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19 Avril 2005
 

  Message de Benoît XVI au cardinal Francis Arinze

VATICAN, le 4 décembre 2006 - (E.S.M.) - « Aujourd’hui est rappelée la sacralité du jour du Seigneur et la nécessité de participer à la messe dominicale ! » - Message du Saint-Père Benoît XVI au Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements

Le cardinal Arinze

Message de Benoît XVI au cardinal Francis Arinze

A l’occasion de la journée d’étude sur le thème : “La messe dominicale pour la sanctification du peuple chrétien”, organisée par la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements pour l’anniversaire de la promulgation de la Constitution Sacrosanctum Concilium, le Saint-Père Benoît XVI a envoyé son Message au Préfet de la Congrégation, le Card. Francis Arinze.

« Le dimanche reste le fondement principal et le noyau primordial de l’année liturgique - écrit le Saint-Père, tirant son origine de la résurrection du Christ, grâce à laquelle ont été gravés dans le temps les traits de l’éternité. Le dimanche est, pour ainsi dire, un fragment de temps pénétré d’éternité, parce que son aube a vu le Crucifié ressuscité entrer victorieux dans la vie éternelle ».

Dans la résurrection en effet la création et la rédemption ont atteint leur accomplissement. « Au ‘premier jour après le samedi’, les femmes puis les disciples, rencontrant le Ressuscité, comprirent que c’était ‘le jour fait par le Seigneur’, ‘son’ jour, le dies Domini » continue le message, montrant que ‘depuis les origines cet élément a été un élément stable dans la perception du mystère du dimanche »… « Pour les premiers chrétiens la participation aux célébrations dominicales constituait l’expression naturelle de leur appartenance au Christ, de la communion à son Corps mystique, dans l’attente joyeuse de son retour glorieux ».

Le pape Benoît XVI poursuit : « Combien aujourd’hui doit-on rappeler la sacralité du jour du Seigneur et la nécessité de participer à la Messe dominicale ! Le contexte culturel dans lequel nous vivons, marqué souvent par l’indifférence religieuse et par le sécularisme qui obscurcissent l’horizon du transcendant, ne doit pas faire oublier que le Peuple de Dieu, né de l’événement pascal, doit retourner à lui comme à la source inexorable, pour mieux comprendre les traits de son identité et les raisons de son existence ».

Le dimanche est le jour choisi par le Christ pour ressusciter et apparaître à ses disciples, renouvelant l’apparition « huit jour après ». Puis le Pape Benoît XVI a encouragé chacun à approfondir l’importance du « Jour du Seigneur », et en particulier souligne « la centralité de l’Eucharistie comme pilier fondamental du dimanche et de toute la vie ecclésiale. En effet dans toute célébration eucharistique dominicale la sanctification du peuple chrétien se réalise, jusqu’à au dimanche sans coucher du soleil, jour de la rencontre définitive de Dieu avec ses créatures ». Le Saint-Père conclut son Message en souhaitant que la Journée d’Etude « contribue à retrouver le sens chrétien du dimanche dans le cadre de la pastorale et dans la vie de tout croyant ».

Liens:
Texte intégral du Message du Saint-Père, en italien: evangelizatio.org
Le Dimanche écrit Benoît XVI est un instant marqué par l'éternité: Benoît XVI

Nous ajoutons au précédent texte un document capital passé un peu sous silence: la lettre du cardinal Arinze aux présidents des conférences épiscopales sur la traduction du "pro multis"

Le cardinal Francis Arinze, préfet de la Congrégation du culte divin et de la discipline des sacrements a adressé une lettre, datée du 17 octobre 2006, à tous les présidents des conférences épiscopales, leur demandant de préparer leurs fidèles par des instructions appropriées à la correction de la traduction du « pour tous » en « pour beaucoup » conformément au texte latin pro multis, dans la formule de consécration du Précieux Sang.

A leurs Eminences, Excellences,
Présidents des Conférences épiscopales nationales

En juillet 2005, la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, en accord avec la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a écrit à tous les présidents des Conférences épiscopales pour demander leur opinion autorisée concernant la traduction dans les différentes langues vernaculaires de l’expression pro multis dans la formule de la consécration du Précieux Sang pendant la célébration de la Sainte Messe (réf. Prot. n. 467/05/L du 9 juillet 2005).

