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19 Avril 2005
 

Benoît XVI: la Loi trouve son accomplissement dans le commandement de l'Amour

 

Le 20 novembre 2008 - (E.S.M.) - Benoît XVI a cité Martin Luther pendant la traditionnelle catéchèse de l'Audience Générale du Mercredi, désavouant son affirmation par laquelle on est « justifié par la seule foi ».

Le pape Benoît XVI arrivant place St Pierre

Catéchèse de Benoît XVI: la Loi trouve son accomplissement dans le commandement de l'Amour

Le 20 novembre 2008 -  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Benoît XVI a cité Martin Luther pendant la traditionnelle catéchèse de l'Audience Générale du Mercredi, désavouant son affirmation par laquelle on est « justifié par la seule foi ». Le pape, en effet, a expliqué que c’« est vrai », mais a mis en garde, « si l’on oppose pas la foi à la charité et à l'Amour ».

C’est seulement « transformés par l'Amour du Christ pour Dieu et pour son prochain, que nous pouvons être réellement justes aux yeux de Dieu », a poursuivi le Saint-Père, pour que « la Loi trouve son accomplissement dans le commandement de l'Amour ». Les paroles de Benoît XVI ont pris appui sur la doctrine de la justification et ont concerné, en large partie, l'exemple de Saint Paul.

« Lorsque Paul rencontre le Ressuscité sur le chemin de Damas - a rappelé le pape – il était un homme réalisé : irrépréhensible quant à la justice dérivant de la Loi », mais après cette rencontre « il commença à considérer tous ses mérites » comme des « miettes face à la sublimité de la connaissance de Jésus Christ » et passa « d'une justice fondée sur la Loi et acquise avec l'observance des oeuvres prescrites, à une justice basée sur la foi dans le Christ ».

Pour Benoît XVI, « la relation entre Paul et le Ressuscité devint tellement profonde qu’elle le poussa à soutenir que le Christ » était « sa vie, au point que pour pouvoir le rejoindre, même mourirn devenait un avantage ». C’est précisément pour cela, a souligné le Saint Père, que « Paul place désormais au centre de son Évangile, une irréductible opposition entre deux parcours alternatifs vers la justice : l’un construit sur les oeuvres de la Loi, l'autre fondé sur la grâce de la foi dans le Christ ». Et Paul choisit la seconde, où « l'homme est justifié par la foi indépendamment des oeuvres de la loi ».
Texte intégral de la catéchèse La prédication de Saint Paul sur la justification

En complément de la catéchèse du Saint-Père, voici une homélie de saint Jean Chrysostome sur l'extrait de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (3,21-24) qui a été lu avant la catéchèse.

Mais maintenant, sans la Loi, la justice de Dieu s'est manifestée, attestée par la Loi et les Prophètes,  justice de Dieu par la foi en Jésus Christ, à l'adresse de tous ceux qui croient -- car il n'y a pas de différence : tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu -- et ils sont justifiés par la faveur de sa grâce en vertu de la rédemption accomplie dans le Christ Jésus : (Rom 3, 21-24)

Homélie VII de Saint Jean Chrysostome sur le thème de la catéchèse du Saint-Père Benoît XVI

Après avoir ainsi augmenté leurs craintes il revient à parler de la grâce, pour leur inspirer un vif désir de la rémission de leurs péchés, et il dit : « Tandis que maintenant, dans la loi, la justice de Dieu a été manifestée
(21) ». Il énonce là une grande chose et qui a bien besoin d'être prouvée. Si en effet ceux qui vivaient sous la loi non seulement n'ont point échappé au châtiment, mais se le sont attiré plus sévère, comment pourra-t-on, en dehors de la loi, non seulement éviter la punition, mais même être justifié ? Voilà les deux points principaux qu'il établit : être justifié et obtenir tous ces biens sans la loi. Aussi ne dit-il pas simplement la justice, mais « La justice de Dieu », relevant, par la dignité du personnage, la grandeur du don et la certitude de l'accomplissement de la promesse, puisque tout est possible à Dieu. Il ne dit point non plus : a été donnée mais : « A été manifestée », pour échapper au reproche d'innovation; car la manifestation est comme la révélation d'une chose ancienne et cachée. Et non seulement ici, mais plus bas encore, il montrera que ce n'est point là une nouveauté. En effet, après ce mot : « A été manifestée », il ajoute : « Étant confirmée par le témoignage de la loi et des prophètes ».

Ne vous troublez pas, leur dit-il, parce qu'elle est donnée maintenant, comme si c'était une chose nouvelle et inouïe ; car elle a déjà été prédite autrefois par la loi et par les prophètes. Il s'est déjà servi de cette preuve pour d'autres sujets ; il s'en servira encore. Plus haut il a produit ce texte d'Habacuc : « Le juste vit de foi ».
(Rom. I, 17.) Puis il a parlé d'Abraham et de David, à propos d'autres questions. Ces personnages jouissaient d'une grande autorité chez les Juifs; car l'un était patriarche et prophète, et l'autre roi et prophète, et c'était à eux qu'avaient été faites les promesses relatives à ce sujet. Aussi Matthieu, au début de son Évangile, les mentionne-t-il d'abord tous les deux, et donne ensuite les générations par ordre. En effet, après avoir dit : « Livre de la généalogie de Jésus-Christ », il ne fait point suivre le nom d'Abraham, de ceux d'Isaac et de Jacob; mais il nomme David avec Abraham , et même, chose étonnante ! avant Abraham, puisqu'il dit : « Fils de David, fils d'Abraham » ; après quoi il énumère Isaac, Jacob et tous leurs descendants. C'est aussi pour cela que l'apôtre les cite souvent et dit ici : « La justice de Dieu étant confirmée par le témoignage de la loi et des prophètes ». Et pour qu'on ne dise pas : Comment serons-nous sauvés, nous qui ne contribuons en rien à ce dont il s'agit ? il montre que ce que nous y apportons n'est pas peu de chose, à savoir la foi. Aussi après avoir dit : « La justice de Dieu », il ajoute : « Par la foi, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient... (22) ».

Ici encore le Juif se trouble, en voyant qu'il n'a rien de plus que les autres et qu'il est compris dans le dénombrement de toute la terre. Pour y obvier, l'apôtre le comprime par la crainte, en ajoutant : « Car il n'y a point de distinction, parce que tous ont péché
(23) ». Ne me dites pas qu'un tel est Grec, qu'un tel est Scythe, qu'un tel est Thrace ; car tous sont de même condition. Si vous avec reçu la loi, vous n'y avez appris qu'une chose : à connaître le péché, et non à le fuir. Ensuite, pour qu'on n'objecte point : Si nous avons péché, ce n'est pas comme eux, il continue : « Et sont privés de la gloire de Dieu ». Ainsi, bien que tu n'aies point commis les mêmes péchés que les autres, tu es également privé de la gloire : car tu es de ceux qui ont péché; or celui qui a péché ne compte point parmi les glorifiés, mais parmi ceux qui sont couverts de confusion. Pourtant ne crains pas : Si je dis cela, ce n'est pas pour te jeter dans le désespoir, mais pour te faire comprendre la bonté du Maître. Aussi ajoute-t-il : « Étant justifiés gratuitement par la grâce, par la rédemption qui est dans le Christ Jésus, que Dieu a établi propitiation par la foi en son sang pour montrer sa justice (24, 25) ».

Le pape Benoît XVI s'adresse aux pèlerins francophones

Texte original du discours du Saint Père UDIENZA GENERALE
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Sources :  (E.S.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité)  20.11.2008 - T/Méditation

 

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