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19 Avril 2005
 

Benoît XVI rappelle que l'Etat ne peut se faire pourvoyeur de l’essentiel qu’est l’amour

 

 Cardinal Trujillo

ROME, MARDI 4 JUILLET 2006.  L'avortement, qui est un délit, est en train de devenir un droit, exprimait le cardinal Alfonso Lopez Trujillo, président du Conseil pontifical pour la famille. Benoît XVI, quant à lui, rappelle en substance dans sa première encyclique qu’aucun Etat ne peut se faire pourvoyeur de l’essentiel qu’est l’amour.

 

Benoît XVI rappelle en substance dans sa première encyclique qu’aucun Etat ne peut se faire pourvoyeur de l’essentiel qu’est l’amour.

 

Quand être pour la vie, devient un délit contre l'Etat, affirme le cardinal Alfonso Lopez Trujillo

"On tend à imposer des nouveaux droits de l'homme"

En cas d'avortement ou de recherche embryonnaire, "l'excommunication touche la mère, le père et le personnel médical", a affirmé le cardinal Alfonso Lopez Trujillo (photo ci-contre) au cours d'une interview accordée à l'hebdomadaire catholique italien Famiglia Cristiana daté du 2 juillet. Le président du Conseil pontifical pour la famille craint de voir l'Eglise portée devant la justice internationale pour ses prises de position en faveur de la vie humaine et de la défense de la famille.

"On tend à imposer des nouveaux droits de l'homme", a regretté le cardinal colombien qui préside la 5e Rencontre mondiale des familles à Valence (Espagne), du 1er au 9 juillet prochains. "C'est ce qui est en train de se produire pour l'avortement, qui est un délit, qui en revanche est en train de devenir un droit". "La vie n'est plus sacrée, intouchable, mais elle est devenue quelque chose de flexible dans les mains de l'homme" a-t-il regretté.

Le cardinal Trujillo a rappelé que, pour l'Eglise, en cas d'avortement, " l'excommunication touche la mère, le médecin, les infirmiers et le père s'il est en accord ". "C'est la même chose" pour la recherche sur les cellules souches embryonnaires, selon le prélat, car "détruire l'embryon équivaut à l'avortement". L'excommunication vaut alors aussi pour "les chercheurs qui éliminent l'embryon".

"On accuse l'Eglise de ne pas s'occuper de la vie, seulement parce que nous sommes contre le clonage thérapeutique", a poursuivi le haut prélat. "L'Eglise est consciente des progrès et en même temps des limites de la science, mais l'Eglise défend la vie, un point c'est tout", a lancé le cardinal Trujillo. "Et même si l'on prouvait le succès des thérapies avec les cellules souches embryonnaires, on ne peut jamais produire puis supprimer une vie pour en guérir une autre", a prévenu le président du Conseil pontifical pour la famille. "Le délire de l'omnipotence de l'homme serait alors total, avec de graves dommages pour notre vie en commun", a-t-il déclaré.

La défense de la vie: une sorte de délit contre l'Etat

Le cardinal Trujillo a en outre fait part de sa crainte que, "face aux législations actuelles, parler de la défense de la vie et des droits de la famille devienne, dans certaines sociétés, une sorte de délit contre l'Etat, une forme de désobéissance contre le gouvernement, une discrimination contre les femmes". "L'Eglise risque d'être portée devant quelque Cour internationale si le débat devenait plus tendu", ou "si l'on écoutait des instances plus radicales", a affirmé le président de dicastère.

Le 6 juin dernier, le Conseil Pontifical pour la famille avait rendu public un document de 60 pages intitulé " Famille et procréation humaine ", signé le 13 mai 2006 par le cardinal Trujillo et par Mgr Karl Josef Romer, secrétaire du dicastère. Le Conseil pontifical y proposait un parcours historique et philosophique sur " la valeur universelle de la famille ".
( Benoît XVI )

Dans une lettre au quotidien italien La Repubblica, du 27 juin 2006, le cardinal Trujillo avait cependant rappelé que l'excommunication encourue en cas d'avortement n'était pas valable pour les hommes politiques ayant voté des législations pro-avortement. Il intervenait dans les colonnes du journal italien suite à l'entretien qu'il lui avait accordé le 13 juin. Selon le président du Conseil pontifical pour la famille, le canon 1398 du code de droit canonique ne concerne que ceux qui ont "concouru au délit". "Ce n'est pas le cas des hommes politiques et des législateurs pour qui ce concours n'est pas complet", a-t-il estimé, démentant qu'il ait jamais dit que "les catholiques qui se détachent des normes de l'Eglise sont hors de la communion ecclésiale".
 

En préparation du prochain voyage de Benoît XVI: Le document du Vatican est en outre publié à un mois du premier déplacement du pape Benoît XVI en Espagne et de sa rencontre avec le chef du gouvernement socialiste espagnol José Luis Rodriguez Zapatero à l'occasion des Rencontres mondiales de la Famille organisées début juillet à Valence (sud-est) - Benoît XVI à Valence: programme de la Vè RMF

 

Les progrès de la science et de la technique dans le domaine de la bioéthique, exposait Benoît XVI, se transforment en menace lorsque l'homme perd le sens de ses limites et, en pratique, prétend se substituer à Dieu créateur. L'Encyclique Humanae Vitae réaffirme avec clarté que la procréation humaine doit toujours être le fruit de l'acte conjugal, avec sa double signification unitive et procréative (cf. n. 12). C'est ce qu'exige la grandeur de l'amour conjugal selon le projet divin, comme je l'ai rappelé dans l'Encyclique "Deus Caritas Est" : "L'eros rabaissé simplement au "sexe" devient une marchandise, une simple "chose" que l'on peut acheter et vendre; plus encore, l'homme devient une marchandise. En réalité, nous nous trouvons devant une dégradation du corps humain" (n. 5). DISCOURS DU PAPE BENOÎT XVI AUX PARTICIPANTS À L’ASSEMBLÉE PLENIÈRE DU CONSEIL PONTIFICAL POUR LA FAMILLE: >>>   Benoît XVI
 

Eucharistie sacrement de la miséricorde - 04.07.2006 - BENOÎT XVI - FAMILLE

 

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