Le 20 septembre 2008  - (E.S.M.) - Au lendemain des quatre jours de la visite du Saint Père en France, nous sommes heureux de rendre grâce en bénissant le Seigneur pour Benoît XVI, dont le nom signifie « Béni ».

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Benoît XVI, un pape dont l'humilité et la simplicité ont émerveillé les français

En chaque Eucharistie, au chant du Sanctus, nous proclamons: « Béni soit le nom du Seigneur ».

Le 20 septembre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Au lendemain des quatre jours de la visite du Saint Père en France, nous sommes heureux de rendre grâce en bénissant le Seigneur pour Benoît XVI, dont le nom signifie « Béni ».

De retour à Pontoise, après ces heures intenses à Paris et Lourdes, nous pouvons rendre grâces. D’abord pour la personne même du pape, « mal connu » ou « méconnu », suivant les adjectifs entendus avant son arrivée. De fait, le cardinal Ratzinger, habitués des milieux théologiques, ecclésiaux et intellectuels, s’est révélé à tous par sa douceur, sa bienveillance et son intelligence. Les centaines de milliers de fidèles, les prêtres, les jeunes, les malades ont découvert ce Pasteur donné à notre Église. Quelle joie d’entendre de multiples témoignages, de lire les articles montrant le changement dans l’opinion et les média... Cela s’était déjà produit aux Etats Unis en avril et à Sydney en juillet, et s’est réalisé en France. Nous qui connaissions cet homme de Dieu, serviteur de l’Église, nous n’avons pas été surpris, nous savions qui était ce pape.

Aussi, dès les premiers instants à Orly et à l’Élysée jusqu’à son départ de Lourdes, Benoît XVI a montré qu’il accomplit son métier de pape avec humilité et simplicité. Tous ceux qui ont participé aux différentes rencontres en ont été les témoins émerveillés.

Parmi eux, les jeunes. Ceux qui sont allés en Océanie cet été pour les JMJ savaient et attendaient avec impatience le successeur de Pierre. Nous pressentions qu’ils seraient nombreux et ils l’ont été, sur le parvis de Notre Dame de Paris, pour le chemin de lumière à travers la capitale, à la messe des Invalides et à Lourdes. Pourquoi sont-ils venus aussi nombreux en apportant ainsi leur enthousiasme ? Tout simplement parce qu’ils sont membres de groupes de prières, d’aumôneries, actifs dans leurs paroisses et désireux d’être en Église… ou invités par leurs amis. Et le courant est passé, notamment dans les messages livrés par le pape dont son vigoureux appel aux vocations.

Le pape pèlerin à Lourdes, a souhaité aussi rencontrer les évêques dans notre lieu habituel des assemblées. Joie de ce temps fraternel entre évêques – nous sommes toujours heureux de nous retrouver et de partager nos soucis de pasteur. Nous avons écouté les réflexions du pape, « cette feuille de route » pour la mission de l’Église dans notre pays. Je puis témoigner de l’écoute attentive des évêques et des applaudissements au terme de cet important discours. Nous l’avons reçu comme un encouragement dans notre travail pastoral.

Enfin, pour être bref, s’il fallait retenir parmi un souvenir, je mentionnerai celui de ce temps d’adoration dimanche à Lourdes. Impressionnant silence à l’image des longs temps de silence durant les messes.

Maintenant, nous pouvons méditer les multiples discours, homélies, prières. Telle celle devant le Saint Sacrement : « Restez en silence, puis parlez et dites au monde: nous ne pouvons plus taire ce que nous savons. Allez dire au monde entier les merveilles de Dieu présent à chaque moment de nos vies, en tout lieu de la terre ».

Grâce à la visite du pape, l’Église et les chrétiens ont donné un beau témoignage à la France et au monde. Avec Benoît XVI au nom bien choisi, Bénissons le Seigneur.

+ Jean Yves Riocreux
Évêque de Pontoise
 

Sources : Jean Yves Riocreux
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