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19 Avril 2005
 

Benoît XVI nous exhorte à vivre conformément aux critères du Juge

 

Rome, le 19 décembre 2007 - (E.S.M.) - Le pape Benoît XVI a utilisé le mot "justice" dix sept fois, il est peut-être souhaitable de nous rafraîchir la mémoire pour bien appréhender le sens de la "Justice de Dieu". Pour cela nous avons extrait quelques passages éclairants que nous livrons à votre réflexion.

Le pape Benoît XVI - Pour agrandir l'image  Cliquer

Benoît XVI nous exhorte à vivre conformément aux critères du Juge

On pourrait attribuer aujourd'hui au pape Benoît XVI cette parole du Psaume 39, 8 "J'ai annoncé votre justice dans une grande assemblée".

Noël, dit le pape, nous exhorte à attendre, en veillant et en priant, notre Rédempteur, qui au dernier jour « viendra juger les vivants et les morts ». 

Le pape constate l'état d'injustice qui règne actuellement dans le monde et il indique que nous attendons que justice soit faite. Mais explique-t-il, la justice est un concept abstrait. C'est pour cela que nous implorons Celui qui est la Justice.

La justice poursuit le pape c'est que nous vivions conformément aux critères du Juge, que nous vivions en sa présence et qu'ainsi nous réalisions la justice dans notre vie. L'humanité, souligne Benoît XVI, aspire à la justice et souvent, inconsciemment, attend le salut que seul Dieu peut nous procurer.

Le pape Benoît XVI a utilisé le mot "justice" dix sept fois, il est peut-être souhaitable de nous rafraîchir la mémoire pour bien appréhender le sens de la "Justice de Dieu". Pour cela nous avons extrait quelques passages éclairants que nous livrons à votre réflexion.

A lire dans St Augustin, Cité de Dieu, en particulier le chapitre XXIV. (extraits)

(...) Mais afin que ceux que la miséricorde égare comprennent quelle est la portée de ces paroles de l'Écriture: « Seigneur, que la douceur que vous avez cachée à ceux qui vous craignent est grande et abondante! » qu'ils lisent ce qui suit: « Mais vous l'avez consommée en ceux qui espèrent en vous (Ps 30,20) ». Qu'est-ce à dire sinon que la justice de Dieu n'est pas douce à ceux qui ne le servent que par la crainte du châtiment, comme font ceux qui veulent établir leur propre justice en la fondant sur la loi ? Ne connaissant pas en effet la justice de Dieu, ils ne la peuvent goûter (Rm 10,3). Ils mettent leur espérance en eux-mêmes, au lieu de la mettre en lui; aussi l'abondance de la douceur de Dieu leur est cachée; parce que, s'ils craignent Dieu c'est de cette crainte servile qui n'est point accompagnée d'amour, car l'amour parfait bannit la crainte (Jn 4,18).

Dieu a donc consommé sa douceur en ceux qui espèrent en lui; il l'a consommée en leur inspirant son amour, afin qu'étant remplis d'une crainte, chaste que l'amour ne bannit pas, mais qui demeure éternellement (Ps 18,10), ils ne s'en glorifient que dans le Seigneur. En effet, la justice de Dieu, c'est Jésus-Christ « qui nous a été donné de Dieu pour être notre sagesse, notre justice, notre sanctification et notre rédemption, afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur (1Co 1,30-31 ». Cette justice de Dieu, qui est un don de la grâce et non l'effet de nos mérites, n'est pas connue de ceux qui, voulant établir leur propre justice, ne sont point soumis à la justice de Dieu, qui est Jésus-Christ (Rm 10,3). C'est dans cette justice que se trouve l'abondance de la douceur de Dieu. De là vient cette parole du psaume : « Goûtez et voyez combien le Seigneur est doux (Ps 32,9)! »

