Dieu seul peut nous sauver |
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VATICAN, le 19 Juin 2008 -
(E.S.M.) - Jésus nous le rappelle, et nous fait une
invitation personnelle : « Regardez comment votre Père Céleste
nourrit les oiseaux et revêt l’herbe des champs ».
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Regardez les oiseaux du
ciel -
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Dieu seul peut nous sauver
« Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent ni ne
recueillent en des greniers, et votre Père céleste les nourrit ! Ne
valez-vous pas plus qu'eux ? Qui d'entre vous d'ailleurs peut, en s'en
inquiétant, ajouter une seule coudée à la longueur de sa vie ? Et du
vêtement, pourquoi vous inquiéter ? Observez les lis des champs, comme ils
poussent : ils ne peinent ni ne filent. Or je vous dis que Salomon lui-même,
dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux Que si Dieu habille
de la sorte l'herbe des champs, qui est aujourd'hui et demain sera jetée au
four, ne fera-t-il pas bien plus pour vous, gens de peu de foi »
(Mathieu 6, 26-30).
Les paroles de Jésus, tout au long des siècles, arrivent à notre époque avec
une actualité une attraction irrésistible, pour ceux qui ont le cœur ouvert
à Sa Vérité. Combien de fois il nous arrive d’observer les oiseaux du ciel,
de regarder les fleurs, et nous sommes étonnés par la beauté de leurs
couleurs, des détails précis de leurs formes, « étudiées » dans les plus
petits détails. Et pourtant, parfois, distraits comme nous le sommes, nous
ne pensons pas que ces couleurs, ces formes originales, cette vie en
miniature qui se trouve devant nos yeux, est un des enseignements les plus
puissants que la création puisse nous offrir sur son Créateur, qui est aussi
le nôtre : Dieu prend soin de chacun d’entre nous
!
Jésus nous le rappelle, et nous fait une invitation personnelle : «
Regardez comment votre Père Céleste nourrit les oiseaux et revêt l’herbe des
champs ». Si nous prenions au sérieux ces paroles, il serait suffisant
d’observer un moineau qui recueille une mie de pain, pour conclure : cette
mie de pain, elle aussi la divine Providence « l’a calculée », et le Dieu
Infini a pensé aussi à cette mie, que ne fera-t-il pas
pour moi, qui suis déjà appelé à vivre éternellement pour Lui et avec Lui
?
Si Dieu a voulu que les couleurs d’une fleur soient si belles, combien plus
ornera-t-il de beauté une âme qui met sa confiance en Lui, qui vit de sa
grâce ? La Sainte Écriture nous révèle avec clarté que l’origine de tous les
maux de l’homme, réside dans le fait qu’il a voulu se passer de Dieu, il a
voulu ignorer que tout l’univers existe grâce à la Divine Providence.
L’orgueil de l’homme s’est enflé à un tel point qu’il prétend se substituer
à Dieu, dans des domaines comme la bioéthique, quand il ne respecte pas les
lois mises par le Créateur : « Les progrès de la science et de la
technique, soulignait le pape Benoît XVI, dans le domaine de la
bioéthique se transforment en menaces quand l’homme perd le sens de ses
limites et, en pratique, prétend se substituer à Dieu Créateur »
(Benoît
XVI, Discours du 13 mai 2006)
Mais la création ne peut suivre l’homme dans sa rébellion ouverte contre
l’œuvre de Dieu, et elle continue à servir le Créateur. Pour cela, les
saints, comme François d’Assise, avaient un profond respect pour le monde
créé, pour les animaux, pour les éléments de la nature, comme le feu et
l’eau. En tout, ils louaient Dieu et le remerciaient pour sa fidélité, qui
n’avait pas diminué, dans le monde créé, en l’opposant à l’infidélité que,
malheureusement, les hommes avaient semé partout.
A l’homme qui offense le Créateur, la nature répond continuellement par un
exemple de fidélité aux lois que Dieu lui a données. Parfois, la nature
semble se « rebeller », non pas certes contre Dieu, mais contre l’homme qui
s’est rebellé contre son Seigneur.
L’homme, alors, se sent impuissant, il ne peut dominer, mais il est dominé
par des forces naturelles violentes qui se déchaînent contre lui. Que
d’exemples, tout au long de l’histoire de l’Église, témoignent que c’est
seulement grâce à l’aide de Dieu, que l’on a évité une tragédie : comme
lorsque la lave d’un volcan s’est arrêtée au pied d’une ville, ou quand une
tempête s’est calmée, avant qu’il ne soit trop tard. Dans tous ces cas «
miraculeux », se réalise la parole du Psaume : « Notre secours est dans le
Nom du Seigneur, qui a fait le ciel et la terre (Psaume
123, 8), prononcé par les humbles de Dieu qui ont eu recours à
Lui, avec foi.
Notre Saint-Père, le Pape Benoît XVI, lors de sa récente visite pastorale
à Santa Maria di Leuca et à Brindisi, a invité toute l’Église à recourir
avec confiance à la Sainte Vierge, pour que le monde entier soit protégé «
des tempêtes qui menacent la foi et les vraies valeurs » : « De
cette pointe de l’Europe qui s’avance dans la Méditerranée, entre l’Orient
et l’Occident, nous nous tournons un fois encore vers Marie, la Mère qui
nous ‘indique la voie’ - Odegitria –, en nous donnant Jésus, Voix de la
paix… De ce port antique, nous La prions comme ‘Port de Salut’ pour tous les
hommes et pour l’humanité tout entière. Que sa protection maternelle défende
toujours votre Ville et votre Région, l’Italie, l’Europe, et le monde
entier, des tempêtes qui menacent la foi et les vraies valeurs ; qu’Elle
permette aux jeunes générations d’aller au large sans crainte pour affronter
avec une espérance chrétienne le voyage de la vie. Marie, Port de Salut,
priez pour nous ». (Benoît
XVI, Angélus du 15 juin 2008)
par Mgr Luciano Alimandi
Sources : Yves Fecteau - Congrès Eucharistique -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 19.06.08 -
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