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19 Avril 2005
 

Benoît XVI nous rappelle notre devoir d'évangéliser

 

Cité du Vatican, le 19 décembre 2007 - (E.S.M.) - En cette dernière Audience Générale de l'année, le pape Benoît XVI nous a fait un rappel de notre devoir de chrétien : réaffirmer avec conviction, la vérité sur la naissance du Christ, pour rendre témoignage de ce don inattendu.

Le pape Benoît XVI salle Paul VI

Le Saint Père nous rappelle notre devoir d'évangéliser

Le pape Benoît XVI s'adresse aux pèlerins francophones

Chers frères et sœurs,

Alors que nous nous approchons de la grande fête de la Nativité, les textes de l’Écriture que nous présente la liturgie nous incitent à intensifier notre préparation pour accueillir le salut que Dieu seul peut nous donner. Nous savons que l’existence de tout homme est une attente, animée pour les chrétiens par l’espérance évangélique. Aussi, la Communauté ecclésiale se fait-elle l’écho de tous les hommes de bonne volonté en invoquant la venue du Sauveur. Cette attente du retour du Seigneur est illuminée par la certitude que l’enfant adoré par les bergers à Bethléem, il y a deux mille ans, ne cesse depuis lors de nous visiter dans notre vie quotidienne, tandis que nous cheminons vers le Royaume.

En tant que chrétiens, nous devons réaffirmer avec conviction la vérité sur la naissance du Christ, pour rendre témoignage à ce don inattendu, qui est une richesse non seulement pour nous, mais aussi pour tous les hommes. C’est là que prend sa source notre devoir d’évangélisation, qui est la communication de cette Bonne Nouvelle. Je désire, à ce sujet, confier à votre réflexion personnelle et communautaire, la récente Note doctrinale de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi sur quelques aspects de l’Évangélisation.

Je salue tous les pèlerins francophones. Que Marie, qui a offert au Verbe de Dieu son sein virginal et qui l’a contemplé entre ses bras maternels, fasse que ce Noël soit pour nous une occasion de grandir dans la connaissance et l’amour du Christ. C’est le souhait que je formule avec affection pour vous, ici présents, pour vos familles et pour toutes les personnes qui vous sont chères. Bon Noël à tous !

Tous les articles concernant la Note Doctrinale  Cliquez

Avant la catéchèse du Saint Père Benoît XVI, un extrait de l'Evangile de Jean  (1,14-16), a été lu en différentes langues.

Jean (1,14-16)

Et le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Jean lui rend témoignage et il clame : "C'est de lui que j'ai dit : Celui qui vient derrière moi, le voilà passé devant moi, parce qu'avant moi il était."
Oui, de sa plénitude nous avons tous reçu, et grâce pour grâce.


Réflexions à partir de l'évangile (réflexions de cours, 1962)

« Le Verbe s'est fait chair ». Si l'on veut saisir l'intuition centrale du quatrième Évangile, c'est à cette parole qu'il faut revenir.

Comme tout fils d'Israël, Jean savait Dieu l'auteur de toutes les réalités, aussi bien spirituelles que matérielles. Il savait aussi qu'il pouvait établir une communication entre elles. Mais il n'avait jamais envisagé que cette union dût s'établir un jour en Dieu lui-même. L'idée d'un Dieu incarné, s'il l'eût formulée, lui eût paru scandaleuse, blasphématoire, inacceptable.

Pour arriver à croire que l'homme qui, un jour, passa sur la rive du Jourdain (1. 36) était Dieu, et que sa chair voilait la gloire du Verbe, (1. 14) il fallut la lumière et la grâce d'en haut.

Mais, le jour où « la grâce et la vérité (1.17) » lui furent venues par Jésus Christ, Jean découvrit dans l'Incarnation le foyer de lumière qui allait éclairer la Révélation entière.

Que l'Incarnation et la Personne du Verbe fait chair constituent le centre du quatrième Évangile, nul n'en peut douter. L'enseignement qui s'en dégage n'est pas autre chose, en définitive, qu'une perception de plus en plus vive de ce mystère, une communion au Christ incarné, une foi et une transformation en lui.

Aussi l'apôtre que Jésus aimait ne s'est-il pas contenté de contempler son Maître, ou de vivre de lui ; il a jugé nécessaire de considérer, en fonction de l'Incarnation, l'ensemble des réalités au sein desquelles elle s'insérait.

Il n'était pas possible qu'un événement aussi prodigieux, aussi transcendant que la venue de l'Éternel dans le temps, que la prise de possession du monde par le Fils de Dieu, et le fait que désormais « il demeurât parmi nous » ; bref, que la venue du Christ ici-bas et l'assomption par lui de la nature humaine, ne viennent pas modifier toutes les perspectives, et obliger à repenser toutes choses à sa lumière.

Le quatrième Évangile a ceci de remarquable, qu'après nous avoir placés en face du Verbe fait chair et nous avoir fait entrevoir les profondeurs de ce mystère, il nous invite à redécouvrir avec lui toutes choses à cette clarté.

Les années qui s'écoulèrent jusqu'à la rédaction de son Évangile, ne furent pas seulement utilisées par saint Jean à revivre intérieurement le mystère de l'amour de Dieu pour les hommes. Elles furent encore employées à tirer les conséquences de l'Incarnation, aussi bien dans la manière de concevoir nos rapports avec un monde entièrement renouvelé par cette venue, que de régler notre conduite envers Dieu et envers les hommes. Le quatrième Évangile n'est pas seulement spirituel parce qu'il entraîne les âmes sur les chemins de la foi et de l'amour, mais plus encore parce qu'il leur offre une vue d'ensemble du monde à la lumière de l'Esprit.

