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19 Avril 2005
 

Réflexion de Benoît XVI sur les sacrements vu par saint Paul

 

Le 11 décembre 2008 - (E.S.M.) - Benoît XVI a repris la théologie paulinienne sur le « Corps Mystique », en rappelant que l'image du corps a été utilisée pour décrire l'État, mais a expliqué que le Christ fait la différence : « Personne ne peut se baptiser lui même », parce que « seul le Christ peut constituer l'Église ».

Le pape Benoît XVI arrivant salle Paul VI - Pour agrandir l'image Cliquer

Réflexion de Benoît XVI sur les sacrements vu par saint Paul

Le 11 décembre 2008 -  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - « L'Église n'est pas une corporation, elle est un corps, elle n'est pas une organisation, elle est un organisme ». Benoît XVI a repris la théologie paulinienne sur le « Corps Mystique », en rappelant que l'image du corps a été utilisée pour décrire l'État, mais a expliqué que le Christ fait la différence : « Personne ne peut se baptiser lui même », parce que « seul le Christ peut constituer l'Église ».

Pendant la catéchèse de l'Audience Générale du Mercredi dans la Salle Paul VI devant plus de 5.000 fidèles, en parlant presque entièrement sans lire son papier, le pape Benoît XVI a rappelé que le terme « baptisé » est « un passif : aucun peut baptiser si même, a besoin de l'autre.

Texte intégral de la catéchèse Les enseignements de Paul sur les sacrements

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Dans le prolongement de la catéchèse du pape Benoît XVI, XIe Homélie de saint Jean Chrysostome

Analyse.

Je l'ai déjà dit et je le répète encore aujourd'hui : l'apôtre fait souvent des digressions dans la morale, non cependant comme dans ses autres épîtres; qu'il divise en deux parties : l'une destinée aux dogmes ; et l'autre à la direction des moeurs. Ici il ne procède point de même; mais il passe alternativement de l'un à l'autre genre, afin de faire accepter facilement ses paroles. Il déclare donc qu'il y a deux espèces de mort : l'une opérée par le Christ dans le baptême, et l'autre qui doit être le résultat de nos propres efforts. En effet, que nos anciens péchés aient été ensevelis, c'est là le don de Dieu ; mais qu'après le baptême nous restions morts au péché, ce doit être l'œuvre , de notre zèle, quoique nous y voyions encore en très grande partie le secours divin, non seulement le baptême a la vertu d'effacer les péchés passés, mais il nous prémunit encore contre les péchés à venir. Ce sont ces conseils et d'autres semblables que l'apôtre donne, en disant : « Si, en effet, nous avons été entés (greffé) en la ressemblance de sa mort, nous le serons aussi en celle de sa résurrection ». Voyez-vous comme il relève son auditeur, en l'amenant tout d'abord à son maître et en s'efforçant de faire voir entre eux, beaucoup de traits de ressemblance ? C'est pour cela qu'il ne dit point : En sa mort, de peur qu'on ne le contredise : « Mais en la ressemblance de sa mort » ; car, notre substance n'est pas morte, mais bien l'homme né du péché, c'est-à-dire le vice. Il ne dit point non plus : Si nous avons participé à la ressemblance de sa mort; que dit-il donc ? « Si en effet nous avons été entés », indiquant par ce mot « Entés », les fruits que cette mort a produits en nous. Car comme le corps du Christ enseveli en terre a produit pour fruit le salut du monde, ainsi le notre ensevelissement dans le baptême a produit pour fruit la justice , la sanctification, l'adoption, des biens sans nombre, et produira en dernier lieu le don de la résurrection.

