Discours du Pape Benoît XVI au
Mouvement pour la Vie |
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Rome, le 14 mai 2008 -
(E.S.M.) - Le Pape Benoît XVI a reçu en audience les membres
du Mouvement pour la Vie, le 12 mai, trente après la légalisation
de l’avortement en Italie.
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Le pape Benoît XVI -
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Discours du Pape Benoît XVI au Mouvement pour la Vie
« Il est nécessaire de témoigner de manière concrète que le respect de la
vie est la première justice à appliquer. Pour celui qui a le don de la foi,
cela devient un impératif auquel il ne peut déroger »
« En regardant les trois dernières décennies, et en considérant la situation
actuelle, on ne peut pas ne pas reconnaître que, défendre la vie humaine,
est devenu, aujourd’hui, pratiquement plus difficile, parce qu’il s’est
créée une mentalité de dépréciation et de mépris progressifs de sa valeur,
confiée au jugement des individus. Comme conséquence, il en découle un
respect moindre pour la personne humaine elle-même, une valeur, celle-là,
qui est à la base de toute cohabitation civile, au-delà de la foi que l’on
professe ». C’est ce qu’a rappelé le Pape Benoît XVI aux membres du
Mouvement pour la Vie, reçus en audience le 12 mai, trente après la
légalisation de l’avortement en Italie.
Si elle considère les causes multiples qui amènent à une décision
douloureuse, comme l’avortement, l’Église « ne se lasse pas de rappeler que
la valeur sacrée de l’existence de tout homme plonge ses racines dans le
dessein du Créateur », en veillant dans le même temps à la promotion « de «
toute initiative pour aider les femmes et les familles, pour créer des
conditions favorables à l’accueil de la vie, et à la protection de
l’institution de la famille, fondée sur le mariage entre un homme et une
femme ». Le Saint-Père a déclaré ensuite avec insistance : « Avoir permis de
recourir à l’interruption de grossesse, non seulement n’a pas résolu les
problèmes qui affligent de nombreuses femmes et de nombreux noyaux
familiaux, mais a ouvert une nouvelle plaie dans nos sociétés, déjà
éprouvée, malheureusement, par de profondes souffrances ».
Le Saint-Père reconnaît que, malgré le grand travail qui a été réalisé
durant ces dernières années, non seulement de la part de l’Eglise pour
pourvoir aux besoins et aux difficultés des familles, « différents problèmes
continuent à tenailler la société actuelle, en empêchant de donner la
possibilité à de nombreux jeunes de se marier et de former une famille, en
raison des conditions défavorables dans lesquelles ils vivent. Le manque
d’un travail sûr, des lois souvent dépourvues en matière de protection de la
maternité, l’impossibilité d’assurer une éducation adéquate aux enfants, ce
sont là quelques-uns des empêchements qui semblent étouffer l’exigence de
l’amour fécond, alors que s’ouvrent les portes à un sens croissant de manque
de confiance dans l’avenir ». Puis le Saint-Père a invité à unir les efforts
« pour que les différentes Institutions mettent de nouveau au centre de leur
action la défense de la vie humaine et l’attention prioritaire à accorder à
la famille, dans le sein de laquelle la vie naît et se développe ». Il a
souligné la nécessité d’aider la famille par des moyens législatifs
appropriés, pour que soient facilitées « sa formation et son œuvre
éducative, dans le contexte social actuel qui est loin d’être facile ».
Puis, le Saint-Père a rappelé l’urgence pour les chrétiens de protéger la
vie « avec courage et avec amour, durant toutes ses phases… Il est
nécessaire de témoigner de manière concrète que le respect de la vie est la
première justice à appliquer. Pour celui qui a le don de la foi, cela
devient un impératif auquel il ne peut déroger, parce que le disciple du
Christ est appelé à être toujours plus ‘prophète’ d’une vérité qui ne pourra
jamais être éliminée : Dieu seul est le Seigneur de la vie. Tout homme est
connu et aimé de Lui, voulu, et guidé » ».
En rappelant, pour terminer, le 60° anniversaire de la Déclaration des
Droits de l’Homme, et son récent discours au Nations-Unies, le Saint-Père a
déclaré « extrêmement louable » le travail du Mouvement pour la Vie, y
compris dans le domaine politique, « comme aide et encouragement donné aux
Institutions, afin que l’on donne sa juste reconnaissance à la parole
‘dignité humaine’ ». Enfin, le Saint-Père a remercié le Mouvement pour le
service rendu à l’Église et à la société : « Combien de vies humaines vous
avez sauvées de la mort ! Poursuivez dans cette voie et n’ayez pas peur,
pour que le sourire de la vie triomphe sur les lèvres de tous les enfants et
de leurs mamans ». (S.L.)
Texte intégral du
discours du Saint Père
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Benoît XVI attaque la Loi sur l'avortement : une grave blessure pour
notre société
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Sources :
www.vatican.va -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 14.05.08 -
BENOÎT XVI |