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19 Avril 2005
 

Mgr Gänswein s'exprime sur le synode allemand : aucune valeur juridique

Le 21 avril 2023 - E.S.M. - Le secrétaire de Benoît XVI, Mgr. Georg Gänswein, revient avec trois entretiens en trois jours. Pas de nouvelles sur son avenir, mais amplement d'espace pour le controversé Synodaler Weg que le prélat ne considère pas du tout utile pour les besoins des fidèles ou contraignant sur le plan canonique. Au contraire, cela a contribué au déclin de la foi.

Mgr. Georg Gänswein  - Pour agrandir l'image ► Cliquer

Mgr Gänswein s'exprime sur le synode allemand : aucune valeur juridique

Le 21 avril 2023 - E.S.M. - Mgr. Georg Gänswein s'en prend au controversé "chemin synodal allemand": un chemin qui a aggravé la crise de la foi et qui n'a même pas force de loi. Et il le dit en tant qu'avocat canonique : en fait, peu se souviennent que le secrétaire de Benoît XVI (et au moins formellement préfet de la Maison pontificale) est diplômé de la Ludwig-Maximilians-Universität de Munich précisément en droit canonique, matière qu'il puis enseigné à Rome à l'Université pontificale de la Sainte-Croix.

Le long silence qui a suivi "l'affaire médiatique" qui a explosé après la publication de Rien que la vérité semble désormais appartenir au passé. L'archevêque allemand est lentement réapparu sur la scène publique, des occasions liturgiques au suffrage et à la mémoire du pape émérite au salon de Bruno Vespa, début mars. Mais cette fois il le fait avec trois interviews en trois jours consécutifs (à faire pâlir d'envie le pape François qui accorde lui aussi des interviews sans nombre et à tirage serré). Le dimanche 16 avril, jour du 96e anniversaire de la naissance de Benoît XVI, il était l'invité de Verissimo, dirigé par Silvia Toffanin. Lundi 17 avril, c'était au tour de l'émission autrichienne Zib 2. Enfin, dans son Allemagne natale, le mardi 18 avril, une longue interview est parue sur la Passauer Neue Presse (certains extraits des deux derniers ont été relancés en Italie par Silere non possum ), c'est le titre du journal de Passau et les « limites » sont celles que le synode allemand ne peut franchir. Toute la seconde moitié de l'interview est consacrée au thème, tandis que la première partie parle du présent et de l'avenir de l'archevêque. Rien de nouveau sur la rumeur de rendez-vous au Costa Rica qui semblait imminente après l'audience avec le pape François en mars ("Non, je ne sais plus rien"). Ayant quitté le monastère Mater Ecclesiae, où il a vécu à côté de Benoît XVI jusqu'au 31 décembre, "je vis maintenant dans une maison à côté de Santa Marta, où vit le pape François" et "j'exerce mes fonctions d'exécuteur testamentaire". Mgr Gänswein a hérité "d'une belle croix bavaroise en bois qu'il [Ratzinger] avait lui-même dans sa maison en tant que cardinal". Et la tâche de détruire la correspondance privée ("lettres que les parents de Ratzinger écrivaient à leurs enfants et puis eux aussi, entre frères") : un "moment douloureux", "mais j'ai évidemment accompli son dernier souhait sans me dérober".

La conversation passe ensuite au « 11 septembre de l'Église », c'est-à-dire au fléau des abus, au casus belli qui a déclenché le Synodaler Weg avec toutes ses dérives, toujours en cours. « Je doute que le chemin synodal, tel qu'il s'est développé, ait été la bonne réponse à la crise des abus », dit Mgr Gänswein, notemment parce que les « thèmes » du synode « vont bien au-delà de la réponse nécessaire à la crise des abus », en déviant « sur des objectifs complètement différents », qui présentent plutôt le risque de conduire « hors de l'unité de l'Église universelle ». Plus que des réponses, le synode allemand a déclenché « des tensions au sein de l'Église catholique en Allemagne et avec le Saint-Siège », qui à l'occasion de la visite ad limina des évêques allemands en novembre 2022 puis avec la lettre des cardinaux Parolin, Ouellet et Ladaria, « a montré clairement et sans équivoque les limites qui doivent être prises au sérieux ».

Et Mgr Gänswein est aussi clair et sans équivoque : « Je ne considère pas le cheminement synodal comme une réponse utile aux besoins réels des fidèles », ajoutant « en tant que canoniste » (comme nous l'avons dit au début), qu'il « n'a aucune valeur juridique contraignante au sens du droit canonique ». De plus, la réponse immédiate du Vatican à la lettre des évêques de Cologne, Eichstätt, Augsbourg, Passau et Ratisbonne (les quelques voix opposées dans l'épiscopat allemand) "démontre l'urgence avec laquelle le Vatican aborde la question". Une situation si grave que l'archevêque confie : "Je prie et j'espère qu'une scission pourra être évitée".

En bref, la "voie" allemande s'avère être un remède
pire que le mal. "Le déclin de la foi s'est de fait accru après le cheminement synodal", dit Mgr Gänswein, niant l'autre "accroche" (rappelée par l'intervieweur) selon laquelle il faut faire quelque chose pour raviver la foi. Il faut le faire, mais la vraie réponse vient "de l'approfondissement de la foi et non des questions structurelles. La foi, si je la prends au sérieux, ne s'éveille à une vie nouvelle qu'à travers une véritable conversion et un approfondissement personnels », ce qui « suppose un engagement et une détermination personnels. C'est un combat et ça le sera toujours."

En somme, ce n'est pas une Église à la mode que souhaite Mgr Gänswein, qui conclut en évoquant les paroles prophétiques, remontant à 1958, d'"un jeune professeur de théologie nommé Joseph Ratzinger", selon lequel "l'Église du futur" sera "une Église de petites minorités qui vivent de foi et la témoignent et la transmettent dans ce monde. Ne sommes-nous pas aujourd'hui les témoins de cette prophétie ?". En effet, si à première vue les "vents" synodaux peuvent recueillir un consentement illusoire (mais à quoi : à une enveloppe vidée de l'intérieur ?), l'Eglise ne doit pas craindre la perte d'"influence politique et sociale", ce n'est pas son objectif - affirme-t-il - "mais témoigner de l'Evangile de Jésus-Christ, la Bonne Nouvelle, par des paroles et des actions".


Lanuovabq.it- Traduction  E.S.M

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Sources : Lanuovabq.it -  Traduction  E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.)
21.04.2023

 

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