En ce pèlerinage, nous le goûtons plutôt que nous ne pouvons nous en rassasier, ce qui excite plus fortement encore la faim et la soif que nous avons eues, jusqu'au jour où nous le verrons tel qu'il est (1Jn 3,2), et où cette parole du psalmiste sera accomplie: « Je serai rassasié, quand votre gloire paraîtra ». C'est ainsi que Jésus-Christ consomme l'abondance de sa douceur en ceux qui espèrent en lui. Or, si Dieu cache à ceux qui le craignent l'abondance de cette douceur dans le sens où l'entendent nos adversaires, c'est-à-dire afin que la peur d'être damnés engage les impies à bien vivre, de sorte qu'il puisse y avoir des fidèles qui prient pour leurs frères qui vivent mal, comment alors Dieu a-t-il consommé sa douceur en ceux qui espèrent en lui, puisque, selon ces rêveries, c'est par cette douceur même qu'il ne doit pas damner ceux qui n'espèrent pas en lui ? Que le chrétien cherche donc cette douceur que Dieu consomme en ceux qui espèrent en lui, et non celle qu'on s'imagine qu'il consommera en ceux qui le méprisent et le blasphèment; car c'est en vain qu'on cherche en l'autre vie ce qu'on a négligé d'acquérir en celle-ci. (...)

(...) Paul ajoute : « Ceux qui commettent ces crimes ne posséderont pas le royaume de Dieu (Ga 5,21) ». C'est pourquoi ceux qui vivent dans le désordre, et qui, d'ailleurs, persévèrent dans la communion de l'Église, ne doivent pas se croire en sûreté, sous prétexte qu'il est dit « Celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé (Mt 10,22) ». Par leur mauvaise vie, en effet, ils abandonnent la justice qui donne la vie, et qui n'est autre que Jésus-Christ, soit en pratiquant la fornication, soit en déshonorant leur corps par d'autres impuretés que l'Apôtre n'a pas voulu nommer, soit enfin en commettant quelqu'une de ces oeuvres dont il est dit: « Ceux qui les commettront ne posséderont pas le royaume de Dieu ». Or, ne devant pas être dans le royaume de Dieu, ils seront inévitablement dans le feu éternel. (...)

Pour approfondir, voir Somme théologique - St Thomas d'Aquin, prima pars : QUESTION 21 - LA JUSTICE ET LA MISÉRICORDE EN DIEU

Et dans le Catéchisme de l'Eglise catholique : n° 1977 - Le Christ est la fin de la loi (cf. Rm 10,4), Lui seul enseigne et accorde la justice de Dieu.
N° 1987 - La grâce du Saint-Esprit a le pouvoir de nous justifier, c'est-à-dire de nous laver de nos péchés et de nous communiquer "la justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ" (Rm 3,22) et par le Baptême (cf. Rm 6,3-4). Lire également les paragraphes n° 1988 à 1995.

Par leur vie selon le Christ, les chrétiens hâtent la venue du Règne de Dieu, du "Règne de la justice, de la vérité et de la paix" (Missel Romain, Préface du Christ-Roi). Ils ne délaissent pas pour autant leurs tâches terrestres; fidèles à leur Maître ils les remplissent avec droiture, patience et amour. (2046)


Passons à cet autre commentaire, celui de St Augustin, sur les Psaumes 143. (...) Que notre Sauveur donc, que le Christ avec nous, le Christ tout entier s'écrie: « Seigneur, exaucez ma prière, prêtez l'oreille à mes supplications (Ps 142,1) ». « Exaucez » a le même sens que «prêtez l'oreille». C'est une répétition qui a pour but de corroborer. « Exaucez-moi dans votre vérité, dans votre justice ».

