Défendre le Dimanche : une chance
pour demain |
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Le 19 novembre 2008 -
(E.S.M.)
- Réunis ce jour en Conseil du presbyterium avec Mgr Grallet, Mgr Kratz
et Mgr Jordy, les représentants des prêtres d'Alsace souhaitent exprimer
quelques convictions fortes qui les habitent sur le DIMANCHE.
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Une assemblée dominicale -
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Défendre le Dimanche : une chance pour demain
Le 19 novembre 2008 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- Les représentants des prêtres d'Alsace ont signé une
déclaration sur la place du dimanche. Ils étaient réunis hier en Conseil
du presbyterium avec Mgr Jean-Pierre Grallet, archevêque de Strasbourg,
Mgr Christian Kratz et Mgr Vincent Jordy, les deux évêques auxiliaires
du diocèse.
DÉCLARATION DU CONSEIL DU PRESBYTERIUM
1. Il semble paradoxal que différents projets visent à encourager
l'ouverture des magasins et le développement du travail du dimanche,
alors même que la crise financière nous a conduits à remettre en cause
un système dans lequel le profit s'érige en valeur fondamentale.
L'économie est au service de l'homme et non pas l'homme au service de
l'économie.
2. Nous entendons bien les arguments développés mais nous doutons aussi
bien de la réalité du bénéfice économique escompté que de la liberté des
personnes sollicitées : les achats vont probablement se reporter d'un
jour sur l'autre et les employés pourront difficilement s'opposer à la
volonté de leur entreprise.
3. Plus fondamentalement, nous sommes persuadés qu'un gain économique
très aléatoire aurait un coût social lourd et irréparable :
- Le dimanche est un temps important pour toutes les familles, invitées
à se retrouver, alors qu'elles sont souvent fragilisées ;
- Le dimanche est le moment privilégié d'organisation des rencontres
culturelles et sportives, source de lien social ;
- Même si les courses constituent une activité indispensable, on peut
espérer de notre société qu'elle propose d'autres lieux à visiter le
dimanche que les allées des magasins et des supermarchés.
4. L'Église a connu dans son histoire et connaît encore des lieux où le
dimanche n'est pas un jour férié. Cela n'a jamais empêché les Chrétiens
de se rassembler, tôt le matin ou tard le soir, pour célébrer leur foi.
Mais nous expérimentons aussi la valeur du rassemblement de la
communauté chrétienne d'un village ou d'un quartier, au cœur d'une
journée de repos et de détente. Une communauté, comme une famille,
souffre quand certains de ses membres sont empêchés de la rejoindre.
5. En disant cela, nous sommes convaincus que nous ne luttons pas
d'abord pour défendre un acquis culturel, social et religieux, mais pour
donner une chance à la société de demain. Le message de la Bible garde
toute sa valeur : le travail cesse d'ennoblir l'homme au moment où il
commence à l'asservir. L'alternance du travail et du repos est tout
aussi indispensable à la société en général qu'à chacun de ses membres
en particulier.
Les représentants des prêtres d'Alsace, avec leurs évêques
Strasbourg, le 18 novembre 2008
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Episcopat sur "Le dimanche au risque de la société actuelle"
Le Saint-Père Benoît XVI assigne une valeur tout à fait paradigmatique au
dimanche : toute la vie des baptisés doit être marquée par l'offrande
d'eux-mêmes au Père, en conformité au sacrifice du Christ.
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Dans un Message du Saint-Père au cardinal Francis Arinze, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline
des Sacrements, Benoît XVI insistait sur le fait qu'on doit rappeler la sacralité du jour du Seigneur et la
nécessité de participer à la Messe dominicale !" :
►
Benoît XVI et le caractère sacré du
dimanche et
Message de Benoît XVI au cardinal Francis Arinze
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Sources : eglise.catholique
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M. sur Google actualité)
19.11.2008 -
T/Église
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