie éternelle consiste en ce qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ." (Jn. 17, 3)

La vie éternelle consiste à "connaître Dieu" ! Il s'agit d'une connaissance d'amour, mais une connaissance fondée sur une connaissance d'intelligence, une connaissance de raison : nous aimons Dieu et nous le connaissons parce que nous croyons en lui. "Nous, nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru," dit Saint Jean (1 Jn. 4, 16). Le fondement de notre amour pour Dieu se trouve dans notre connaissance de Dieu. C'est pourquoi, Jésus a passé toute sa vie publique à enseigner le peuple et à préparer ses disciples à leur futur mission d'apôtres. "Dès le matin il retourna au temple ; et comme tout le peuple venait à lui, il s'assit et se mit à enseigner." (Jn. 8, 2)

Si donc, le démon et ceux qui sont à sa solde, ici les scribes et les pharisiens, veulent mettre tout en oeuvre pour perdre les âmes, c'est d'abord sur ce plan de la connaissance et de l'enseignement qu'ils vont manoeuvrer. "C'était pour l'éprouver qu'ils parlaient ainsi, afin de pouvoir l'accuser." (Jn. 8, 6) Les scribes et les pharisiens vont essayer de perturber l'enseignement du Maître en lui opposant la Loi de Moïse : "Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. Moïse, dans la Loi, nous a prescrit de lapider ces femmes-là." (Jn. 8, 5)

Les scribes et les pharisiens, et le démon derrière eux, vont très loin dans leur tentative d'opposition à Jésus. Ils lui disent même : "Et toi, qu'en dis-tu ?" Ils veulent par là obliger Jésus à se détourner de sa propre mission. Car Jésus est là, parmi eux, non pour porter un jugement sur des paroles d'homme, mais pour rendre témoignage à la Parole du Père qu'il est en personne : "Les paroles que je vous dis, ce n'est pas de moi-même que je les prononce. Le Père qui demeure en moi, c'est lui qui accomplit les oeuvres." (Jn. 14, 10)

" Mais Jésus, s'étant courbé, écrivait du doigt sur le sol. Comme ils insistaient, il se redressa et leur dit : «Que celui de vous qui est sans péché lui jette le premier la pierre.» Et se penchant de nouveau, il écrivait sur le sol. A ces mots, ils se retirèrent un par un jusqu'au dernier, à commencer par les plus âgés, de sorte que Jésus resta seul avec la femme devant lui. "

Sans l'esprit qui lui donne la vie, une parole écrite est une parole de mort, et non une parole de vie. C'est pourquoi Jésus n'a jamais rien écrit, lui, qui est la Parole de Vie. Même ce qu'il a écrit sur le sable n'est pas sa Parole à lui, car sur le sable on ne peut rien établir de stable et de solide, ce qui est tout à fait contraire à la Parole de Dieu, immuable et éternelle. Si donc Jésus a écrit quelque chose sur le sable, ce ne peut être que des paroles d'homme, mais des paroles d'homme qui sont des paroles de mort, et donc, des paroles qui n'expriment pas autre chose que les péchés de ceux qui étaient là présents, en train de tendre un piège à celui qui veut à tout prix les sauver de la mort éternelle. Honteux de voir ainsi leurs péchés dévoilés, ces hommes aux paroles de mort se retirèrent, laissant Jésus seul avec la femme qui avait été surprise en adultère. "A ces mots, ils se retirèrent un par un jusqu'au dernier, à commencer par les plus âgés, de sorte que Jésus resta seul avec la femme devant lui."

" Alors, il se redressa, et ne voyant plus que la femme, il lui dit : «Femme, où sont-ils ? Personne ne t'a condamnée ?» Elle répondit : «Personne, Seigneur.» Et Jésus lui dit : «Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus.» "

Ceux qui criaient justice et qui demandaient un châtiment exemplaire pour cette femme adultère étaient eux-mêmes remplis d'injustice et de péché. Ce cas n'est pas rare. Combien de fois n'avons-nous pas agi ainsi ? Combien d'enquêtes judiciaires et de procès ne sont-ils pas mis en oeuvre chaque année pour punir ceux et celles qui, par exemple, se seraient enrichis au détriment des fonds publics ? Les juges eux-mêmes, et tout l'appareil judiciaire est-il pur ? Rend-il la justice avec miséricorde ? Certes, il faut un justice humaine, toute imparfaite qu'elle soit. Mais quel scandale de voir un État, quel qu'il soit, prétendre rendre une justice équitable alors qu'il ne respecte ni la loi naturelle, ni les droits de Dieu ! C'est un fait, hélas ! C'est un mal que nous devons tolérer, afin de rester quand même soumis aux lois de l'État, faute de quoi l'injustice serait encore plus grande, par notre propre faute.

Que le Seigneur Jésus nous témoigne de sa tendre compassion et de son immense miséricorde, comme il le fit à l'égard de la femme adultère ! Demandons à Marie, la Très Sainte Mère de Dieu, de nous enseigner le chemin de la vraie justice et de la miséricorde sans borne ! Que, par Marie, le Pain de Vie soit notre force et notre lumière pour parvenir au Royaume de la Paix, de l'Amour et de la Justice éternelle !

par le Chanoine Dr. Daniel Meynen

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Sources:  www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 25.03.2007 - BENOÎT XVI - Méditations

 

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