Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Normalisation totale de la sexualité homosexuelle

 

Rome, le 14 décembre 2007 - (E.S.M.) - Important dossier de Fides News comportant de nombreux articles sur la théorie du "genre", utilisée pour nier la différence biologique entre les sexes, en espérant ainsi « les rendre égaux ».

Normalisation totale de la sexualité homosexuelle

DOSSIER FIDES - IDENTITÉ ET GENRE

L’ONU et l’ordre naturel du monde

« La question du « genre » est la clef au tour de laquelle, depuis 20 ans tourne toute la tentative de jeter en l’air l’ordre naturel du monde, sans le faire voir. Adopter une perspective du genre, explique un document de l’Instraw, un Institut qui fait partie de l’ONU, veut dire « distinguer entre ce qui est naturel et biologique, et ce qui est construit socialement et culturellement, et renégocier les limites entre le naturel et son inflexibilité, et les social ». Ce la veut dire refuser que l’identité sexuelle soit inscrite dans la nature, dans les chromosomes, et affirmer que chacun se construit son propre « genre » en naviguant librement entre le masculin et le féminin, et passant par toutes les possibilités intermédiaires ». C’est ce qu’a déclaré Dale O’Leary, médecin, membre de la “Catholic Medical Association”, sur la revue « Tempi » du 8 février 2007.

La vraie raison d’être de la théorie du « genre », explique le médecin O’Leary, est essentiellement sur le plan politique, en raison de la possibilité de l’utiliser dans le but dune normalisation totale de la sexualité homosexuelle. Le concept du « genre » représente en effet le premier pas pour développer de manière plus ample, le détachement de l’identité sexuelle de la réalité biologique, au point que le « genre » rencontre son développement logique dans l’approche « queer », c’est-à-dire dans la perspective de l’identité sexuelle comme choix mobile et révocable, même plusieurs fois dans la vie de la même personne. Cette méthodologie ne revendique pas une identité particulière, mais se propose comme étant un mouvement qui remet en discussion les identités considérées comme normales. « Le travesti, écrit Judith Butler dans ‘Gender trouble’ est notre vérité pour tous. Il relève la structure imitative du genre lui-même. Tous, nous ne faisons que nous travestir et c’est le jeu du travestissement qui nous le fait comprendre ». Judith Butler, philosophe, professeur à Berkeley, soutient dans ses études que l’identité sexuelle est toujours une invention, que toute forme de rappel à la nature est malhonnête, désuète, construire socialement et culturellement : en un mot, oppressive et discriminatoire par définition. Dans cette perspective, les termes « mère » et « père » sont presque des insultes, des oripeaux à détruire avec des définitions qui soient moins déterministes biologiquement, alors que la voie de la libération passe par la possibilité de construire chacun son propre « genre ».

La théorie du « genre » est ainsi utilisée pour nier la différence biologique entre les sexes, en espérant ainsi « les rendre égaux » : il s’agit donc d’une nouvelle version des utopies égalitaires qui, depuis plus de deux siècles, se retrouvent dans le panorama idéologique de l’Occident. En oubliant que l’on peut être différents sans être pour autant inégaux, parce que la différence n’est pas synonyme de discrimination. La différence, en effet, ne s’oppose pas à l’égalité, mais à la similitude et à l’identité.

La position de l’Église Catholique

L’Église Catholique est entrée directement dans ce débat, en particulier à l’occasion de la Conférence Mondiale de Pékin sur la condition de la femme (4-15 septembre 1995) ; elle est très bien au courant de la diversité de positions que l’on rencontre dans le domaine de la pensée des femmes. A l’occasion de cette Conférence, Jean Paul II écrivit «une « Lettre aux Femmes ». Dans ce texte bien connu en raison du rappel que le Pape fit au « génie de la femme », il déclarait notamment : « Le caractère féminin et le caractère masculin sont complémentaires entre eux, non seulement du point de vue physique et psychique, mais du point de vue ontologique. C’est seulement grâce à la dualité du ‘masculin’ et du ‘féminin’ que ‘l’humain’ se réalise en plénitude » (lire également du pape Jean-Paul II : "Contempler la profonde dignité de la femme")

Ce texte, uni à celui adressé en 2004 aux Évêques sur la collaboration de l’homme et de la femme dans l’Église et dans le monde, écrit par le Cardinal Ratzinger, désormais Benoît XVI, qui était alors Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, trace une position qui dialogue avec le féminisme de la différence, et prend ses distances avec le discours de la théorie de l’émancipation et des théories du « genre ».