Le mérite de saint Jean est de s'être élevé, du sein des traditions d'Israël, jusqu'à cette vision, de s'être livré à ce travail de rénovation, d'avoir compris que son message devait être tout entier pensé à la lumière de l'Incarnation.

Saint Jean a compris que l'Incarnation commandait tout d'abord une nouvelle vision de l'histoire.

Sans doute, pour les Israélites, « l'histoire humaine était déjà un instrument entre les mains de Dieu ; elle révélait le geste de la main divine (L. BOUYER, op. cit) ». Créateur tout-puissant, Dieu gouverne le monde. Il lui est aisé à l'aide des événements matériels de laisser entrevoir ses desseins ainsi que la direction qu'il entend imprimer à l'humanité.

Bien que cette direction et ces desseins soient demeurés enveloppés d'une certaine obscurité, l'annonce et la promesse du Messie conféraient aux événements une orientation d'ensemble. Aussi à la différence de beaucoup de conceptions antiques dominées par une notion de cycle et de perpétuel retour, les Juifs considéraient le temps comme une réalité orientée, irréversible, et dynamique. On allait à quelque chose et l'histoire avait un « sens ».

Cependant pour pouvoir être intégrées dans cette nouvelle vision spirituelle qu'apportait avec elle l'Incarnation, les notions juives devaient elles-mêmes subir une mise au point.

Il fallait que sans perdre leur réalité et leur portée historique, les événements et les personnages de l'histoire d'Israël soient ramenés au rang de préparation de l'Événement qui les transcendait tous, en même temps qu'il les accomplissait, et les polarisait. Sans que rien ne fût renié de leur rôle historique et religieux, Moïse, David et les autres personnages de l'ancienne Loi, devaient désormais être considérés comme des figures du Christ, des ébauches façonnées en vue d'un modèle. En un certain sens les Juifs devaient avoir le courage de dire à propos d'hommes tenus par eux en une telle vénération :

«II faut que le Christ grandisse et (qu'eux) ils diminuent (Cf. Jn. 3.30). »

Mais diminuaient-ils vraiment ? En raison de la transcendance du Messie Fils de Dieu qu'ils préfiguraient et préparaient, ces personnages et événements se trouvaient au contraire promus à une imprévisible dignité. Leur relation au Christ leur conférait un caractère mystérieux et quasi sacré.

La transcendance du Christ par rapport à ce qui le précède et la difficulté des Juifs à accepter un tel bouleversement dans la manière de considérer leur histoire, apparaît à plusieurs reprises dans l'évangile. Ainsi le jour où le Christ se plaint à ses auditeurs en ces termes :

Cette génération est une génération mauvaise ; elle réclame un signe
Et de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas.
Car, de même que Jonas devint un signe pour les Ninivites, ainsi le Fils de l'Homme en sera un pour cette génération. La reine du Midi se lèvera lors du Jugement avec les hommes de cette génération, et elle les condamnera, car elle vint des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici plus que Salomon (Lc 11.29-31) ! »

Et plus nettement encore, dans la discussion qui oppose le Christ aux Juifs, lorsqu'il déclare : « Si quelqu'un garde ma parole, il ne goûtera jamais la mort. — Es-tu donc plus grand que notre père Abraham...? Qui prétends-tu être ?  Et Jésus de répondre : — En vérité, en vérité, je vous le dis : avant qu'Abraham fût, Je Suis (8.51,58)

En prenant la nature humaine, Dieu a lié le temps à sa propre éternité. Mais, en s'incarnant, Dieu est également venu « accomplir » le temps qui s'est écoulé depuis les origines du monde jusqu'au Messie. Si bien qu'à partir du Christ, il y a quelque chose de radicalement nouveau dans la valeur et la dimension du temps. Avant lui, c'était un temps d'attente, de préparation, de signes et de figures. Avec lui commence un temps de réalité, d'accomplissement, de communion à l'Absolu divin.

C'est la raison pour laquelle, loin de considérer que tout ce qui précédait le Christ a désormais perdu sa valeur et s'efface devant lui comme la nuit devant le jour ; Jean, tout nourri de l'Ancien Testament, découvre à la lumière du Christ les dimensions et la portée véritables de l'Ancienne Alliance.

Pour continuer votre méditation nous vous proposons de vous reporter à une page antérieure : Benoît XVI nous exprime que Jésus a récapitulé l'homme en lui-même, devenant visible , lui qui est invisible, compréhensible , lui qui est incompréhensible et homme , lui qui est Verbe.

Il s'est constitué Chef de l'Église pour nous attirer tous à Lui au bon moment. Dans l'esprit de ces paroles de saint Irénée, nous prions: oui, Seigneur, attire-nous à Toi, attire le monde à Toi et donne-nous la paix, Ta paix - Benoît XVI


Autre synthèse Benoît XVI nous exhorte à vivre conformément aux critères du Juge

Texte intégral de la catéchèse du Saint Père  Benoît XVI nous explique que la justice de Dieu, c'est Jésus Christ

►  Benoît XVI inaugure la crèche mexicaine
►  Message de Benoît XVI aux jeunes, aux malades et aux jeunes mariés

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Sources:  www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 19.12.2007 - BENOÎT XVI

 

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