Saint Albert le Grand, cité en exemple
par Benoît XVI pour les jeunes |
 |
Cité du Vatican, le 14 novembre 2007 -
(E.S.M.)
-
Pour terminer ses salutations en différentes langues, le pape Benoît XVI
s'est adressé aux jeunes, aux malades et aux jeunes mariés. "Nous
célébrerons demain la fête de l'évêque saint Albert le Grand, apôtre de la
paix parmi les populations de son temps, leur a-t-il dit.
|
Saint Albert le Grand
Saint Albert le Grand cité en exemple par Benoît XVI pour les jeunes
Brèves
Pour terminer ses salutations en différentes langues, le pape Benoît XVI
s'est adressé aux jeunes, aux malades et aux jeunes mariés. "Nous
célébrerons demain la fête de l'évêque saint Albert le Grand, apôtre de la
paix parmi les populations de son temps, leur a-t-il dit.
"Que son exemple soit un stimulant
pour vous, chers jeunes, spécialement pour vous chers étudiants du Collège
du Monde uni de l'Adriatique et pour vous, élèves de la Faculté de
Philosophie de l'Université Pontificale Salésienne, pour être les auteurs
de la réconciliation et de la justice."
"Qu'il soit pour vous, chers malades, un
encouragement à avoir confiance dans le Seigneur qui ne nous abandonne
jamais dans les moments d'épreuve. Qu'il soit pour vous, chers jeunes
mariés, l'impulsion pour trouver dans l'Évangile la joie d'accueillir et
servir généreusement la vie, don incommensurable de Dieu," leurs souhaite
Benoît XVI.
Docteur de l'Eglise et invoqué comme le "Saint
Patron des savants chrétiens" (1193-1280)…
Frère prêcheur, évêque de Ratisbonne et Docteur de
l'Eglise (1193-1280). Il est invoqué comme le "Saint Patron des savants
chrétiens", des étudiants et des naturalistes…
Saint Albert le Grand naquit aux environs
d'Augsbourg, de parents riches des biens de la fortune. Dès son
enfance, il montra dans ses études une rare perspicacité. Le goût des
sciences lui fit abandonner les traditions chevaleresques de sa famille et
le conduisit à
l'université de Padoue, alors très
célèbre, où il sut tempérer son ardeur pour l'étude par une vive piété. À
l'âge de trente ans, encore incertain de son avenir, mais inspiré par la
grâce, il alla se jeter aux pieds de la Très Sainte Vierge, et entendra la
céleste Mère lui dire : « Quitte le monde et entre dans l'Ordre
de Saint-Dominique ». Dès lors, Albert n'hésita plus, et
malgré les résistances de sa famille, il entra au noviciat
des Dominicains. Tels furent bientôt ses progrès dans la science et
la sainteté, qu'il dépassa ses maîtres eux-mêmes
Muni du titre de docteur en théologie, il fut envoyé à Cologne, où sa
réputation lui attira pendant longtemps de nombreux et illustres disciples.
Mais un seul suffirait à sa gloire, c'est
Saint Thomas d'Aquin. Ce jeune
religieux, déjà tout plongé dans les plus hautes études théologiques, était
silencieux parmi les autres au point d'être appelé par ses condisciples
: "le Bœuf muet de Sicile". Mais Albert les fit taire en disant : "Les
mugissements de ce boeuf retentiront dans le monde entier". De Cologne,
Albert fut appelé à l'Université de Paris avec son cher disciple. C'est là
que son génie parut dans tout son éclat et qu'il composa un grand nombre de
ses ouvrages. Plus tard l'obéissance le ramène en Allemagne comme provincial
de son Ordre. Il dit adieu, sans murmurer, à sa cellule, à ses livres, à ses
nombreux disciples, et voyage sans argent, toujours à pied, à travers un
immense territoire pour visiter les nombreux monastères soumis à sa
juridiction. Il était âgé de soixante-sept ans quand il dut se soumettre à
l'ordre formel du Pape et accepter, en des circonstances difficiles, le
siège épiscopal de
Ratisbonne. Là, son zèle infatigable ne fut
récompensé que par de dures épreuves où se perfectionna sa vertu. Rendu à la
paix dans un couvent de son Ordre, il lui fallut bientôt, à l'âge de
soixante-dix ans, reprendre ses courses apostoliques. Enfin il put rentrer
définitivement dans la retraite pour se préparer à la mort.
Il mourut âgé de quatre-vingt-sept ans, le 15 novembre 1280. Son corps
fut enterré à
Cologne dans l'église des Dominicains. Il a
été béatifié le 15 septembre 1622 par
Grégoire XV. Il lui a fallu attendre
jusqu'au 16 décembre 1931 les honneurs de la canonisation et l'extension de
son culte à l'Église universelle. En proclamant sa sainteté par la lettre
décrétale In thesauris sapientiæ, le pape
Pie XI y ajouta le titre si glorieux et si bien mérité de Docteur de
l'Église.
Pie XII, dans une lettre apostolique, l'a proclamé patron céleste de
tous ceux qui cultivent les sciences naturelles, le 16 décembre 1941. Sa
fête a été fixée au 15 novembre, jour de sa mort.
(notredamedesneiges)
Texte original du discours du Saint Père ►UDIENZA
GENERALE
Synthèse de la catéchèse ►
Benoît XVI et le riche enseignement de Saint Jérôme
Le
saint Père s'adresse aux pèlerins francophones
►
Benoît XVI poursuit la présentation docteur de
l'interprétation de la Sainte Ecriture
Le Saint Père prie devant les reliques de Ste
Thérèse de Lisieux
Saint Jérôme 1ère partie ►
Mercredi 07 novembre 2007
Sources:
www.vatican.va -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 14.11.2007 - BENOÎT XVI |