Dans le texte signé par le Cardinal Ratzinger, on lit notamment : « Pour éviter toute suprématie de l’un ou l’autre sexe, on tend à effacer leurs différences, considérées comme de simples effets d’un conditionnement historico-culturel. Dans nivellement, la différence corporelle, appelée sexe, est minimisée, alors que la dimension strictement culturelle, appelée genre, est soulignée au maximum et retenue comme étant première. Éclipser la différence ou dualité des sexes entraîne des conséquences énormes à différents niveaux. Cette anthropologie, qui voulait favoriser des perspectives d’égalité pour la femme, en la libérant de tout déterminisme biologique, a inspiré de fait des idéologies qui amènent et favorisent par exemple, la mise en question de la famille, en raison de son caractère naturel biparental, c’est-à-dire composée d’un père et d’une mère, mettre sur un même pied l’homosexualité et l’hétérosexualité, un modèle nouveau de sexualité polymorphe ».

Dans le document, la différence sexuelle est interprétée comme »comme une réalité inscrite profondément dans l’homme et dans la femme : la sexualité caractérise l’homme et la femme non seulement au plan physique, mais aussi au plan psychologique et spirituel, en marquant chacune de leur expression. Elle ne peut être réduite à un pur donné biologique insignifiant, mais elle est une composante fondamentale de la personnalité, de sa manière propre de vivre, de se manifester, de communiquer avec les autres, de sentir, d’exprimer et de vivre l’amour humain ».

L’Église reconnaît comment, à la base de toute expérience humaine, il a l’expérience de naître sexués : question qui, dans la pensée de la différence, a un poids fondamental.

On comprend pourquoi le pape Benoît XVI s'exprime sur ces thèmes avec tant de gravité. Ses propos ne sont pas de simples rappels de morale : il défend l'homme dans sa nature même :  La philosophie du "gender" vise à la disparition des sexes

L’effort des Nations-Unies: enlever des documents toute parole concernant le sexe, se référant à la distinction entre masculin et féminin

A chaque réunion des États-Unis sur les questions de la femme, de la procréation et de la sexualité, on discute férocement des questions qui, pour les profanes, peuvent apparaître comme des modifications terminologiques qui ne sont pas essentielles, et qui, en revanche, si elles sont acceptées, ouvriraient des déchirures profondes dans la construction difficile d’un cadre éthique commun.

La bataille des paroles se présente dans certaines modalités reconnaissables d’intervention. Il suffit d’aborder le fait que la transformation agit en plusieurs directions, dont la plus retentissante et la plus significative est celle qui tend à effacer toute parole sexuées, c’est à dire qui se réfère à la distinction entre masculin et féminin. Le vocabulaire adopté doit être « genre neutre » gender neutral ») et ne doit donc pas contenir, pas même implicitement, la différence sexuelle redoutée. Les termes « mère » et « père » ont été abandonnés en faveur de « projet parental », ou « caractère parental ». Même le terme « maternité » est banni du langage nouveau des bureaucraties internationales, à l’ONU ET DANS L'Union européenne, ainsi que la parole « procréation ». C’est beaucoup mieux de dire « droits reproductifs », où – comme le présente Eugenia Roccella -, sur le biologisme, adjectif qui rappelle la reproduction de l’identique, et donc de l’espèce, et non de l’individu qui, heureusement, reste (encore) doté de son caractère fragile de ce qui est unique.