Mais comme nous avons été ensevelis dans l'eau et lui dans la terre, nous par rapport au péché, et lui par rapport à son corps, l'apôtre ne dit pas : Entés en sa mort; mais « Entés en la ressemblance de sa mort » : car il y a mort ici et là, mais non dans le même sens. Si donc, nous dit-il, nous avons été entés en sa mort, nous le serons aussi en sa résurrection; il parle ici de sa résurrection future. Plus haut, quand il parlait de la mort et qu'il disait : « Ignorez-vous, mes frères, que nous tous qui avons été baptisés dans le Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? » il ne s'est point expliqué clairement sur la résurrection, mais seulement sur le genre de conduite à tenir après le baptême, prescrivant de marcher dans une vie nouvelle ; c'est pourquoi reprenant ici le même sujet, il nous annonce enfin la résurrection future. Et pour vous convaincre que c'est bien de cette résurrection qu'il s'agit, et non de celle par le baptême, après avoir dit: « Si en effet nous avons été entés en la ressemblance de sa mort », il n'ajoute point : Nous le serons en la ressemblance de sa résurrection, mais bien : « En sa résurrection » ; de peur que vous ne disiez « Comment ressusciterons-nous comme lui, si nous ne sommes pas morts comme lui ? Quand il a parlé de la mort, il n'a pas dit : Entés en sa mort, mais : « En la ressemblance de sa mort » ; puis quand il parle de la résurrection, il ne dit pas : En la ressemblance de sa résurrection : mais, nous le serons en sa résurrection même. Il ne dit pas non plus : Nous avons été, mais : « Nous serons », indiquant encore une fois par cette expression qu'il s'agit de la résurrection future, de celle qui n'a pas encore eu lieu. Et voulant rendre sa parole digne de foi; il parle ici de la résurrection qui précède la dernière, afin de vous faire croire à celle-ci par celle-là. Car après avoir dit que nous serons entés en sa résurrection, il ajoute : « Sachant bien que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit », indiquant en même temps la résurrection future et sa cause, il ne dit pas : A été crucifié, mais : « A été crucifié avec lui », rapprochant ainsi le baptême de la croix. Aussi disait-il plus haut : « Nous avons été entés en la ressemblance de sa mort, afin que le corps du péché soit détruit », appliquant cette expression, non à notre corps, mais à toute espèce de vice. En effet comme il donne le nom de vieil homme à toute espèce de vice
(Cor. III, 9), ainsi appelle-t-il corps du vieil homme cet ensemble de malice formé des diverses formes du péché. Et pour que vous ne preniez point ceci pour une conjecture , écoutez Paul s'expliquant lui-même dans ce qui suit. Car après avoir dit « Afin que le corps du péché soit détruit », il ajoute : « Et que désormais nous ne soyons plus esclaves du péché ». Je veux que l'homme soit mort au péché, non en ce sens qu'il cesse de vivre et meure réellement, mais en ce sens qu'il ne pèche plus. Et allant plus loin, il dit encore plus clairement : « Attendu que celui qui est mort, est justifié du péché (6; 7) ». Et il dit de tout homme : Que comme celui qui est mort, cesse enfin de pécher puisqu'il est étendu sans vie, ainsi en doit-il être de celui qui sort du baptême, parce que, étant mort là une fois; il doit rester mort au péché toute sa vie.

2. Si donc vous êtes mort dans le baptême, restez mort : car quiconque est mort, ne peut plus pécher; et si vous péchez encore, vous gâtez le don de Dieu. Après avoir exigé de nous une si grande sagesse, il nous montre aussitôt la couronne en disant : « Si donc nous sommes morts avec le Christ ». Avant le dernier couronnement, c'est déjà une très belle couronne d'être en communauté avec le maître. Et pourtant, nous dit-il, je vous propose une autre récompense, laquelle ? La vie éternelle : « Nous croyons que nous vivrons aussi avec lui ». Et quelle en est la preuve ? « Sachant bien que le Christ, ressuscité des morts, ne meurt plus » . Voyez encore la ténacité de Paul et comme il prouve ceci par les contraires ! Comme il était probable que ces doctrines de croix et de mort jetteraient le trouble chez quelques-uns, il démontre que c'est là même, qu'il faut puiser des motifs de confiance. N'allez pas vous imaginer, leur dit-il, que parce qu'il est mort une fois, le Christ soit mortel; c'est pour cela même qu'il reste immortel ; car sa mort est devenue la mort de la mort : c'est parce qu'il est mort qu'il ne meurt plus; puisque, par cette mort: « Il est mort pour le péché
(8-10) ». Qu'est-ce que cela veut dire : « Pour le péché ? » Cela veut dire que, n'ayant pas commis le péché, il est mort pour les nôtres. Il est mort pour détruire le péché, pour briser ses nerfs et toute sa puissance.