Ne passons pas légèrement sur cette expression: « dans votre justice ». Elle nous prêche la grâce de Dieu, afin que nul d'entre nous ne s'imagine que sa justice vient de lui-même. Car cette justice vient bien de Dieu, et si tu l'as, c'est qu'il te l'a donnée. Que dit, en effet, l'Apôtre de ceux qui ont voulu se glorifier de leur propre justice ? « Je leur rendrai », dit-il, « ce témoignage qu'ils ont le zèle de Dieu ». Il parlait alors des Juifs. « Ils ont à la vérité le zèle de Dieu», nous dit-il; « mais non selon la science (Rm 10,2) ». Qu'est-ce à dire: « non point selon la science ?» Quelle science, ô saint Apôtre, nous donnez-vous comme utile ? Est-ce la science qui enfle dès qu'elle est seule, qui n'édifie que quand elle est unie à la charité (1Co 8,1) ? Ce n'est point cette science, assurément, mais la science qui est la compagne de la charité, la maîtresse de l'humilité. Vois si telle est la science dont il est dit: « Ils ont à la vérité le zèle de Dieu, mais non selon la science » . Qu'il nous dise lui-même de quelle science il parle: « Ignorant la justice qui vient de Dieu », nous dit-il, « et voulant établir leur propre justice, ils n'ont pas été soumis à la justice de Dieu (Rm 10,3) ». Quels sont donc les hommes qui veulent établir leur propre justice ? Ceux qui s'attribuent à eux-mêmes le bien, et à Dieu le mal qu'ils font.

C'est le comble de la perversité : ils ne seront droits qu'à la condition de se corriger. Il y a donc perversité à rejeter sur Dieu le mal que l'on commet, à s'arroger le bien: il n'y a de droiture qu'à s'attribuer le mal, et à Dieu le bien que l'on fait. Car tu ne passerais pas d'une vie impie à la vie des justes, si tu n'étais devenu juste par celui qui justifie l'impie (Rm 4,5). Donc, dit le Prophète: « Exaucez-moi dans votre justice », et non dans la mienne: afin que « je sois trouvé en Dieu, non point avec ma propre justice qui vient de la loi, mais avec celle qui vient de la foi (Ph 3,9) ». Voilà ce que signifie: « Exaucez-moi dans votre justice ».

(...) « Et n'entrez point en jugement avec votre serviteur (Ps 142,2) ». Quels hommes veulent entrer en jugement avec Dieu, sinon ceux qui ignorent sa justice, et veulent établir celle qui leur est propre ? Que signifie: « Nous avons jeûné et vous ne l'avez point vu; nous nous sommes humiliés, et vous ne l'avez point su ?» C'est comme si ces interlocuteurs disaient: Nous avons accompli vos préceptes, pourquoi ne pas accomplir vos promesses envers nous ? Et Dieu te répondra: Recevoir ce que j'ai promis, c'est un don de ma grâce, et faire ce qui mérite cette récompense est encore un don de cette même grâce. Enfin, voici ce que dit le Prophète à ces superbes: « Pourquoi vouloir entrer en jugement avec moi ? Vous m'avez tous abandonné, dit le Seigneur (Jr 2,29) ». Pourquoi vouloir entrer en jugement avec moi et faire mention de vos actes de justice ? Comment approuver la justice dans un cœur où je condamne l'orgueil ? C'est donc avec raison que notre interlocuteur, qui est humble dans le corps du Christ, apprenant de ce chef auguste à être doux et humble de cœur (Mt 11,29), s'écrie ici: « N'entrez point en jugement avec votre serviteur ». Ne disputons point, je ne veux aucun différend avec vous, ô mon Dieu, ni faire valoir ma justice, pour être, par vous, convaincu d'humilité. « N'entrez point en jugement avec votre serviteur ». Pourquoi ? Que craint-il ? « C'est que nul homme vivant ne sera trouvé juste devant vous ». Nul homme vivant, est-il dit, nul homme vivant ici-bas, vivant dans la chair, vivant pour mourir, nul homme né des hommes, vivant pour les hommes, né d'Adam, ou plutôt Adam vivant; tout homme vivant de la sorte pourra sans doute paraître juste à ses propres yeux, mais non à vos yeux. (...) Extrait du Discours sur le Psaume 143 - La Passion de Jésus-Christ dans l'Église     

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Texte intégral de la catéchèse du Saint Père  Benoît XVI nous explique que la justice de Dieu, c'est Jésus Christ
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Sources: www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 19.12.2007 - BENOÎT XVI - Méditations

 

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