Les réponses reçues des Conférences épiscopales ont été étudiées par les deux Congrégations et un rapport a été fait au Saint-Père Benoît XVI. Selon ses directives, notre Congrégation s’adresse maintenant à Votre Eminence, Votre Excellence dans les termes suivants :

1. Un texte correspondant aux mots pro multis, transmis par l’Eglise, constitue la formule qui a été utilisée dans le rite romain en latin depuis les premiers siècles. Dans ces trente dernières années environ, des textes en langue vernaculaire ont donné une traduction qui l’interprète en « pour tous », « per tutti », ou l’équivalent.

2. Il n’y a aucun doute quant à la validité des Messes célébrées en utilisant une formule dûment approuvée contenant une formule équivalente à « pour tous », ainsi que la Congrégation pour la Doctrine de la Foi l’a récemment déclaré (cf. Sacra Congregatio pro Doctrina Fidei, AAS 66, 664). En effet, la formule « pour tous » correspondrait sans aucun doute à une interprétation correcte de l’intention du Seigneur exprimée dans le texte. C’est un dogme de foi que le Christ est mort sur la Croix pour tous les hommes et femmes (cf. Jean 11, 52 ; II Cor. 5, 14-15 ; Tite 2, 11 ; I Jean 2, 2).

3. Il y a cependant beaucoup d’arguments en faveur d’une traduction plus précise de la formule traditionnelle pro multis :

a. Les évangiles synoptiques (Mt. 26, 28 ; Mc. 14, 24) font une référence spécifique aux « plusieurs » [mot grec rendu par polloi] pour lesquels le Seigneur offre le Sacrifice, et cette expression a été soulignée par certains exégètes en relation avec les mots du prophète Isaïe (53, 11-12). Il aurait été tout à fait possible de dire « pour tous » dans les textes de l’Evangile (par exemple, cf. Lc 12, 41) ; au lieu de cela la formule donnée dans le récit de l’institution est « pour beaucoup », et ces mots ont été ainsi fidèlement traduits dans la plupart des versions modernes de la Bible.
b. Le rite romain en latin a toujours dit pro multis et jamais pro omnibus dans la consécration du calice.

c. Les anaphores de divers rites orientaux, en grec, en syriaque, en arménien, dans les langues slaves, etc., contiennent des mots équivalents au latin pro multis dans leurs langues respectives.

d. « Pour beaucoup » est une traduction fidèle de pro multis, tandis que « pour tous » est plutôt une explication qui appartient à proprement parler à la catéchèse.

e. L’expression « pour beaucoup », tout en restant ouverte à l’inclusion de chaque personne humaine, reflète aussi le fait que le salut n’est pas donné d’une façon mécanique, sans qu’on le veuille ou qu’on y participe ; mais plutôt que le croyant est invité à accepter dans la foi le don qui lui est offert et à recevoir la vie surnaturelle qui est donnée à ceux qui participent à ce mystère, le vivant aussi dans leur existence afin d’être mis au nombre des « beaucoup » auxquels le texte fait référence.

f. Dans la ligne de l’Instruction Liturgiam authenticam, un effort devrait être fait pour être plus fidèle aux textes latins des éditions typiques.

4. Il est demandé aux Conférences épiscopales des pays où la formule « pour tous » ou son équivalent est à présent en usage, d’entreprendre la catéchèse nécessaire auprès des fidèles sur ce sujet dans les prochains un ou deux ans pour les préparer à l’introduction d’une traduction précise en langue vernaculaire de la formule pro multis (c’est-à-dire « pour beaucoup », « per molti », etc.) dans la prochaine traduction du Missel Romain que les évêques et le Saint-Siège approuveront pour leur pays.

Avec l’expression de ma haute estime et de mon respect, je vous prie de croire, Eminence,  Excellence à mon dévouement dans le Christ.

Francis Card. Arinze
Préfet

(Traduction de l’anglais non officielle)

 

Sources: www.vatican.va - A.F. (S.L.) - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 04.12.2006 - BENOÎT XVI

 

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