L’Église considérée comme “l’ennemi”

Dans un texte présenté par Mgr Jacques Arenes, le 4 novembre 2006, à l’occasion de l’Assemblée de la Conférence Épiscopale Française, on peut lire notamment ceci : « La ‘théorie du genre’ se répand toujours plus dans les moyens d’information et de communication et dans le débat public, à cause de la vision politique de la sexualité, et en raison de l’activisme gay. Dans cette dimension militante, l’Église, mais aussi plusieurs approches anthropologiques comme celles de la psycho-analyse ou du structuralisme, apparaissent comme ‘l’ennemi’, gardiens de traditions humiliantes ».

Mgr Arenes explique que, pour le monde chrétien, mais surtout pour tous ceux qui considèrent la différence comme une vecteur de sens et d’humanisation, il devient urgent de réfléchir sur une approche du masculin et du féminin, purifiée des anciennes hiérarchies ; et il ajoute : « la ‘norme’ hétérosexuelle n’est pas seulement une statistique, ou quelque chose d’engendré par l’oppression. C’est l’expression collective des singularités qui se réalisent dans l’altérité qui leur est donnée ». Il invite à considérer l’homosexualité comme un drame, un drame qui n’est pas simplement le résultat de l’homophobie générale, mais d’une difficulté et d’une souffrance existentielle », et « à réhabiliter une forme de mémoire dans laquelle les données sont produites par un monde où la différence des sexes avait, et a encore un sens, en les séparant par une finalité hiérarchique ». Mgr Arenes considère que la réflexion sur le caractère masculin est fondamentale : « dans notre culture, le masculin est démoli, et c’est pourquoi il doit être redéfini. Qu’est donc le sujet masculin dans son rapport avec le temps, les femmes, les autres hommes, le caractère héréditaire, la transcendance ? Qu’en est-il d’un sujet masculin dans une culture où l’égalité entre hommes et femmes n’est plus à remettre en question ? Est-ce que peut s’enraciner dans l’existence quelque chose de différent d’un pacte de déracinement du féminin, ou d’une position diminuée face à l’évidence du féminin ? ».

L’écoute, l’accueil, la mise en valeur des relations pour ce qui concerne le féminin ne veulent pas dire nécessairement passivité ou soumission, pour Mgr Arenes qui déclare : « La tension en dehors de soi, la faim d’espace, l’amour pour le langage social pour ce qui concerne le masculin ne sont pas seulement l’expression d’une verticalité écrasante, et ne sont pas incompatibles avec une forme d’accueil et d’écoute de l’autre. Ces polarités, masculines et féminines, n’excluent pas des approches, ni même des incursions dans le territoire de l’autre. Elles sont flexibles en engendrent des différenciations non réductives qui ne limitent pas. Elles sont des sources de vie ». Mgr Arenes se demande alors : si nous oscillions dans un monde où n’existerait que l’autodéfinition pour chacun des parcours singuliers du ‘genre’, qu’en serait-il du rapport avec la sexualisation ? « D’un côté, dit-il, on peut voir se développer toujours plus la recherche irrésistible des plaisirs, dans une perte irrémédiable de la rencontre ; de l’autre, face au modèle hétérosexuel, on peut en arriver à un durcissement de ce qui a été appelé la guerre des sexes. Dans ce cas ultime, qui se vérifie souvent dans les séparations, le monde de l’autre sexe devient globalement un objet de haine ou de raillerie et de risée ».

A la fin de son texte, Mgr Arenes prend en considération une autre possibilité suggestive : « réinventer un jeu vivant de la différence, en tenant compte de la liberté actuelle, différence qui ne serait plus perçue comme imposée par une verticalité institutionnelle, mais devrait être renouvelée comme objet à recréer de la part des femmes et des hommes. Ce jeu dynamique de la différence, permettrait sans doute de retrouver ce qui aujourd’hui, a été perdu en partie ».

Pour lire tous les autres articles du dossier (doc. word) : dossier identité et genre
La réalité vient avant l’idéologie. Même du « Gender » : Nicolas Bux

Sources: www.vatican.va - Fides News

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 14.12.2007 - BENOÎT XVI - T/Famille

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante