Benoît XVI renouvelle un message chrétien de coopération et de paix entre tous les peuples

Texte intégral des paroles du Saint-Père avant la prière de l'Angélus

Chers frères et sœurs,

Avant de conclure la Célébration, j'exprime ma reconnaissance à tous ceux qui l'ont préparée avec tant de soin et animée avec la musique et le chant. Je remercie ceux qui ont organisé mon voyage et offrent leur contribution, pour que tout se passe de la meilleure des façons : je pense aux différentes Autorités locales, aux Forces de l’ordre, aux volontaires et à vous, chers habitants de Brindisi. je vous invite tous, comme chaque dimanche, à vous unir à moi dans la prière de l'Angélus. Le lieu où nous nous trouvons - le port - est chargé d'une signification particulièrement symbolique. Chaque port parle d'accueil, d'abri, de sécurité ; il parle d'un abordage après une navigation, peut-être longue et difficile. Mais il parle aussi de départs, de projets et d'aspirations, d'avenir. Le port de Brindisi joue tout particulièrement un rôle de premier plan pour les communications vers la Mer Méditerranée et vers l'Orient, et pour cela il accueille aussi une base des Nations Unies, qui exercent une fonction importante sous l'aspect humanitaire.

De ce lieu si suggestif, non loin du pays désigné comme le « bon jour » d'Italie (Calimera), je désire par conséquent renouveler le message chrétien de coopération et de paix entre tous les peuples, spécialement entre ceux qui couronnent cette mer, ancien berceau de la civilisation, et ceux du Proche et Moyen Orient. Et je voudrais le faire avec les paroles que j'ai utilisées il y a deux mois à New York, en m'adressant à l'Assemblée de ONU: « L’action de la communauté internationale et de ses institutions, dans la mesure où elle est respectueuse des principes qui fondent l’ordre international, ne devrait jamais être interprétée comme une coercition injustifiée ou comme une limitation de la souveraineté. À l’inverse, c’est l’indifférence ou la non-intervention qui causent de réels dommages. Il faut réaliser une étude approfondie des modalités pour prévenir et gérer les conflits, en utilisant tous les moyens dont dispose l’action diplomatique et en accordant attention et soutien même au plus léger signe de dialogue et de volonté de réconciliation.» .

De ce côté de l'Europe qui se trouve dans la Méditerranée, entre Orient et Occident, adressons-nous encore une fois à Marie, Mère qui « nous montre le chemin » - Odegitria -, en nous offrant Jésus, chemin de la paix. Invoquons-La idéalement avec tous les titres avec lesquels elle est vénérée dans les Sanctuaires des Pouilles, et en particulier ici, de ce port ancien, nous la prions comme « port de salut » pour chaque homme et pour l'humanité entière. Que sa maternelle protection défende toujours votre Ville et votre Région, l'Italie, l'Europe et le monde entier des tempêtes qui menacent la foi et les véritables valeurs ; qu'elle permette aux jeunes générations de prendre le large sans crainte pour affronter avec une espérance chrétienne, le voyage de la vie. Marie, Port de salut, prie pour nous !

A la conclusion de la Célébration Eucharistique et de la récitation de l'Angélus, le pape Benoît XVI a quitté le Port de Brindisi et est rentré en voiture à l'Episcopat, où il a déjeuné avec les Évêques des Pouilles.

Texte original du discours du Saint Père ►Italien
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Sources : www.vatican.va - (© traduction E.S.M.)
© Copyright 2008 du texte original - Libreria Editrice Vatican

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 15.06.2008 - T/Brindisi

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