Le Magistère de Benoît XVI, est la
position authentique de l’Eglise |
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ROME, le 19 Avril 2007 -
(E.S.M.)
- Le 19 avril 2005, le cardinal Ratzinger
était élu pape sous le nom de Benoît XVI. Deux ans se sont écoulées, où
en sommes-nous ? Si tout est mis en doute, il est temps de croire en
quelque chose !
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Le pape Benoît
XVI, le 19.04.2005 -
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Le Magistère de Benoît XVI, est la position authentique de l’Eglise
QU'EST-CE QU'ÊTRE CATHOLIQUE
?
Ce qui est frappant chez certains fidèles catholiques qui exercent des
responsabilités dans les instances diocésaines ou paroissiales, c'est qu'ils
ont de plus en plus une pensée qui rejoint celle des fidèles appartenant aux
Eglises issues de la Réforme et qui fait que, sans toujours le dire
ouvertement, ils se placent au-dessus du Magistère.
C'est-à-dire qu'ils font un tri dans l'enseignement
magistériel.
En ce qui concerne la liturgie, on ne voit pourtant pas de quel droit un
baptisé peut décréter de sa propre autorité que le missel romain actuel
n'est pas adapté à la sensibilité des fidèles d'aujourd'hui (position de
très nombreux fidèles qui se déclarent "conciliaires") ou qu'il est
dangereux pour la foi et non conforme à la tradition liturgique (position de
nombreux "traditionalistes"). Qui sommes-nous, laïcs ou ministres de
l'Eglise, pour juger ce que le Magistère nous donne pour célébrer non pas
notre foi, dans nos communautés locale, mais la foi reçue des Apôtres, dans
l'Eglise du Seigneur (cf.
le texte des Prières eucharistiques) ?
Faire part de réserves, de critiques constructives, de souhaits légitimes,
et travailler à restaurer la liturgie de l'Eglise en commençant par la
respecter: voilà ce qu'est une attitude véritablement "catholique". Mais se
réfugier derrière les déclaration de l'Abbé Untel ou d'un évêque pour
dire que la messe issue de la réforme conciliaire n'est plus vraiment
catholique (position "traditionaliste") ou pour
estimer que cette même messe doit être constamment adaptée pour mieux
répondre aux objectifs pastoraux que se sont fixés les membres de telle
équipe liturgique locale (position prétendue "conciliaire"),
cela n'a absolument aucun sens, aucune légitimité, aucun fondement dans le
catholicisme authentique qu'on se targue de vouloir revivifier.
Il est absolument certain que si, aujourd'hui, les fidèles se rangeaient
résolument derrière le pape Benoît XVI, que si les prêtres étudiaient et
faisaient appliquer les documents émanant du Siège apostolique (au lieu de
ne lire que les commentaires tendancieux qu'en fait une certaine presse que
l'on hésite parfois à qualifier de "catholique"), il est absolument certain
que l'Eglise serait autrement plus puissante, écoutée et respectée.
Et tous les fidèles en tireraient un grand profit
spirituel.
Trop de querelles et de dissensions au sein de l'Eglise ne sont en réalité
que le fruit pourri d'une perte de l'authentique esprit catholique, cet
esprit qui devrait nous pousser à dire avec Ste Catherine de Sienne: "Plutôt
mourir que d'être contre le pape." Etre "avec le pape, aujourd'hui Benoît
XVI": telle doit être notre attitude. Indiscutablement. Car cette attitude
découle de la foi catholique reçue à notre baptême; elle découle de
l'enseignement du Seigneur.
Que certains évêques soient défaillants et pas toujours à la hauteur de leur
mission, c'est incontestable. Il y en a eu à toutes les époques. Que la
liturgie soit délabrée et désacralisée dans une majorité de paroisses, c'est
évident. Ce n'est pas la première fois que cela arrive. Que le catéchisme
soit remplacé par des séances de découpage-collage, c'est évident aussi...
Mais ces "faiblesses" - le mot est lui-même faible! -
ne nous autorisent en aucun cas à nous considérer comme des propriétaires de
la vérité habilités à donner des leçons au Souverain Pontife, et à faire le
tri de ce qui mérite d'être conservé dans ses déclarations.
Les vrais gardiens de la liturgie de l'Eglise - et par là de la foi
authentique - ont été les saints qui ont aimé l'Eglise au point de vouloir
porter sur eux les imperfections et les faiblesses de ses fidèles. Personne,
jamais personne, n'a sauvé l'Eglise et sa liturgie - comme prétendent
aujourd'hui le faire certains - en se cramponnant à des formes rituelles que
l'on imagine traditionnelles et en refusant de s'ouvrir avec une totale
confiance aux enseignements du Magistère.
Évitons donc d'inverser les choses: c'est l'Eglise qui est la mère des
fidèles catholiques et non notre douillette communauté locale; c'est
l'Eglise qui transmet les paroles de la vie éternelle, et non pas tel
théologien ou tel abbé - fut-il prélat - rattaché à tel ou tel mouvement.
Nous recevons tout de l'Eglise: c'est la raison pour laquelle nous devons
l'écouter au lieu de faire du bruit, nous devons la servir au lieu de la
critiquer, nous devons l'aimer au lieu de la suspecter. C'est à ce niveau-là
que doit se situer notre foi, laquelle n'a à être ni comme ceci ni comme
cela, ni figée ni aventureuse, mais tout simplement "catholique".
Repères:
Le Magistère du Pape, aujourd'hui S.S. le pape
Benoît XVI, est la position authentique de l’Eglise, et nous sommes tous
appelés à nous y conformer pour être « assidus à l’enseignement des Apôtres
»:
Si tout est mis en doute, il est temps de croire en quelque chose:
Benoît XVI
(...) on cherche à se distinguer en donnant
presque accès à une primauté parallèle à celle du Successeur de
Pierre:Catholicité signifie universalité, expliquait Benoît XVI:
Benoît XVI
Bonne fête Saint-Père Benoît XVI, Pasteur
Universel:
19.03.07
Sources:
PRO LITURGIA -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 19.04.2007 - BENOÎT XVI -
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