Voyez vous comme il les épouvante ? Car si le Christ ne meurt pas une seconde fuis, il n'y pas de second baptême; et s'il n'y a pas de second baptême, ne vous laissez plus aller au péché. Il dit tout cela pour combattre cette erreur « Faisons le mal pour qu'il en arrive du bien » ; et encore : « Nous persévérerons dans le péché pour que la grâce abonde ». Son but ici est donc de détruire radicalement cette opinion. « S'il vit », dit-il, « il vit pour Dieu » : c'est-à-dire, il est indissolublement uni à la vie, en sorte que la mort ne peut plus exercer sur lui son empire. Car si, quoique innocent, il est mort une première fois pour les péchés d'autrui, à bien plus forte raison ne mourra-t-il plus, puisqu'il a détruit le péché. C'est ce que dit encore l'apôtre dans son épître aux Hébreux : « Car il a paru une seule fois à la consommation des siècles, pour détruire le péché, en se faisant lui-même victime. Et comme il est décrété que tous les hommes doivent mourir une fois, le Christ offert une fois pour effacer les péchés d'un grand nombre , apparaîtra une seconde fois, sans avoir plus rien du péché, aux yeux de ceux qui l'attendent pour leur salut ».
(Héb. IX, 26-28.) Il montre tout à la fois la valeur d'une vie selon Dieu, et, la puissance du péché : la valeur d'une vie selon Dieu, en ce qu'elle n'est plus sujette à la mort; la puissance du péché, puisque, s'il a pu faire mourir celui qui était innocent, comment ne perdrait-il pas les coupables ? Ensuite, comme il a parlé de la vie du Christ, de peur qu'on ne dise ; Que nous importe ce qu'on dit la ? Il ajoute : « Ainsi pour vous, estimez que vous êtes morts au péché, mais vivants à Dieu dans le Christ Jésus Notre-Seigneur ». Il a raison de dire : « Estimez », parce qu'il n'est pas encore possible de rendre ce qu'il vient de dire, visible aux yeux. Et qu'estimerons-nous, demande-t-il ? Que « Nous sommes morts au péché, mais vivants à Dieu dans le Christ Jésus Notre-Seigneur ». En effet celui qui vit de la sorte, possédera toutes les vertus; ayant Jésus pour auxiliaire dans le combat : c'est le sens de ces mots « dans le Christ ». Si en effet le Christ nous a ressuscités quand nous étions morts, à plus forte raison pourra-t-il nous conserver en vie.

« Que le péché donc ne règne point dans a votre corps mortel, en. sorte que vous obéissiez à ses convoitises
(11, 12) ». Il ne dit pas : Que la chair ne vive pas, qu'elle n'agisse pas; mais : « Que le péché ne règne pas »; car le Christ n'est pas venu détruire la nature, mais régler la volonté. Ensuite pour montrer que ce n'est point nécessairement ni par force , mais volontairement, que nous sommes esclaves du péché, il ne dit pas : Que le péché ne vous tyrannise point, ce qui emporterait l'idée de la violence, mais « qu'il ne règne point ». En effet il est absurde d'avoir le péché pour roi, quand on est destiné au royaume du ciel, de préférer l'esclavage du péché, quand on est appelé à régner avec le Christ; c'est comme si un roi, jetant bas son diadème, se faisait l'esclave d'une femme furieuse, mendiante et couverte de haillons. Ensuite comme il est difficile de vaincre le péché, voyez comme il s'efforce de faire disparaître cette difficulté et d'adoucir la peine, en disant : « Dans votre corps mortel ». Ce mot indique en effet que les combats sont passagers et auront bientôt leur fin ; et en même temps, il nous rappelle les maux passés, et la racine de la mort : car c'est par le péché que le corps est devenu mortel dès le commencement. Mais il est possible de ne point pécher, même quand on a un corps mortel. Voyez-vous comme la grâce du Christ est puissante ? Adam , avec un corps qui n'était pas encore mortel, a failli; et vous qui avez reçu un corps mortel, vous pouvez, être couronné. Mais comment, direz-vous, le péché règne-t-il ? Ce n'est point par sa propre vertu, mais par l'effet de votre lâcheté. Aussi, après avoir dit : « Qu'il ne règne point », Paul nous fait-il voir en quoi consiste cette royauté, quand il ajoute « En sorte que vous obéissiez à ses convoitises ». Car ce n'est point un honneur de tout céder au corps librement; c'est au contraire le dernier degré de l'esclavage et du déshonneur. En effet, quand il fait ce qu'il veut, il perd toute liberté; lorsqu'on le contient, il conserve sa dignité propre : « N'abandonnez point vos membres au péché, comme des instruments d'iniquité , mais comme des instruments de justice (13) ».



 

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Sources : www.vatican.va -  (E.S.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité)  10.12.2008 - T/Méditations

 

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