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Impressionnante méditation de Benoît XVI sur l'histoire

 

Le 12 octobre 2010 - (E.S.M.) - C'est par une impressionnante méditation sur l'histoire que Benoît XVI a introduit l'assemblée spéciale pour le Moyen-Orient du synode des évêques, qui s'est ouverte hier à Saint-Pierre par une célébration solennelle.

Le pape Benoît XVI 

Impressionnante méditation de Benoît XVI sur l'histoire

GIOVANNI MARIA VIAN : Dans une perspective différente

Le 12 octobre 2010 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - C'est par une impressionnante méditation sur l'histoire que Benoît XVI a introduit l'assemblée spéciale pour le Moyen-Orient du synode des évêques, qui s'est ouverte hier à Saint-Pierre par une célébration solennelle au cours de laquelle ont retenti des prières en arabe, farsi, turc et hébreu, en rappelant qu'au centre des événements humains figure l'incarnation du Christ, présentée par le Pape à travers la maternité de Marie, qui fut proclamée "mère de Dieu" (Theotòkos) par le Concile d'Ephèse, à travers un titre demeuré très cher à la dévotion populaire des chrétiens orientaux.

C'est précisément le titre audacieux consacré par le troisième grand Concile - telle est l'importance de la parole d'Ephèse, a souligné Benoît XVI - qui permet de surmonter le désespoir de la pensée face au gouffre insurmontable dans les relations entre l'être humain et son créateur, qui a voulu s'incarner en Jésus. Comme veut le faire comprendre Luc, en plaçant Marie au centre des chapitres initiaux de son Evangile et des Actes des Apôtres, et en montrant la proximité de Dieu.

Mais l'Ecriture parle de toute l'histoire, et le Pape l'a souligné en commentant un verset du Psaume chanté au début de l'assemblée: Dieu se trouve parmi des divinités qui déclinent inexorablement face à lui. C'est la chute des dieux, dans le processus douloureux qui conduit à dépasser le polythéisme et dans la vision grandiose de leur affaiblissement au long de l'histoire, grâce au témoignage du Christ et au sang de ses martyrs. Encore aujourd'hui, alors que - comme l'a dit Benoît XVI - les dieux revêtent l'aspect sans visage des capitaux financiers anonymes qui possèdent un immense pouvoir destructeur, le masque du terrorisme fondamentaliste qui œuvre faussement au nom de Dieu et verse le sang, ou encore l'apparence de la drogue, qui est une bête féroce, et des idéologies contre le mariage et la chasteté. Mais ces divinités seront déracinées, comme c'est le cas du dragon décrit dans l'Apocalypse: il tente de noyer la femme dans un fleuve, mais c'est la terre, c'est-à-dire la foi des simples, qui absorbe ces courants qui veulent submerger et faire disparaître l'Eglise du Christ. Au Moyen-Orient - que, dans l'Homélie d'ouverture du synode, l'Evêque de Rome a invité à regarder "dans une perspective différente", celle de Dieu - la continuité de la présence chrétienne, ininterrompue depuis les temps de Jésus en dépit des persécutions, des guerres, des difficultés, des intolérances, des injustices demeure fondamentale. Le salut est universel, mais passe historiquement à travers "la médiation du peuple d'Israël, qui devient ensuite celle de Jésus Christ et de l'Eglise", a répété le Pape en soulignant que le dessein de Dieu dépasse l'histoire, mais ne peut faire abstraction de l'humanité.

La terre où est né Jésus est donc le "berceau" de ce dessein universel et l'Eglise en est le signe et l'instrument, en étant simplement elle-même, c'est-à-dire "communion et espérance". Benoît XVI regarde à nouveau en avant. Comme il l'a fait au cours des voyages en Turquie, en Terre Sainte (Jordanie, Israël et Palestine), à Chypre, en avançant dans cette confrontation amicale et constructive entre chrétiens, musulmans et juifs, qu'il a appelée "trialogue".

C'est pourquoi le Pape a répété avec force que l'assemblée synodale est une occasion propice pour poursuivre "le dialogue avec les juifs auxquels nous lie de manière indissoluble la longue histoire de l'Alliance, tout comme celui avec les musulmans". Avec la confiance tranquille de celui qui sait que, face à l'unique Seigneur de l'histoire, sont tombés et tomberont les dieux et les dominations de ce monde. Dans l'optique d'une perspective différente, celle de Dieu.
 

Sources : www.vatican.va -  E.S.M.
(©L'Osservatore Romano - 12 octobre 2010)
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 12.10.2010 - T/Synode

 

 

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